En harmonie avec la terre

Citoyennes lavalloises en action

Incroyables comestibles : partageons l’abondance

Au cours des deux dernières années, le coût du panier d’épicerie a grimpé de 18 %. Parfois, on a l’impression de ne presque rien acheter, mais en arrivant à la caisse, on sursaute quand même de voir le prix élevé qui s’affiche pour trois ou quatre articles. Il semblerait que les prix des aliments se stabilisent, mais qu’ils ne vont pas redescendre pour autant. C’est peut-être un signe pour revenir aux sources et commencer à faire pousser des aliments chez soi en pot ou en pleine terre, car c’est moins cher.

Il y a un réel engouement pour le jardinage domestique et le tout peut être rentable pour soi. Donc, pourquoi ne pas en faire bénéficier d’autres personnes en créant des espaces d’incroyables comestibles et suivre le mouvement démarré en 2008 en Angleterre. Faisons preuve d’intelligence collective et dirigeons-nous vers une autonomie alimentaire.

J’ai tardé à suivre l’exemple de mon amie Ariane, mais en juin 2023, c’est à mon tour d’embarquer dans le mouvement des incroyables comestibles avec mes trois bacs de nourriture à partager que voici :

Trois bacs de nourriture à partager (fines herbes et tomates cerises) devant chez moi

Je crois sincèrement que l’on peut, pas à pas, transformer notre société individualiste, en multipliant les actions d’entraide afin de rendre notre communauté plus résiliente.

Depuis un certain temps, j’ai un rêve un peu fou : transformer ma rue en mini communauté et pour y arriver, pourquoi ne pas commencer par partager des aliments frais (tomates et fines herbes) avec mes voisins ?

Ainsi, je crée des liens, je répartis l’abondance que la nature nous offre et je tisse à ma façon les prémices de ma « rue-communauté ».

Vive le partage d’aliments frais et gratuits pour contrer l’inflation! Aidons-nous les les uns les autres et transformons nos milieux en de multiples espaces comestibles pour le bien-être de nos estomacs et de nos portefeuilles.


Pour en découvrir plus :

Des efforts pour aider les insectes pollinisateurs et préserver notre précieuse biodiversité

Malgré leur petitesse, les insectes sont essentiels à l’équilibre de notre planète. On peut plus ou moins les apprécier lorsqu’ils s’infiltrent dans nos maisons, lorsqu’ils nous piquent ou lorsqu’ils ravagent nos jardins ou nos récoltes. Toutefois, les pollinisateurs, tels que les abeilles, les guêpes, les bourdons et les papillons, sont indispensables à la reproduction de plusieurs plantes. Sans eux, il y a beaucoup d’aliments qui ne seraient pas dans nos assiettes, car « 35 % de notre garde-manger dépend des insectes pollinisateurs ».

Pour montrer à mes enfants l’importance de ce fragile équilibre, ce mois-ci, toute ma petite famille a concentré ses efforts pour aider les insectes. Tout d’abord, nous avons décidé de relever le #défipissenlits. Il suffit de laisser pousser les pissenlits et d’éviter de tondre immédiatement le gazon, soit pour les lavallois environ les 2 à 3 premières semaines du mois de mai, pour ainsi aider principalement les abeilles à trouver en ville, rapidement et simplement, leur première source de nourriture. Nous avons installé une petite affiche pour expliquer à nos voisins notre démarche pour aider les abeilles. La Ville de Laval est en accord avec ce défi, car elle invite elle-même sa population à poser diverses actions pour soutenir la biodiversité, dont participer au défi pissenlits. Elle propose d’autres gestes qui peuvent avoir de grands impacts : aménager un oasis de biodiversité sur son terrain, créer un hôtel à insectes et planter de l’asclépiade.

En plus de cette première action, nous avons également décider de construire une cabane à insectes; c’est le petit nom que nous lui avons donné. Nos enfants ont été, par le biais de ce projet, initiés au travail manuel. Mon plus vieux, qui n’a même pas encore 5 ans, s’est découvert un intérêt pour la sableuse. Mon plus jeune avait comme rôle de transporter les morceaux de bois et de me donner les vis lors de l’assemblage de la cabane. Ils ont également contribué à installer les différentes matières dans les différentes pièces de notre cabane (ex : feuilles mortes, branches, briques trouées, cocottes, tiges de bambou, etc.).

Nous sommes super fiers de notre cabane à insectes. Voici le résultat :

Nous avons bien hâte de voir notre cabane grouiller de plein de petits insectes de toutes sortes pour le plus grand bonheur de mes petits explorateurs, pour le bien de notre jardin à proximité avec ses nombreuses fleurs à polliniser et pour la biodiversité en général.

Finalement, on espère de tout coeur que nos petits gestes auront de grands impacts. Il est important de réapprendre à partager notre environnement avec une panoplie d’espèces. Vive la biodiversité !!!


Pour aller un peu plus loin :

https://www.laval.ca/Pages/Fr/Citoyens/insectes-pollinisateurs.aspx

https://www.laval.ca/Pages/Fr/Citoyens/couvre-sols-ecologiques.aspx

https://www.tv5unis.ca/videos/cest-plus-quun-jardin/saisons/3/episodes/6

https://fr.davidsuzuki.org/publication-scientifique/guide-de-plantation-dasclepiade/

https://www.fao.org/world-bee-day/fr/

Ma première visite à l’écocentre de Laval suite à une envie folle de faire le grand ménage du printemps

Je ne sais pas si vous la sentez vous aussi, mais avec l’arrivée des journées plus chaudes et qui s’allongent, avec les oiseaux qui reviennent du sud, la neige qui fond à vue d’œil; j’ai eu une envie folle de faire le grand ménage du printemps. Comme il est agréable d’avoir un chez-soi propre, bien rangé et épuré. Dans notre société, on a tendance à accumuler une quantité phénoménale d’objets. Ils entrent chez nous sans même que l’on s’en aperçoive, mais il peut être difficile de s’en départir et de savoir qu’elle est la bonne façon de le faire. Voici quelques trucs…

À Laval, nous avons tout d’abord 3 bacs : un bleu pour le recyclage, un brun pour le compost et un noir pour la poubelle, mais attention, nous avons maintenant un écocentre. Certaines matières ne vont ni dans le bac bleu, ni dans le bac brun, mais elles peuvent être recyclées, réutilisées ou valorisées en les apportant à l’écocentre. Ainsi, on peut se débarrasser de certaines matières plus toxiques ou dangereuses pour l’environnement de façon conforme et sécuritaire.

Je suis récemment allée assister à une conférence donnée par Grégory Pratte, le coach du bac de chez Tricentris, la coop qui s’occupe de la collecte et du tri du recyclage sur le territoire lavallois. Pour savoir si un objet doit aller dans le bac, vous devez vous poser les deux questions suivantes :

  1. Est-ce un contenant, un emballage ou un imprimé ?
  2. Est-ce fait de métal, de verre, de plastique, de carton ou de papier ?

Si vous avez deux oui, le tout va dans le bac bleu (dans 90% des cas) à quelques nuances près (10% d’incertitude). Voici également une image plus détaillée pour vous aider à prendre la bonne décision :

Crédits : Laura Beaudoin

Si vous avez encore des questions, n’hésitez pas à consulter la page facebook de Tricentris (#ProDuBac / #GaffeDuBac) ou à écrire au coach du bac.

Bon, l’élément dont vous n’avez plus de besoin ne va pas dans le bac de recyclage. Dans ce cas, il va peut-être dans le bac brun pour le compost ? Voici les éléments acceptés :

Dans mon chez moi, j’ai dédié un endroit pour entreposer tous les objets ou toutes les matières acceptées à l’écocentre qui ne vont pas dans le bac bleu ou brun. Depuis plusieurs mois, j’avais accumulé des vieux électroniques, des barquettes en styromousse, des pots de peinture, des piles vides, des ampoules, etc. Bref, ce printemps, j’ai décidé que le temps était venu d’aller faire ma première visite à l’écocentre.

Préparez-vous à travailler votre mémoire, car la personne à l’accueil vous dira où aller déposer tous les éléments dont vous voulez vous départir de façon responsable en vous spécifiant chacun des numéros des stations de dépôt qui concerne votre chargement. Ma première expérience s’est très bien déroulée. Je vous recommande fortement d’aller vous aussi y faire un tour.

Malheureusement, il y a des éléments qui ne vont ni dans le bac bleu, ni dans le bac brun, ni à l’écocentre. Dans ce cas, il nous reste le bac noir (poubelle) ou la collecte des gros encombrants. Toutefois, les dépotoirs débordent et des nouvelles demandes d’agrandissement sont en cours, car la quantité de déchets est toujours aussi astronomique. Si ne l’on veut pas que la terre devienne elle-même une poubelle géante, n’oublions pas de toujours réduire à la source et de faire des choix en incluant dans notre réflexion la fin de vie des objets.

Bonne réflexion, bon ménage du printemps et bonne visite à l’écocentre lavallois !


Écocentre p​​rincipal
1205, boulevard Dagenais Ouest

Prêt, pas prêt ? En harmonie avec la terre se métamorphose

En 2023, En harmonie avec la terre fait peau neuve après 5 ans d’existence. Vous pourrez maintenant constater un changement d’apparence afin de rafraîchir son look.

C’est aussi le moment de se renouveler en apportant de la nouveauté. C’est pourquoi, En harmonie avec la terre vous proposera à l’avenir un défi par mois afin de franchir de nouveaux pas selon diverses thématiques.

Voici votre premier défi :

Participez à une activité d’échange de vêtement ou échangez des vêtements entre ami(e)s ou membre de votre famille.

L’essayer, c’est l’adopter !

Serez-vous à la hauteur ? On vous met au défi. Prêt, pas prêt ?
C’est parti pour une nouvelle année un pas à la fois 😉

Suggestion de lecture

Je viens de terminer la lecture du livre de notre maire, Stéphane Boyer, intitulé « Des quartiers sans voitures » et je vous le recommande fortement.

Partout, et particulièrement en banlieue, la voiture est omniprésente.   Cela se comprend aisément lorsqu’on regarde comment les banlieues ont été conçues :  des ilots de maisons unifamiliales loin de tous services.

Et savez-vous combien coûte annuellement la propriété d’une voiture ?  On l’indique dans le chapitre portant sur les considérations financières :  pour une voiture entrée de gamme, toutes dépenses comprises (coût du véhicule, essence, plaque, entretien, réparations…) cela tourne autour de 7 000 $.  

Évidemment l’offre de transport en commun doit être élargie et le transport actif (à pied, à vélo…) doit être possible i.e. des services de proximité.

L’auteur nous explique concrètement les avantages que nous aurions à repenser l’urbanisme de nos villes et ils sont multiples.  Que ce soit les aspects financiers, sociaux, humains et évidemment environnementaux, nous en ressortirions gagnants.

Il nous donne aussi quelques exemples de villes, surtout européennes, où on trouve des quartiers à échelle humaine.

Il y a même un chapitre intitulé « comment passer à l’action » qui donne des suggestions pour y parvenir tout en invoquant que le principal frein à la réalisation de ce projet reste la réticence humaine au changement.  

Il ne s’agit pas d’interdire les voitures ou de culpabiliser les propriétaires de véhicules, mais d’être conscients du prix (économique, social, humain) que l’automobile coûte à la société.

En somme, ce que ça prend ce sont des élus audacieux et des citoyens engagés pour un futur meilleur à tous les niveaux !

Bonne lecture !

À Noël, n’oubliez pas la puissance des mots

Particulièrement à cette période de l’année, il est agréable de sentir que l’on est bien entouré, apprécié et aimé de notre famille, de nos ami(e)s et de nos collègues. Les cadeaux peuvent être bien accueillis, mais souvent les petits mots bien sentis réchauffent encore plus nos coeurs en ces jours d’hiver.

Un groupe de chercheurs d’Havard a monté une étude pour répondre à la question suivante : « Qu’est-ce qui nous garde en bonne santé et heureux tout au long de notre vie ? ». Après avoir questionné 724 hommes à tous les deux ans durant 75 ans, un élément fort qui ressort de l’étude est que « Les bonnes relations nous rendent plus heureux et en meilleure santé». Donc, qu’attendons-nous pour écrire des cartes de voeux à notre entourage afin de renforcer la qualité de nos relations. Ainsi, on sème un peu de bonheur en soi et en toutes les personnes à qui nos petits mots sont destinés, en plus d’économiser de l’argent (c’est une bonne chose avec l’augmentation actuelle du coût de la vie) en réduisant les cadeaux matériels (c’est une bonne chose pour la planète).

De mon côté, j’aimerais adresser un petit mot particulier à mes deux acolytes d’En harmonie avec la terre.

Cette année, on souligne la 5e année d’existence de notre blogue. Wow ! Comme le temps passe vite. Je suis tellement contente d’avoir croisé votre route Diane et Ariane et de partager mes valeurs environnementales avec vous. C’est toujours agréable et simple de collaborer ensemble sur nos différents projets. Au plaisir de poursuivre avec vous l’aventure. Merci les filles !

Chères lectrices et chers lecteurs, c’est à votre tour maintenant de commencer à semer du bonheur dans les coeurs de vos familles, de vos ami(e)s, de vos collègues, de vos voisins ou de votre communauté.

Joyeuses fêtes à tous !!!


Pour en apprendre plus sur l’étude sur le bonheur :

TED talk (Robert Waldinger: What makes a good life? Lessons from the longest study on happiness)

Choisir la Slow Life… portraits, conseils et solutions

Un article de Maya Lepage et de Magalie Patenaude

Après avoir survolé la Slow Life dans notre dernier article, voici des portraits d’individus inspirants, près de nous, qui choisissent de ralentir ou de simplifier un aspect de leur vie.

Ces choix, parfois modestes, parfois à contre-courant, toujours courageux, peuvent être inspirants si vous aussi vous avez le goût de changer de rythme pour trouver et maintenir un nouvel art de vivre. Ces personnes nous font connaître leur rythme de vie. Elles partagent avec nous leurs choix, leurs valeurs et les conseils et solutions qu’elles ont adoptés et qui peuvent vous aider dans vos propres réflexions.

Céleste 11 ans

  1. Quelle activité aimez-vous faire lentement ?
    Regarder tous les livres des rayonnages à la bibliothèque.
  1. Quelle activité aimez-vous faire rapidement ? 
    Les devoirs. Je commence à les faire dès que possible. J’aime quand tous mes devoirs sont terminés à temps.
  1. Dans quelle activité avez-vous le sentiment d’être pressé (école, maison, famille, loisir, autre) ?
    La remise des devoirs !
  1. Comment arrivez-vous à simplifier ou ralentir une activité ?
    Lorsque je pratique le piano. J’arrive à simplifier l’activité en choisissant des pièces qui sont assez simples. J’évite les pièces qui paraissent compliquées, même si je les aime.

    Je fais de la course à pied avec ma mère. Au début, j’ai essayé de courir au même rythme qu’elle, mais maintenant, je cours à mon propre rythme. Je vais la rejoindre, ou nous allons ensemble au parc, mais nous courrons à notre propre rythme.
  1. Merci de partager un conseil slow à donner aux lecteurs pour réussir à ralentir le rythme et se simplifier la vie.
    Ne pas se donner de trop gros défis afin de ne pas être bloqué. Choisir quelque chose qu’on aime. Choisir un défi simple, car quand le défi est relevé on est motivé à continuer, à trouver d’autres défis.

Cloé 25 ans

1. Quelle activité aimez-vous faire lentement ? 
J’aime me laver lentement, prendre le temps de profiter de ce moment de détente et de soins. J’aime aussi boire mon café lentement, lorsque j’ai le temps de manger et de me préparer sans stress. Commencer une journée par un moment calme (et à l’extérieur de préférence) m’aide à être plus relaxe.

2. Quelle activité aimez-vous faire rapidement ? 
J’aime faire mes courses rapidement, me sentir efficace dans ma checklist de tâches.

3. Dans quelle activité avez-vous le sentiment d’être pressé (école, maison, famille, loisir, autre) ? 
Je suis toujours pressée au travail (cinéma), je ne peux pas me permettre d’être lente.

4. Comment arrivez-vous à simplifier ou ralentir une activité ?
Je ralenti le rythme d’une activité en me donnant plus de temps que nécessaire pour la réaliser, par exemple en me levant plus tôt, en commençant l’activité à l’avance pour éviter de me presser.

5. Merci de partager un conseil slow à donner aux lecteurs pour réussir à ralentir le rythme et se simplifier la vie.
Je ne suis pas très SLOW dans ma vie, j’aurais bien besoin de conseils moi-même haha!! 🙂

Emie, 27 ans

1. Quelle activité aimez-vous faire lentement ? 
Cuisiner ! Ironiquement, avec toute la frénésie de la vie quotidienne, j’apprécie particulièrement prendre mon temps pour popoter en toute tranquillité. C’est un moment méditatif où je suis seulement concentré sur la tâche devant moi. Peu importe mon horaire, je privilégie toujours un bloc dans une journée à cet effet. Je trouve que nous sommes vraiment déconnecté.e.s de notre alimentation aujourd’hui et c’est en quelque sorte un moment sacré pour se réapproprier ce lien à la vie. 

2. Quelle activité aimez-vous faire rapidement ? 
Me déplacer ! Le plus court, le mieux. J’aime quand mes trajets quotidiens sont rapides. J’utilise mon vélo pour me rendre n’importe où, j’ai l’impression d’avoir le pouvoir d’aller au rythme désiré, il s’agit simplement de pousser plus ou moins selon le besoin 🙂

3. Dans quelle activité avez-vous le sentiment d’être pressé (école, maison, famille, loisir, autre) ?
Dans mes déplacements, dans les transitions. Devoir être à un endroit précis dans le temps me donne souvent la misère. J’oublie de respirer et c’est souvent le moment où le stress se fait le plus ressentir. Particulièrement en ville, le brouhaha est constant. Voir tout le monde s’activer comme M. Lapin dans Alice aux pays des merveilles est contagieux, dans le mauvais sens. 

4. Comment arrivez-vous à simplifier ou ralentir une activité ? 
Je crois que c’est en prenant le temps de faire un peu d’introspection. Si quelque chose me semble lourd et compliqué, j’essaie de comprendre pourquoi et de remettre en question la nécessité de la chose. Après, je crois que ça prend aussi un peu d’organisation pour rendre le tout agréable et organique.

5. Merci de partager un conseil slow à donner aux lecteurs pour réussir à ralentir le rythme et se simplifier la vie. 
Méditer ! Se concentrer sur sa respiration, ses sensations, observer ses pensées, aide vraiment à se recentrer. Même pas besoin que ce soit long, un petit 10 minutes suffit pour ressentir les bénéfices de cette pratique.

Julien, 33 ans  

  1. Parlez-nous d’un aspect de votre vie que vous avez ralenti ou simplifié.
    J’ai décidé de ralentir le traditionnel 5 jours de travail par semaine à 3 jours de travail par semaine. Ce n’est évidemment pas une décision facile à prendre. Cette décision doit être bien réfléchie, car ceci diminue évidemment le revenu familial, mais en retour, j’espérais augmenter ma qualité de vie personnelle et familiale. 
  1. Quels sont les éléments qui vous ont motivés à faire un changement de rythme de vie vers le slow (alimentation, éducation, travail, etc.) ?
    Ma motivation principale a été mes deux enfants qui sont encore jeunes (12 mois et 2 ans et demi). Cette période (de 0 à 5 ans) est précieuse et passe si vite que l’option de ralentir le travail s’est présentée logiquement afin de profiter de ces moments et de passer davantage de temps avec mes 2 enfants avant qu’ils rentrent à l’école. En étant en congé parental durant la première année de leur vie, nous avons vraiment eu l’opportunité d’en profiter au maximum et nous voulions allonger cette période et ce plaisir encore un peu. Ralentir le travail à 3 jours par semaine me permettait donc de passer 4 jours par semaine avec mes deux cocos. Un ratio qui nous semblait idéal, car aligné avec nos priorités tout en me permettant de garder un pied dans le marché du travail.
  1. Quel obstacle avez-vous rencontré lors de ce changement de rythme ? 
    Il y a plusieurs aspects qui pouvaient être un frein à ce changement de rythme. En voici la liste exhaustive:
  1. Il fallait que mon employeur accepte que je passe d’employé « Temps-plein » à un employé «Temps partiel». Heureusement, mon employeur a accepté sans problème.
  2. Il fallait que la garderie accepte aussi que les 2 enfants soient présents seulement 3 jours par semaine. Encore une fois, nous avons été chanceux, car la garderie a accepté, à condition que nous continuions à payer pour du temps-plein (5 jours par semaine pour les 2 enfants). La balle était donc dans notre camp.
  3. La diminution du nombre de jours travaillés allait évidemment diminuer le revenu familial.
  4. Il fallait que je m’assure que j’allais être bien et heureux dans cette nouvelle situation (i.e. moins de travail et plus de tâches familiales).

4. Parlez-nous d’une solution qui a été appliquée à l’obstacle rencontré ?
Pour les 2 premiers points, la solution a simplement été de demander et, à notre grande surprise, les réponses obtenues ont été positives. Mon employeur et la garderie ont tous les deux démontré une ouverture à ce ralentissement et ont été très compréhensibles. 

Concernant la diminution du revenu familial, vu que j’étais la personne avec le plus petit salaire et que je n’arrêtais pas complètement de travailler, l’impact était donc réduit. Nous avons seulement eu à s’asseoir et prendre le temps de balancer le budget en conséquence. Concernant le dernier obstacle (mon bien-être), la solution était d’être à l’écoute de mes sentiments lors de mon congé parental (4 mois) et de confirmer que c’était bel et bien dans cette direction (ralentir le travail) que je voulais aller. Cette décision de ralentir était aussi facilement réversible (ce qui enlevait par le fait même une certaine pression), car autant l’employeur que la garderie accepterait de reprendre 5 jours par semaine au besoin.

5. Lorsque vous changez de rythme dans un domaine de votre vie, avez-vous l’impression d’aller à contre-courant de la société, de votre communauté, amis, famille, etc. ? Si oui, avez-vous un exemple concret ?
Effectivement, j’ai vraiment eu l’impression d’aller à contre-courant de la société, car tout semble aller plus vite, tout le temps. Spécialement au travail, on semble toujours nous demander d’être plus rapide/efficace et la charge de travail à faire en peu de temps ne cesse d’augmenter. Notre société de consommation semble aussi valoriser le fait d’acheter et de dépenser toujours plus, et pour se permettre autant de dépenses, nous devons évidemment gagner plus d’argent et ainsi travailler plus. Le fait de ralentir le travail ne semblait effectivement pas «fitter» dans le moule sociétal actuel. 

6. Merci de partager un conseil slow avec les lecteurs pour réussir à ralentir le rythme ou se simplifier la vie.
À chaque fois que j’ai discuté de mon ralentissement avec mon entourage, la grande majorité m’ont dit qu’ils admiraient la décision, qu’ils me soutenaient et qu’ils feraient pareil s’ils pouvaient se le permettre. Beaucoup d’individus semblent donc pris dans le tourbillon de l’accélération. Cela peut même sembler une fatalité, une obligation. La société de consommation a sans aucun doute une grande emprise et une grande influence. Aller toujours plus vite et dépenser plus est en soi attrayant, surtout quand tout le monde semble faire ainsi. Mon conseil serait donc le suivant: Il est essentiel de minimalement prendre le temps de réfléchir à ses valeurs/priorités et de s’assurer qu’on ne passe pas à côté d’une des plus belle période de sa vie. Il ne faut pas hésiter à ralentir même si tout le monde ne semble pas aller dans la même direction. Ce n’est pas le choix des autres, c’est votre choix, c’est votre vie. Comme l’a si bien dit Gandhi : Nous avons mieux à faire de la vie que d’en accélérer le rythme.

Marie-Claude 57 ans

  1. Parlez-nous d’un aspect de votre vie que vous avez ralenti ou simplifié.
    J’ai ralenti mon rythme au quotidien de façon générale. Je faisais du sport amateur, mais d’assez haut niveau qui prenait beaucoup de mon temps.  J’ai décidé, après 15 ans, de ralentir la cadence.  Je fais toujours du sport, mais plus raisonnablement. Au niveau du travail, je suis travailleur autonome donc à mon compte et travaille beaucoup sans compter les heures. J’ai décidé de réduire la charge de travail.
  2. Quels sont les éléments qui vous ont motivés à faire un changement de rythme de vie vers le slow (alimentation, éducation, travail, etc.) ?
    Une séparation et un déménagement qui m’ont amené vers un lieu en nature, face à une rivière et très paisible. Ceci a entraîné beaucoup de changements dans ma façon de vivre.  Nous sommes autonomes au niveau de l’eau, nous avons un jardin et des poules.  Nous regardons la nature changer chaque saison. 
  3. Quel obstacle avez-vous rencontré lors de ce changement de rythme ?
    L’énergie de l’adrénaline qui était moins présente et je me suis retrouvée avec beaucoup de temps.  J’éprouvais de la difficulté à m’arrêter. Je me suis sentie coupable de travailler moins.
  4. Parlez-nous d’une solution qui a été appliquée à l’obstacle rencontré ?
    Commencer à faire du yoga et marcher juste pour observer la nature sans but précis. Décider de travailler 4 jours/semaine le plus possible.
  5. Lorsque vous changez de rythme dans un domaine de votre vie, avez-vous l’impression d’aller à contre-courant de la société, de votre communauté, amis, famille, etc. ? Si oui, avez-vous un exemple concret ?
    J’ai l’impression d’aller à contre-courant par rapport à mon travail. La performance étant toujours valorisée, c’est difficile de choisir de travailler moins.
  6. Merci de partager un conseil slow avec les lecteurs pour réussir à ralentir le rythme ou se simplifier la vie.
    Juste s’arrêter et prendre le temps de respirer. Aller se promener dans la nature. S’arrêter et se poser la question à savoir si notre vie nous convient là maintenant plutôt que d’être dans un tourbillon sans fin.

    Ces solutions me procurent une paix intérieure et une meilleure connexion avec ce qui m’entoure.  Je suis plus attentive aux personnes autour de moi, aux sensations des éléments de la nature sur mon corps et mon esprit et ça m’apporte beaucoup de calme. M’arrêter me force à porter un regard nouveau sur ce qui m’entoure et remarquer plein de choses auxquelles je n’aurais jamais porté attention.

Conclusion et remerciements !

Un gros merci à tous nos participants d’avoir si gentiment accepté de partager leur tranche de vie et leurs précieux conseils ! En résumé, Céleste, Cloé, Emie, Julien et Marie-Claude nous conseillent de s’arrêter un instant et de prendre le temps de respirer, de méditer, de se concentrer sur notre respiration, sur nos sensations, sur nos pensées, de s’alimenter en pleine conscience, de prendre soin de soi…et de réfléchir à nos valeurs, à nos priorités, à nos défis et à notre vie. Est-ce que celle-ci nous convient telle qu’elle est actuellement ?

Finalement, on vous invite également à partager une tranche de votre vie et à partager aussi vos solutions et vos conseils slow. Tous gestes, toutes personnes peuvent être source d’inspiration. On s’entraide, lentement, mais sûrement…

Choisir la Slow Life…

Un article de Maya Lepage et de Magalie Patenaude

Est-ce qu’il vous arrive de penser à la qualité du temps dans votre vie ? À quelle allure allez-vous ? Suivez-vous votre rythme naturel ? Collectivement, ou individuellement, de nombreuses personnes choisissent de ralentir ou de simplifier leur vie. Nous vous présenterons le mouvement slow ou ralentisme, et la simplicité volontaire. Enfin, nous présenterons des sources et ressources pour vous inspirer et aller plus loin.

Nous vivons actuellement dans une société obsédée d’en faire toujours plus dans le moins de temps possible et cela va trop loin, car même une réaction immédiate prend trop de temps. Nous sommes maintenant globalement intolérants et impatients dans nos vies. 

On a oublié comment apprécier le moment présent… On a oublié comment faire une chose à la fois… On a oublié l’art de ne rien faire… Pourquoi sommes-nous toujours pressé déjà ? Parfois pour continuer dans cette voie du culte de la vitesse, on dort moins, on prend des médicaments ou même de la drogue ; bref, on pousse notre corps trop loin, soit bien au delà de nos limites. Donc, peut-être que la vitesse n’est pas toujours la solution.

Nous avons le choix de ralentir ou de simplifier notre vie. Il existe de nombreuses personnes qui ralentissent ou qui simplifient leur vie avec succès et de manière durable. Ce choix individuel s’inscrit dans un mouvement collectif plus ou moins organisé. Le choix de ralentir s’inscrit dans le mouvement slow. Le choix de simplifier un aspect de la vie, s’inscrit dans la simplicité volontaire. 

Le mouvement slow a pris naissance dans les années 80 en Italie lorsque Carlo Petrini, journaliste gastronomique, a créé le slow food en réaction à l’arrivée du fast-food en Europe. L’objectif principal était de ralentir le rythme pour mieux apprécier, d’honorer le labeur des artisans et les fruits du terroir. Inspirés par le slow food, l’écogastronomie, d’autres individus se sont regroupés ou ont proposé des solutions pour ralentir le rythme au travail, à l’école, dans les transports, etc. Le mouvement slow, ou ralentisme, a essaimé; il a pris de l’ampleur et touche actuellement de nombreuses sphères de notre vie. La philosophie commune est de trouver l’équilibre entre la vitesse et la lenteur. Il n’est pas nécessaire de sortir du monde moderne pour retourner à une ère pré-industrielle, comme il est possible de le croire et l’idée globale n’est pas non plus d’être en guerre à la vitesse, mais bien de contrôler le rythme de notre propre vie et d’aller à la bonne vitesse, soit au « tempo giusto » selon nos besoins pour s’épanouir et être plus heureux.

On peut adhérer au mouvement dans son ensemble, le slow life, ou dans certains domaines uniquement. 

 Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le livre Éloge de la lenteur, dans lequel le journaliste canadien Carl Honoré présente en détails plusieurs sphères énumérées dans lesquelles le mouvement slow a pris de l’ampleur. 

Le slow et la simplicité sont distincts en théorie, mais s’entremêlent souvent dans nos vies. La simplicité volontaire consiste à réduire sa consommation de biens en vue de mener une vie centrée sur des besoins essentiels, ni superflus, ni matériels. Pour y arriver, les adeptes de ce mode de vie choisissent généralement de travailler moins. Ainsi, ils évitent la surconsommation et profitent différemment de la vie. Ce faisant, ils se mettent souvent à ralentir le rythme de leur vie. 

Toutefois, certains demeurent très actifs, très performants à leur manière. La simplicité volontaire n’est donc pas obligatoirement ou nécessairement un mode de vie plus lent, mais de nombreux adeptes de la simplicité volontaire choisissent aussi de ralentir. 

Pour avoir un exemple de parcours de simplification qui s’échelonne sur un an, vous pouvez consulter le livre intitulé « À Go, on ralentit » de Madeleine Arcand et Maxime Morin qui nous aident à nous reconnecter à l’essentiel et à trouver notre propre rythme.

On vous souhaite de trouver votre rythme à vous ; bonne introspection !

Restez à l’affût : à venir dans notre prochain article, des exemples inspirants par le biais de portraits d’individus, près de nous, qui choisissent de ralentir ou de simplifier un aspect de leur vie.



Références et sources d’inspiration

LIVRES 

Nous avons consulté des dizaines de livres empruntés en bibliothèque. Voici ceux que nous avons lus en entier et qui nous semblent éclairants, inspirants, originaux, complets… Bref, voici  nos coups de cœur !

À Go, on ralentit : 12 mois pour se reconnecter à l’essentiel par Madeleine Arcand et Maxime Morin

https://www.leslibraires.ca/livres/a-go-on-ralentit-petit-guide-madeleine-arcand-9782761952620.html
Madeleine Arcand et Maxime Morin donnent à travers ce livre, d’autres exemples inspirants, des conseils supplémentaires et même un parcours de simplification qui s’échelonne sur un an. Leur objectif est de nous aider à trouver notre propre rythme. Trois chapitres coup de cœur : Désencombrer son espace, savoir s’arrêter et l’hyperconnexion.

Éloge de la lenteur, par Carl Honoré
https://www.babelio.com/livres/Honore-Eloge-de-la-lenteur/1174801

L’art d’être immobile, par Pico Iyer
https://www.leslibraires.ca/livres/l-art-d-etre-immobile-pico-iyer-9782501111607.html

Pico Iyer pousse la logique du ralentisme à son extrême en proposant de demeurer simplement immobile. Un livre bref, mais dense, qui présente une voie accessible à sonder, un paysage intérieur à explorer, tranquillement.

Vivre simplement, Elisabeth Simard
https://www.leslibraires.ca/livres/vivre-simplement-elisabeth-simard-9782897583644.html

Un régal pour les yeux, le livre écrit et mis en images par Elisabeth Simard propose des réflexions originales et pondérées et des conseils utiles, choisis avec parcimonie, mais touchant plusieurs aspects de la vie familiale quotidienne.

Par ailleurs, elle utilise différents médiums : publication, Instagram et son blog Ruban cassette. Elle y parle de différents aspects de la simplicité et du ralentissement de la vie quotidienne. 

Hygge : l’art du bonheur à la danoise, par Louisa Thomsen Brits https://www.leslibraires.ca/livres/hygge-l-art-du-bonheur-a-louisa-thomsen-brits-9782221196465.html

Louisa Thomsen Brits décrit en profondeur le concept du hygge qui s’apparente à la simplicité volontaire et au ralentisme. Un livre qui développe une explication nuancée et suffisamment claire de cet art de vivre exotique.

RÉSEAUX SOCIAUX

https://www.instagram.com/maximemorinm/?utm_source=ig_embed&hl=fr

https://www.instagram.com/rubancassette/?hl=fr


VIDÉOS 

In Praise of Slowness Ted Talk, Carl Honoré : https://www.ted.com/talks/carl_honore_in_praise_of_slowness

The Art of Stillness Ted Talk, Pico Iyer : https://www.ted.com/talks/pico_iyer_the_art_of_stillness

À go, on ralentit :
https://www.youtube.com/watch?v=OuNXSBfY5f0

SITES

SlowFood Canada
La branche canadienne du mouvement initié en Italie par Carlo Petrini. https://slowfood.ca/

Podcasts 

Ruban cassette
Le podcast d’Elisabeth Simard en français, avec quelques épisodes de lecture en anglais, dans lequel elle explore diverses facettes de la lenteur et de la simplicité au quotidien. Son sujet de prédilection est le Slow parenting

http://rubancassette.com/podcast

The Slow Home Podcast

https://www.slowyourhome.com/the-slow-home-podcast

Podcast en anglais d’un couple australien de plus de 300 épisodes couvrant une multitude de sujets entourant le slow living au quotidien. Chaque épisode est présenté en détail dans leur site web ce qui facilite la recherche et la sélection avant de plonger dans l’écoute du podcast. La forme varie, mais les épisodes présentent généralement une entrevue avec une personne inspirante.

Maladie grave

Combattre une maladie implique des sacrifices, des douleurs, des changements, des perturbations, des pertes financières, bref une panoplie de conséquences non désirées.   La vie du malade et de son entourage est bouleversée lorsque survient une maladie grave.  Cependant, on s’unit, on s’entraide, on s’épaule, on s’encourage et ensemble on accepte de passer au travers ce processus difficile.   Quand le médecin nous suggère d’arrêter de fumer, d’arrêter de boire, de mieux s’alimenter, de se reposer, etc… on l’écoute.  On veut guérir.  Et pourquoi tout ça ?  Parce qu’une vie est précieuse, elle est sans prix.

On peut certainement comparer la lutte contre les changements climatiques à une maladie grave.  Et comme n’importe laquelle d’entre elles, le chemin vers une certaine guérison ne se fera pas sans heurts.  À ce stade, les experts le disent, la maladie est trop avancée pour espérer une guérison complète.

Nous resterons avec des séquelles : fonte des glaciers, îles submergées, perte de biodiversité, changement des écosystèmes, réchauffement des océans, décès, perte d’oxygène, etc.

Face à la crise climatique on agit exactement comme si la maladie grave avait atteint un quidam, quelqu’un qui nous est inconnu, qui est loin de nous, qu’on ne connait ni d’Adam ni d’Ève.  Bref cela ne nous concerne pas.  On continue notre chemin sans rien faire.

Pourtant sur cette planète où nous sommes, qui peut nous paraître bien grande, nous sommes tous reliés. Quelqu’un tousse à Wuhan en Chine et cela a des répercussions jusqu’ici. 

Pourquoi alors hésitons-nous à entamer le traitement choc ? Pour continuer de rouler seul dans son VUS, de faire son voyage annuel en avion, de manger autant de viande, de consommer sans fin, de vivre au-dessus des moyens de la Terre comme nous le faisons depuis plusieurs décennies maintenant.

Nous ne sommes pas prêts à sacrifier nos vies de Nord-Américains chanceux d’être nés ici.   On agit comme des enfants nés dans la ouate, des enfants gâtés.   Et nos élus comme des parents irresponsables qui continuent de répondre à nos moindres désirs pour conserver notre amour.

Alors la maladie progresse et bientôt, si on n’ose rien d’audacieux, elle deviendra incurable. 

À nous d’y voir lors des élections du 3 octobre.  Osons voter pour le climat.

Lectures estivales

Quoi de plus agréable l’été que de s’étendre sous un parasol avec un bon livre ?  Voici donc quelques-unes de mes suggestions :

Que faire ? :  du désespoir à l’action, sauvons la planète / Jane Fonda

Cette grande dame du cinéma est très inspirante par toutes les actions qu’elle a menées au cours de sa vie.   La lecture de ce livre donne envie de se mettre en action.

Trop, c’est comme pas assez :  réflexion sur l’argent, le temps, la liberté et le bonheur / Mylène Gilbert-Dumas

Je connaissais cette autrice pour ses romans historiques et je dois dire que ce livre, édité en 2021, m’a grandement plu.   Il est où le bonheur, il est où se demande-t-on ?   Très souvent dans ces choses qu’on qualifie de « petites ».

Ville contre automobiles : redonner l’espace urbain aux piétons / Olivier Ducharme

Une belle réflexion sur la place que l’on fait à l’automobile dans nos vies.  La voiture est en somme un objet devant nous servir à nous déplacer d’un point à un autre, rien de plus.   L’être humain est relégué au second plan derrière ce tas de ferraille.   Cela tend-il à changer peu à peu (le REV – réseau express vélo- à Montréal en est un bel exemple).

Génération marteau : en route vers l’autonomie manuelle / Stéphanie Lévesque

Ce livre destiné aux jeunes (enfants et ados) vise à les mener vers une certaine autonomie.   Pourquoi ne pas les initier jeunes à utiliser différents outils et les rendre ainsi moins dépendants de la consommation – on peut souvent réparer au lieu d’acheter à nouveau.   Apprenons leur la débrouillardise !

Manuel de la transition : de la dépendance du pétrole à la résilience locale /Rob Hopkins

Paru en 2010 ce livre est toujours d’actualité.  Rob Hopkins est le fondateur du réseau des villes et territoires en transition.

Demain le Québec :  des initiatives inspirantes pour un monde plus vert et plus juste

Comme le titre l’indique on y fait mention de nombreuses initiatives québécoises.  Excellent livre pour contrer l’écoanxiété.

Et voici aussi quelques suggestions de films :

  • Minimalism : a documentary about the important things  (version anglaise)
  • Our planet / Alastair Fothergill and Keith Scholey (version anglaise)
  • Survivre au progress /Mathieu Roy et Harold Crooks
  • Une vérité qui dérange
  • Planète bleue
  • La terre vue du cœur

Tous ces documents sont disponibles dans le réseau des bibliothèques de Laval.  Inutile d’aller dépenser…

Bonne lecture !

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