En harmonie avec la terre

Citoyennes lavalloises en action

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Misère, j’en ai beaucoup trop !

Mai, quel mois agréable ! Les parfums de la nature commencent à nous chatouiller les narines, les doux rayons du soleil viennent caresser notre épiderme, les manteaux et mitaines retournent se reposer au fond des placards tandis que nos orteils sont heureux de leur liberté retrouvée.

Mai, c’est aussi le moment où l’on commence à remettre nos doigts dans la terre, où l’on retrouve nos vivaces qui timidement se pointe le bout de la tige et nos arbustes dont les branches se couvrent de tendres bourgeons.

Mai rime aussi avec potager.   Nos semis qui croissent depuis quelques semaines sont fébriles d’être repiqués au grand air pour pouvoir mieux s’épanouir.   C’est souvent à ce moment qu’on réalise que : « Oh là là ! J’ai planté beaucoup trop de semences. Que vais-je en faire ?  Ce serait bien dommage de les perdre.»  

C’est ainsi presque tous les ans; dès février le jardinier-maraîcher qui sommeille en nous, dans une fougueuse hâte de voir la vie pousser sous ses yeux, enfouit, sans calculer, beaucoup trop de graines sous le terreau, les hydratent, les examinent presqu’à la loupe quotidiennement pour s’émerveiller et crier victoire dès qu’un lilliputien point vert se fraye un chemin entre les particules de vermiculite et de tourbe.   Ah !  Que faire ?  C’est là qu’entre en jeu le partage, l’échange, le don.  

Tadam ! Pour la 2e année consécutive, la Semaine Lavalloise du don de plantes est maintenant lancée.    Son succès de l’an passé a dépassé nos espérances.   Beaucoup d’échanges et de dons de semis, de plants, de vivaces, de petits arbustes ou arbres, se sont faits pour notre plus grand plaisir.  

Ces échanges comportent les très nombreux avantages que voici :

  • Les plantes coûtent cher et avec l’inflation qui nous fait la vie dure, les échanges nous permettent d’économiser un peu;
  • C’est aussi un bon moyen d’essayer de nouvelles espèces ou cultivars;
  • Cela nous permet de faire de belles rencontres avec des gens sympathiques;
  • Les vivaces doivent être séparées de temps à autre.   Au lieu d’en disposer dans le compost ou (sacrilège !) dans les poubelles, pourquoi ne pas en faire profiter quelqu’un d’autre.

Nous vous invitons donc à adhérer au groupe J’ai du vert à donner pour participer aux échanges et BONNE SAISON DE JARDINAGE !

Végétation : Montrons l’exemple et inversons la tendance

Laval est en plein essor et ces jours-ci, j’ai remarqué que beaucoup de zones boisées en bordure d’autoroute disparaissent à vitesse grand «V» pour se transformer en zone commerciale ou industrielle avec très peu d’arbres ou d’arbustes et encore beaucoup trop de béton et d’asphalte.

La végétation reste le moyen le plus efficace de lutter contre les îlots de chaleur et à Laval, nous avons encore beaucoup à faire pour montrer l’exemple et inverser la tendance.

Source: carte interactive des îlots de chaleur et de fraicheur urbains créé par l’INSPQ et le CERFO selon les données suivantes Ilots de chaleur/fraicheur urbains et température de surface 2012

Il a été démontré que le gazon est peu efficace et que l’on a tout à gagner à planter des arbustes ou des arbres pour transformer notre environnement et pour limiter le réchauffement en période estivale.

Donc, transformons tous en coeur nos zones gazonnées en plates-bandes géantes remplies de végétations basses : comestibles, fleuries ou médicinales. Imaginez une ville où chaque terrain résidentiel ou commercial aurait aussi une vocation autre : un jardin de fruits et de légumes pour nourrir hommes, femmes et enfants, un jardin fleuri pour les divers pollinisateurs, un jardin de plantes médicinales pour guérir tous et chacun, etc.

Les plantes basses sont mieux que le gazon (et on peut dire que ce n’est pas ça qui manque à Laval hihi), mais les arbres sont encore beaucoup plus efficaces pour réduire la température de quelques degrés. Comme c’est joli une rue bordée d’arbres matures et comme c’est rafraîchissant en pleine canicule. Allez marcher sur une rue bordée d’arbres matures et une autre sans arbres en pleine canicule et vous allez voir que la différence est GIGANTESQUE.

Alors, qu’attendons-nous pour planter des arbres partout où il y a de l’espace ? On coupe et on coupe encore, mais on ne plante pas encore assez vite.

C’est le moment de montrer l’exemple :

  • Vous êtes un(e) citoyen(ne) lavallois(e) et désirez planter un nouvel arbre sur votre terrain; une subvention de maximum 75 $ de la Ville de Laval peut potentiellement vous être offerte sur vous respectez certaines conditions.
  • Vous êtes propriétaire de terrain lavallois et désirez créer un aménagement d’arbres et d’arbustes; un soutien financier pouvant aller jusqu’à 50 % peut potentiellement vous être offert par le biais du Programme Île en vert de l’OBNL CANOPÉE.
  • Vous voulez contribuez davantage, devenez bénévole pour planter des arbres et des arbustes sur le territoire lavallois.

Créons ensemble un Laval tout en vert : 1 . 2 . 3 GO on plante !


Des bons coups de la Ville de Laval :

Des liens supplémentaires pour vous inspirer et mettre les mains à la pâte :

Incroyables Comestibles: une ville-jardin à notre portée!

jardin d'incroyables comestibles

Aimeriez-vous pouvoir récolter fruits, légumes et fines herbes sur les terrains avant de vos voisins tout en prenant votre marche quotidienne?  Que diriez-vous de créer de l’abondance et d’utiliser vos terrains de façade à leur plein potentiel en y faisant pousser de la nourriture?  C’est ce que propose le mouvement des Incroyables Comestibles. Le mouvement citoyen mondial né en 2008 à Todmorden en Angleterre vise à obtenir une certaine autonomie alimentaire et une alimentation locale, saine et accessible à tous (gratuite!!). Ce mouvement a été repris dans plusieurs villes du Québec dont, entre autres, Montréal, Victoriaville et, bien sûr, Laval.

L’année dernière, je me suis laissé tenter. Comme d’habitude, j’avais fait pousser beaucoup trop de plants de tomates (grâce à un excès d’enthousiasme pour les semis qui revient invariablement à chaque printemps… 😊).  J’en ai planté 4 sur mon terrain avant, non loin de la rue, avec une petite pancarte faite maison (une planche de bois au bout d’un piquet) sur laquelle il était écrit au marqueur: «Tomates à partager, servez-vous, c’est gratuit» et la mention «Incroyables comestibles» au bas de la pancarte. Rien de très complexe.

Au début, je regardais par ma fenêtre pour voir qui allait oser prendre une tomate!  Quelle excitation! (Chacun ses passe-temps🙃) J’ai été agréablement surprise de la réaction des gens. Je n’ai eu que des bons commentaires et des sourires, aucune plainte. Les enfants qui revenaient de l’école me remerciaient en se cueillant des tomates. J’ai rempli un sac de tomates à un monsieur dans le besoin qui vivait avec sa mère et une dame m’a encore remerciée la semaine dernière! Un couple (que j’ai aperçu «par hasard») est même venu tailler mes plants à la fin de l’été pour que les tomates restantes mûrissent plus vite! En plus de nourrir les gens, les incroyables comestibles nourrissent nos relations avec notre voisinage. Cela créé des liens. 

Cette année, pas question de mettre seulement des tomates en incroyables comestibles à l’avant.  Je mets le paquet! Haricots, fines herbes, salades, bettes à carde arc-en-ciel (C’est beau en plus.), choux kale et Tatsoi, fleurs comestibles et peut-être davantage seront à l’honneur devant chez moi. Je cherche encore d’autres idées de fruits et légumes à y mettre qui se prêtent bien à un potager en libre service. Auriez-vous des suggestions ? Avez-vous déjà un potager en libre service en façade de votre maison? Si oui, envoyez-nous des photos et dites-nous quelles plantes vous faites pousser! Tous ensemble, créons une ville-jardin!

https://icquebec.org/

Incroyable Comestibles de Laval sur Facebook https://www.facebook.com/groups/856816621349760

http://lesincroyablescomestibles.fr/canada/

Une toute première grainothèque à Laval

Ça y est !   Nous aurons à Laval un tout premier endroit où nous pourrons aller chercher des semences de fruits, de fleurs, d’herbes mais surtout de légumes de toutes sortes.

Ce projet pilote mis sur pied par Le Collectif Écorécoltes, en partenariat avec La Bibliothèque Sylvain-Garneau, se trouve à cette même bibliothèque.  Vous pourrez y consulter un catalogue et «emprunter» un maximum de 4 enveloppes de semences par semaine (avec un maximum annuel de 16).   Vous devez être un usager du réseau des bibliothèques Lavalloises et posséder votre carte Avantages Laval.

Une grande variété de semences sera disponible mais évidemment une grainothèque ne pourra jamais contenir tout ce qui existe, les variétés étant beaucoup trop nombreuses.   Dans la grande majorité, il s’agit de dons offerts par différents semenciers de même que des semences récoltées dans les jardins d’Écorécoltes.

En fin de saison, il vous sera même possible de venir porter vos propres semences que vous aurez récoltées dans votre jardin.  Parce que vous l’aurez compris, une grainothèque fonctionne selon un principe semblable à une bibliothèque, c’est-à-dire qu’on peut y «emprunter» et redonner pour ainsi favoriser les échanges.

Les semences disponibles, tout comme celles que vous donnerez, doivent répondre aux critères que voici :

  • Être biologiques, si possible;
  • Être à pollinisation libre idéalement (semences non hybrides);
  • Comporter le nom de la plante (ex : tomate) et si vous le connaissez le cultivar (ex : Cœur de bœuf);
  • De plus, on désire des semences de 5 ans et moins idéalement, il faut donc indiquer l’année de la récolte sur les dons que vous ferez.

On nous indique que si l’expérience est concluante la grainothèque pourrait se multiplier graduellement aux autres bibliothèques Lavalloises.

Ne serait-il pas fantastique de voir pousser des potagers urbains partout sur le territoire Lavallois !   Et en 2022, fort probablement, les potagers en façade seront permis.

Tous ensemble, faisons de Laval un grand potager urbain !  

2022 : Courageux et ambitieux

Une nouvelle année s’amorce et c’est le moment de faire des souhaits, des résolutions et de réfléchir à l’avenir… À l’avenir de qui ? Et bien, de nous tous sur cette belle planète bleue.

© Daniel Olah

À très court terme, tous nos efforts des dernières années étaient principalement au niveau du domaine de la santé pour réussir à sortir de cette pandémie. Toutefois, à moyen terme, nous n’aurons pas seulement des problèmes de santé; il s’agira plutôt de la survie de l’espèce humaine.

Pour tous les êtres vivants de cette planète, je souhaite que 2022 soit Kai-ros qui signifie : Le temps opportun et décisif.

Le temps opportun pour quoi exactement ?

  • Pour ACCEPTER l’état actuel de notre environnement;
  • Pour être AMBITIEUX et ajouter ou remettre au plus vite l’environnement à nos priorités;
  • Pour se RELEVER les manches et mettre les bouchées doubles;
  • Pour TROUVER et APPLIQUER dès maintenant des propositions concrètes et rassembleuses afin d’inverser la tendance .

Le temps décisif pour quoi exactement ?

  • Pour la TRANSITION verte dans tous les domaines. Avant chaque action posée, on devrait toujours réfléchir à l’impact de celle-ci sur les 7 prochaines générations à venir.
  • Pour CHANGER les lois afin de protéger notre environnement; notre maison. En 2022, il y aura les élections provinciales et l’environnement ne devrait pas être uniquement une thématique parmi les autres sujets dans les débats. Nos politiciens devraient l’inclure partout et en faire leur cheval de bataille. Rappelons-nous la marche historique pour le climat qui a rassemblé environ 500 000 personnes à Montréal le 27 septembre 2019 et demandons à nos dirigeants des actions concrètes et pas uniquement de belles promesses.

Les bouleversements climatiques catastrophiques augmentent d’année en année : déluges, feux de forêts, chaleurs accablantes, grands froids, tornades, etc. Si vous désirez avoir une idée concrète de ce qui pourrait arriver dans les prochaines années, n’hésitez pas à aller simuler le tout sur le site ceclimatnexistepas.com. Lorsque l’on voit son chez soi bouleversé par les changements climatiques, on a tendance à prendre la situation beaucoup plus au sérieux et cela nous pousse à agir.

Résolution 2022 :

Agissons tous ensemble et positionnons l’environnement dans toutes nos décisions et au coeur de l’action. Soyons courageux et ambitieux vers la transition.

Toi, citoyen.ne, tu peux faire la différence

D’office je vous avise que mon sujet du jour n’est pas très sexy :  LES ÉLECTIONS MUNICIPALES.

Mais pourquoi les « municipales » ? Parce que c’est le palier de gouvernement le plus près de nous, celui où notre pouvoir de voir changer les choses s’avère le plus grand. Les conseillers municipaux sont près de nous, ils sont généralement disponibles et il nous est possible aussi d’assister mensuellement aux séances du Conseil de ville et d’y poser nos questions.

La rue, le quartier, la ville où on habite devrait être un endroit où on se sent bien et où la parole de chacun compte.  Il est évident que tout n’est jamais parfait et que chaque décision prise par nos élus ne plaira jamais à tous.  Ainsi va la vie.

Cependant, si je ne m’informe pas, si je ne m’implique pas, si je n’émets pas mon opinion et mes propositions de solutions, il y a fort à parier que je continuerai de me plaindre de ceci ou de cela ad vitam aeternam.  (Note :  Lors des élections municipales de 2017 seulement 36,3% des Lavallois ont exercé leur droit de vote.  La moyenne québécoise, pas très élevée non plus, fut de 44,8%).

Un des enjeux qui devrait tous nous préoccuper est la survie de notre espèce.   Parce que c’est de cela dont il est question lorsqu’on parle d’environnement.   La planète survivra très bien (et fort probablement mieux) sans nous.   On doit donc se faire entendre maintenant. On aurait dû le faire beaucoup plus tôt mais l’humain étant humain, il attend toujours d’être face au mur avant de réagir.   Cette fois cela pourrait nous jouer un très mauvais tour à nous, mais surtout à nos enfants et à ceux qui suivront.  

Ma collègue Magalie suggérait dans son dernier texte de rester dans l’action face à l’inaction de nos sociétés, je vous incite donc tous à exercer votre droit de vote le 7 novembre prochain. Voilà la toute première action que l’on peut poser. D’ici là, questionnez vos élus, lisez leur programme, soumettez-leur vos désirs et suggestions. La municipalité appartient à ses citoyen.ne.s, ils ont forcément droit de parole.    Prononcez-vous en grand nombre.

P.S.   En terminant, si vous manquez de motivation je vous invite à lire mon texte de septembre 2018 qui vous parle de mon « cheminement » face à la politique.

Être écolo et garder espoir


Après quelques mois de pause estivale, nous revoici avec un nouvel article 😉


Avec les chiffres alarmants du dernier rapport du GIEC déposé le 9 août 2021 et les catastrophes naturelles qui s’accumulent : vents violents, tornades, canicules, inondations, feux de forêt et plus encore, il y a de quoi devenir éco-anxieux et même dépressif. Toutefois, « Comment rester écolo sans finir dépressif ? » C’est le titre d’un livre qui a récemment capté mon attention. Excellente question, vous ne trouvez pas ?

J’ai emprunté ce dernier et je vous avoue franchement, que j’ai sauté une grosse section, pour aller directement à la section positive, car je ne veux pas me mettre la tête dans le sable, mais cela ne donne rien non plus de finir dépressive en lisant tous les éléments alarmants en bloc. Donc, comment garder ESPOIR en l’avenir pour nous et surtout pour les futures générations tout en restant écolo ?

En un mot : ACTION. Nous connaissons la situation de notre planète aux ressources limitées et l’objectif principal est clair : il faut limiter le réchauffement climatique à +1,5 degrés Celsius. Nous avons encore la possibilité selon les scientifiques d’inverser la tendance pour nous permettre de ne pas foncer tout droit dans le mur de notre propre extinction. Il est temps de passer à l’action et d’innover au maximum dans tous les domaines. Il n’y a pas de petits gestes. L’action permet de calmer l’esprit et d’avoir par la suite celui-ci en paix lorsqu’on se dit que l’on a fait de notre mieux pour freiner la tendance.

Quoi que vous pensiez et croyiez pouvoir faire, faites-le ! L’action porte en elle la magie, la grâce et le pouvoir.

Goethe

Trois autres éléments aident à renforcer l’espoir :

  1. Regroupez-vous. On peut parler d’un groupe à partir de deux personnes. C’est toujours plus encourageant de passer à l’action à plusieurs pour se motiver et s’encourager. Donc, entourez-vous de votre famille, de vos ami(e)s, de collaborateurs, de collègues ou de personnes qui ont des valeurs similaires aux vôtres. Nous sommes plus forts tous ensemble. Vous avez envie de faire partie d’En harmonie avec la terre ? N’hésitez pas à nous écrire.
  2. Rapprochez-vous de votre environnement. Renforcez le lien que vous avez avec la nature. Nous ne sommes pas un être vivant à part. Depuis trop longtemps, ce lien a été fragilisé et il est temps de revenir aux sources. Ne vous gênez pas pour donner des câlins aux arbres, pour aller vous promenez en forêt et plus encore. Plus nous ne formerons qu’un avec notre environnement et plus nous voudrons le sauver et par la même occasion nous sauver. Vous avez envie de planter des arbres ? Devenez bénévoles auprès d’organismes tels que PlantAction, Canopée et plus encore… Voici un exemple inspirant de citoyens qui passent à l’action 🙂
  3. Restez dans le positif. Nous avons toujours le choix de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Sans voir tout en rose, accrochez-vous au maximum aux éléments positifs et n’oubliez pas d’aimer, de rire, de faire la fête, car c’est par le plaisir et la célébration que l’action se concrétise plus rapidement et simplement. Vous avez envie de rester positif ? À tous les jours, écrivez trois éléments positifs de votre journée qui se termine.

Finalement, après ma phase un peu dépressive face à l’inaction de nos sociétés par rapport à la crise environnementale, mon côté écolo est toujours là et celui-ci me pousse à passer encore plus à l’action pour garder espoir. Et oui, des actions personnelles pour montrer l’exemple et créer le plus possible de déclics dans mon entourage afin d’ouvrir les yeux sur la situation actuelle et l’urgence d’agir. Aussi, des actions collectives pour faire avancer les choses plus rapidement et rester motivée. Enfin, des actions de société pour modeler l’avenir de demain et garder espoir en la vie sur cette belle planète bleue.

À Laval, on pédale !

Est-ce que ça vous arrive, tout comme ça m’arrive parfois, de trouver que c’est toujours plus vert (sans jeu de mots) chez le voisin ? Que les pays, villes ou quartiers lointains font toujours mieux que nous en matière de lutte aux changements climatiques ?

Et bien cher(es) Lavallois(es), histoire de nous remonter le moral, voici une liste non exhaustive des initiatives, mouvements, organismes, projets, événements et quoi encore sur notre belle Île Jésus.

Je vous les énumère comme elles me viennent, c’est-à-dire sans ordre précis :

  • Premier Forum lavallois de la transition, Effet Transition (Vous l’avez manqué ? Mettez-le à votre agenda dès maintenant pour l’an prochain.)
  • Multiples projets de Laval en transition (La Caravane de la Transition, La Mine Urbaine, Imago, GRAAL)
  • Je me permets de parler aussi de Look de Fripe qui a organisé quelques très belles journées d’échange de vêtements et qui a suspendu ses activités dû à la pandémie mais qui laisse entrevoir une reprise éventuelle.

Et que dire de :

Finalement, je m’en voudrais de passer à côté du développement du réseau cyclable sur notre territoire. Bien sûr, il reste encore plusieurs coups de pédales à donner pour l’améliorer et faciliter les déplacements actifs. Cependant, je crois qu’il est important de reconnaître ce qui fut fait à ce jour (D’ailleurs, saviez-vous que Ville Laval a reçu la mention Vélo Sympathique- Bronze par Vélo Québec en 2019?). Travaillons ensemble pour arriver à atteindre l’or !

Vous connaissez d’autres initiatives vertes à Laval ?

Vous avez des idées pour en démarrer de nouvelles ?

Nous vous invitons à les partager avec nous, car c’est bien connu que plus nous serons à nous impliquer et à nous engager, plus l’avenir de nos enfants et petits-enfants sera à la hauteur de ce que nous désirons pour eux.

Écoanxiété

Je constate beaucoup d’anxiété liée à la problématique environnementale.   Que ce soit l’anxiété de se sentir impuissant devant l’ampleur de la situation ou encore l’anxiété de performance, i.e. avoir toujours l’impression de n’en faire jamais assez.

Lorsque j’ai commencé à me soucier de la cause environnementale, j’ai multiplié les gestes, petits et grands, afin d’en faire toujours plus.   En voici quelques exemples :

  • J’ai vendu ma voiture (nous en avions deux).
  • Nous ne mangeons à peu près plus de viande à la maison (2 ou 3 fois par année pas plus).
  • Nous n’achetons plus d’essuie-tout et utilisons la plupart du temps des mouchoirs en tissu.
  • Nous faisons un potager que nous arrosons avec l’eau accumulée dans notre baril de récupération.
  • J’achetais beaucoup de produits alimentaires en vrac (mais c’était compliqué car il y a des cas d’allergies à la maison, or j’ai dû continuer d’acheter les produits « réguliers » car le vrac n’est vraiment pas une option en cas d’allergies).  J’ai lâché prise et n’achète plus d’aliments en vrac.
  • Par contre nous utilisons des produits d’entretien achetés en vrac.
  • Même chose pour les produits corporels.
  • Je compostais chez moi (à l’époque la ville n’avait pas la collecte de déchets organiques).
  • Nous tentons d’acheter de plus en plus local.
  • Je me suis cousu des sacs réutilisables en tous genres avec de vieux tissus que j’avais.
  • J’achète mes vêtements dans les friperies (mais honnêtement je suis très peu consommatrice de quoi que ce soit).

Ces gestes ne sont qu’une partie de ce que j’ai réalisé et j’avais effectivement l’impression de ne jamais en faire suffisamment.   

Et peu à peu, au fil du temps, à force de rester informée sur le sujet par des documentaires, des conférences, des discussions, des livres, etc., je me suis dit que mes gestes individuels, nos gestes individuels, sont excellents et doivent être maintenus, mais qu’ils ne viendront jamais à bout du problème seuls. 

Il faut s’unir, parler, manifester, agir, rencontrer d’autres citoyens impliqués.  Voilà pourquoi j’ai aussi :

  • Participé à la création d’un organisme de jardins collectifs.
  • Fait partie d’un comité « vert » pour instaurer des pratiques plus écolos dans un organisme près de chez moi.
  • Créé une conférence sur le thème « Vivre plus simplement ».
  • Rencontré deux autres lavalloises engagées et nous avons :
    • Créé la page Facebook En Harmonie avec la terre où nous publions des textes, articles, etc. sur le thème de l’environnement.
    • Créé ce blogue où nous partageons depuis environ 3 ans sur nos expériences respectives.
    • Démarré l’initiative « J’ai du vert à donner » pour échanger ou donner des plantes entre citoyens.
  • Participé à la quasi-totalité des marches pour la planète à Montréal.

Tout cela en continuant mes gestes individuels, mais dans le respect de mes capacités, du temps à ma disposition, de mes moyens financiers et du reste de ma vie, en cessant de me culpabiliser pour ce que je ne fais pas ou pas assez.

Et lorsque je vois les différents paliers de gouvernements dire NON à GNL, aller de l’avant avec la taxe carbone, revoir leurs schémas d’aménagement en mettant un peu plus de l’avant la protection de l’environnement cela me fait du bien et m’amène à penser que cela est le résultat de nos efforts collectifs.   Je crois profondément à la force du nombre.  Et, en ce qui me concerne, cette alliance avec les autres m’aide beaucoup à diminuer mon anxiété.

Une petite goutte d’eau qui tombe sur le sol n’aura que peu d’impact, mais des milliards de gouttes d’eau réunies déplaceront des montagnes.

Première édition de la Semaine lavalloise du don de plantes

Depuis un moment déjà plusieurs citoyennes et citoyens lavallois, dont moi-même, trouvions qu’il serait intéressant d’avoir un moyen de partager, d’échanger ou de donner à Laval des plantes de toutes sortes afin d’augmenter la verdure tous azimuts à coût nul.

Cette idée a germé dans nos esprits jusqu’à s’enraciner solidement. C’est alors que nous avons décidé de suivre le conseil suivant :

Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde

Gandhi
Semaine lavalloise du don de plantes

Donc, c’est avec grand plaisir qu’En harmonie avec la terre a organisé en partenariat avec Laval en transition la première édition de la Semaine lavalloise du don de plantes qui aura lieu du 24 au 30 mai 2021.

Cette période sera le moment idéal pour donner vos vivaces devenues trop grosses que vous aurez divisées ou bien vos semis que vous avez en trop, car tout a poussé cette année et que votre jardin n’est pas assez grand pour tout planter. Il serait dommage d’engraisser votre bac brun avec de belles plantes comme celles-ci au lieu de les donner à d’autres personnes.

Cette période sera également le moment idéal pour recevoir le don d’un voisin qui a des plants de framboisiers qui se sont multipliés au point de ne plus savoir quoi faire avec ceux-ci ou bien le don d’une voisine qui a des bébés érables à donner, car son arbre mature a décidé de procréer.

La première Semaine lavalloise du don de plantes sera un événement principalement virtuel à cause de la pandémie mondiale actuelle. Les plantes à donner seront affichées en ligne par les citoyens sur le groupe facebook J’ai du vert à donner afin de trouver une personne intéressée. Une fois qu’il y a un « match », le donneur et le receveur peuvent conclure en message privé d’un moment et d’un lieu pour effectuer le don.

Vous avez envie de participer à cette première édition ? C’est le moment de commencer à penser aux plantes (semences, semis, vivaces, plantes potagères, arbustes fruitiers, arbres) que vous pourriez donner ou à celles que vous aimeriez recevoir d’ici le lancement officiel de l’événement.

Citoyennes et citoyens lavallois, partageons en coeur !

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