Citoyennes lavalloises en action

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Incroyables Comestibles: une ville-jardin à notre portée!

jardin d'incroyables comestibles

Aimeriez-vous pouvoir récolter fruits, légumes et fines herbes sur les terrains avant de vos voisins tout en prenant votre marche quotidienne?  Que diriez-vous de créer de l’abondance et d’utiliser vos terrains de façade à leur plein potentiel en y faisant pousser de la nourriture?  C’est ce que propose le mouvement des Incroyables Comestibles. Le mouvement citoyen mondial né en 2008 à Todmorden en Angleterre vise à obtenir une certaine autonomie alimentaire et une alimentation locale, saine et accessible à tous (gratuite!!). Ce mouvement a été repris dans plusieurs villes du Québec dont, entre autres, Montréal, Victoriaville et, bien sûr, Laval.

L’année dernière, je me suis laissé tenter. Comme d’habitude, j’avais fait pousser beaucoup trop de plants de tomates (grâce à un excès d’enthousiasme pour les semis qui revient invariablement à chaque printemps… 😊).  J’en ai planté 4 sur mon terrain avant, non loin de la rue, avec une petite pancarte faite maison (une planche de bois au bout d’un piquet) sur laquelle il était écrit au marqueur: «Tomates à partager, servez-vous, c’est gratuit» et la mention «Incroyables comestibles» au bas de la pancarte. Rien de très complexe.

Au début, je regardais par ma fenêtre pour voir qui allait oser prendre une tomate!  Quelle excitation! (Chacun ses passe-temps🙃) J’ai été agréablement surprise de la réaction des gens. Je n’ai eu que des bons commentaires et des sourires, aucune plainte. Les enfants qui revenaient de l’école me remerciaient en se cueillant des tomates. J’ai rempli un sac de tomates à un monsieur dans le besoin qui vivait avec sa mère et une dame m’a encore remerciée la semaine dernière! Un couple (que j’ai aperçu «par hasard») est même venu tailler mes plants à la fin de l’été pour que les tomates restantes mûrissent plus vite! En plus de nourrir les gens, les incroyables comestibles nourrissent nos relations avec notre voisinage. Cela créé des liens. 

Cette année, pas question de mettre seulement des tomates en incroyables comestibles à l’avant.  Je mets le paquet! Haricots, fines herbes, salades, bettes à carde arc-en-ciel (C’est beau en plus.), choux kale et Tatsoi, fleurs comestibles et peut-être davantage seront à l’honneur devant chez moi. Je cherche encore d’autres idées de fruits et légumes à y mettre qui se prêtent bien à un potager en libre service. Auriez-vous des suggestions ? Avez-vous déjà un potager en libre service en façade de votre maison? Si oui, envoyez-nous des photos et dites-nous quelles plantes vous faites pousser! Tous ensemble, créons une ville-jardin!

https://icquebec.org/

Incroyable Comestibles de Laval sur Facebook https://www.facebook.com/groups/856816621349760

http://lesincroyablescomestibles.fr/canada/

Êtes-vous «game» ?

Quoi de mieux qu’un bon vieux défi pour réaliser de nouvelles choses et pour amorcer des changements. J’adore ça. Déjà toute petite, il suffisait qu’on me dise «Té même pas game» pour que je me mette en action. Pour prouver que j’étais capable. Capable de faire n’importe quoi. Et je ne suis pas la seule. Il en est de même pour beaucoup de gens sinon, les défis tel que le «Ice Bucket Challenge» (qui consistait à se verser un seau d’eau glacée sur la tête ? pour une bonne cause) n’aurait jamais été aussi populaire…

Et si maintenant, on se mettait au défi pour la planète?

Pour passer à l’action tous ensemble  afin de combattre notre sentiment d’impuissance et notre éco-anxiété. Le défi environnemental semble si grand qu’on ne sait pas par où commencer… C’est ce que le mouvement #ungestemaintenant initié par la famille fondatrice de Planette produits écologiques a pour objectif. Chaque mois, une série de défis verts est présentée sur la page web.  Lorsque l’on choisit un défi, on accède alors à une page expliquant pourquoi il serait important que, individuellement et collectivement, nous relevions cet objectif. Oubliez les seaux d’eau sur la tête, il s’agit plutôt, par exemple, de faire le ménage de sa boîte de courriels, d’utiliser une bouteille d’eau réutilisable ou de manger des fruits/légumes locaux. Puis, si on le désire, on peut propager notre engagement sur les réseaux sociaux et inviter des amis ou notre famille à faire de même. On peut aussi se péter les bretelles avec une belle petite photo de nous, tout fier d’avoir relevé notre défi! C’est ti pas beau ça ! Il y a même un programme corporatif pour les gens désirant se lancer des défis au sein de leur entreprise.

On peut également faire un parallèle avec le Pacte de la transition. Plus de 280 000 personnes l’ont signé. Maintenant, l’outil #ungestemaintenant, sous la forme plus pratique des défis mensuels, peut nous aider à tenir notre engagement ou simplement poser davantage de gestes pour notre planète.

Bref, il m’arrive de me dire que mon petit geste comme acheter en vrac ou manger peu de viande a peu d’impact sur la pollution plastique ou les changements climatiques. Mais, je me ramène à l’ordre en me disant que j’agis à ma mesure et que plus nous serons nombreux à le faire, plus l’effet sera grand!

Alors, prêt(e)s à vous lancer des défis ? Êtes-vous game ?

www.ungestemaintenant.ca

 

Une lessive toujours plus verte !

 

 

On le sait, les produits ménagers « courants » sont remplis de produits chimiques mauvais pour l’environnement bien sûr, mais aussi pour notre santé, car on les touche et on les inhale. 

C’est particulièrement vrai dans le cas de la lessive, car nous avons une relation plutôt intime avec nos vêtements, nos draps et nos serviettes.

Donc, depuis quelques années, afin de verdir ma lessive, j’achète mon détergent en vrac à la boutique écologique près de chez moi.   Trois ans que je remplis le même bidon de plastique lorsqu’il est vide.   Trois ans que je n’ai donc pas jeté un bidon vide.   Je suis assez fière de moi !

Mais voilà qu’il y a quelques temps, j’ai vu une recette de « savon » à lessive fait avec de la cendre.    Vous avez bien lu : de la cendre.   Évidemment je me devais de l’essayer.   N’ayant pas de foyer, j’ai demandé à ma belle-sœur de me fournir cet ingrédient de base et, tout récemment, j’ai fait ma toute première recette.

Plusieurs recettes existent sur internet.   Étant adepte de la Simplicité Volontaire 🙂 , j’ai choisi celle qui me paraissait le plus simple, soit celle de Nancy Meigs, La Sourcière, que j’ai suivie à la lettre.

Comme vous l’imaginez bien, j’ai commencé par une brassée de « foncé ».   Comme tout s’est bien passé, je me suis ensuite risquée avec du pâle et du blanc.    Tout d’abord quelle surprise,  rien de taché par la cendre, au contraire tout me semblait très propre et  le blanc était bien blanc.     Bien sûr, ce n’est pas de l’eau de Javel alors pour ce qui est des taches, certaines partent tandis que d’autres ne font que pâlir.

Mais, chez nous, nous sommes 2 adultes et nous ne nous roulons pas très souvent dans la bouette alors, ce nouveau « savon » fait très bien l’affaire et ne nous coûte rien (mais ne le dites pas à ma belle-sœur, elle pourrait décider de me vendre sa cendre !)

Une autre économie de réalisée !

Qu’est-ce qu’on mange ?

Pas toujours facile de faire son épicerie lorsqu’on veut rester en lien avec ses valeurs environnementale et sociale.

Parce que :

  • Tout ce qui s’appelle pesticides et OGM, j’essaie d’éviter.
  • La maltraitance animale, j’essaie d’éviter.
  • Le suremballage, j’essaie d’éviter.
  • Une trop longue distance à parcourir, j’essaie d’éviter.
  • Le gaspillage, j’essaie d’éviter.
  • Et depuis peu, ce qui provient des Etats-Unis, j’essaie d’éviter.

Mais quoi privilégier :

  • Les aliments bio ?
  • Les aliments bio emballés ou non bio non emballés ?
  • L’achat local ?
  • Les fruits et légumes moches et moins chers ?

C’est compliqué, mais il faut bien manger…

Comme je suis quelqu’un qui vise l’équilibre, j’essaie de ne pas devenir extrémiste ou excessive dans mes choix de vie.

Je ne vais pas toujours au même endroit pour faire mon épicerie.  Parfois chez l’épicier du coin et des fois un peu plus loin à l’épicerie biologique (Tau pour ne pas la nommer).  J’ai, dans le passé, été abonnée à des paniers bio (j’ai arrêté pour essayer autre chose).    J’ai aussi passé quelques commandes d’aliments bio auprès de NousRire (que je recommande fortement , mais que j’ai dû arrêter pour cause d’allergies alimentaires sévères, c’était donc trop compliqué).   Dépendamment des saisons il y a mon potager, les kiosques de cultivateur, le marché de quartier ou le marché 440.  Cette année, j’ai hésité à m’abonner au panier  bio des fermiers de famille  parce que j’avais mon potager, mais l’an prochain probablement que j’adhérerai à ceux de la Ferme Jeunes au Travail.

Évidemment, mon portefeuille guidera parfois mes choix.   Par exemple : si un poulet bio coûte 2 fois le prix d’un poulet non-bio, j’opterai pour en manger 2 fois moins souvent, mais du bio.

En résumé, vous aurez compris qu’il n’y  pas de standards chez nous.

Voici donc quelques gestes que nous faisons :

  • Nous mangeons très très rarement de la viande. J’ai déniché plusieurs recettes végétariennes (avec tofu, légumineuses, seitan, tempeh…)  Notre santé s’en porte à merveille !
  • J’achète des légumes ou fruits bio lorsqu’ils sont en spécial. J’ajuste donc mes repas selon ce que j’ai trouvé.  Ça m’a appris une certaine  souplesse dans la vie  🙂 .
  • Je privilégie les légumes ou fruits de saison la plupart du temps. Mais comme chez nous on aime bien les bananes, malgré que ça ne pousse pas ici, on en achète quand même et pas toujours bio et on ne culpabilise pas pour autant.
  • L’été, j’ai mon petit potager avec mes légumes bio (tomates, ail, concombres, haricots, herbes, carottes, cerise de terre, radis,…)    Je dois cependant rivaliser avec un ennemi de taille…
  • J’opte pour acheter le non bio non emballé plutôt que le bio emballé.
  • Je privilégie l’achat local non seulement avec des aliments qui viennent d’ici mais en encourageant les marchands près de chez moi.
  • Et bien sûr je cuisine davantage.

Pour moi, il s’agit de rester consciente des choix que je fais et des raisons pour lesquelles je les fais, même si ce n’est pas toujours simple !

Y’ a d’la joie !

fille excité d'avoir eu son bac de matières organiques de la VilleVous arrive-t-il de ressentir beaucoup trop de bonheur pour quelque chose que votre entourage ne comprend pas nécessairement? C’est ce qui m’est arrivé avec mon bac brun de la Ville. Je devais avoir l’air borderline hystérique lorsque je l’ai vu dans mon entrée un après-midi de mai. Mettons que je l’attendais depuis longtemps! J’aurais préféré l’avoir dès le début de ma «transition verte» mais d’un autre côté, l’attendre m’a permis d’apprendre à faire du compost moi-même, ce qui n’est pas une mauvaise chose à savoir.

Cela fait maintenant plus de deux ans que je fais du compost dans ma cour. Durant la première année, les résultats furent…humm…plutôt douteux! Pas sûre que c’était du compost de grande qualité… En tout cas, l’odeur (que je ne décrirai point) ne me disait vraiment rien de bon. C’est en voyant ces piètres résultats malodorants que j’ai décidé de mieux me renseigner et de diagnostiquer mon problème. Je crois que mon compost souffrait d’une carence en matières riches en carbone et d’un manque flagrant d’amour et de brassage. Il faut effectivement mettre environ 3 part de matières riches en carbone (feuilles mortes, paille, etc) pour 1 part  de matières riches en azote (résidus de cuisine, gazon, etc). Aussi , on doit TOUJOURS recouvrir les matières riches en azote de feuilles mortes sinon, bonjour les mouches et les animaux! De plus, comme les micro-organismes ont besoin d’oxygène et d’eau pour survivre, il faut brasser le compost régulièrement pour l’aérer. Vérifier à ce qu’il soit ni trop humide ni trop sec est également essentiel.

En cette 2e année, je remarque qu’il y a beaucoup moins de bibittes qui volent et qu’il a une odeur franchement plus agréable (On verra, les grosses chaleurs ne sont pas encore arrivées!). Maintenant que je maîtrise mieux l’art du compostage, je vais continuer à composter tout ce que j’ai accumulé. Par contre, je vais probablement utiliser davantage la collecte de matières organiques de la Ville car elle comporte plusieurs avantages comme celui de pouvoir y mettre beaucoup plus de matières telles que la viande, les restants de table, le fromage, les résidus de jardins en grande quantité, etc.

Mon plus grand bonheur? (Ok …c’est peut-être pas le plus grand.) Avoir vu tous les bacs bruns alignés sur le bord de la rue le jour de la première collecte dans notre quartier. Comme les résidus organiques des Lavallois totalisent 44% du total de leurs déchets produits, cela réduit considérablement la quantité de déchets destinés à l’enfouissement. Sans oublier toutes les émanations de méthane qui sont évitées grâce au compostage. Bref, que l’on utilise le bac brun de la Ville ou que l’on fasse du compost dans notre cour, c’est toujours un bon geste pour notre planète! Avez-vous des trucs pour réussir votre compost maison? Attendez-vous votre bac brun impatiemment ?

 

compost frais

 

Abracadabra, déchet disparaît !

Est-ce que j’ai réussi à diminuer mes déchets depuis que j’ai adopté le mode de vie Zéro Déchet ?

Je serai bien honnête, je ne vise pas le pot « Mason » par année ni même par mois en déchets.   En fait pour moi cette démarche vise beaucoup une prise de conscience.   Prendre conscience de ma consommation de biens et de comment ces choses sont franchement trop bien emballées.

Au début, c’était un peu infernal parce que chaque fois que j’entrais à l’épicerie ou dans un autre magasin, la seule chose que je regardais était les emballages, leur quantité et leurs matériaux.    Je n’en revenais juste pas.   Et le « boute du boute » c’est les 2-3 (ou pire encore 1 seul) poivrons ou courgettes couchés sur une barquette de styromousse et enveloppés de papier cellophane.   Mais pourquoi ???

Maintenant, je capote un peu moins lorsque je vois ces aberrations  Cependant, je me permets d’en glisser un mot au commerçant tout en optant pour les légumes non emballés (ou pour un autre commerce !), lesquels je place dans mes propres sacs en filet.

Revenons maintenant à mes poubelles.   Ma façon de voir si notre quantité de déchets a baissé est tout bonnement la bonne vieille méthode du calendrier  (très polyvalente cette méthode 🙂 ).    J’ai débuté le calendrier en septembre 2017 et j’y indique la date à laquelle nous sortons notre poubelle et notre bac de recyclage.   Il faut noter que nos déchets organiques (épluchures, restants de table, etc…) sont déposés dans le bac à compost ce qui réduit considérablement le contenu de la poubelle.

Évidemment, pour pouvoir vraiment voir l’évolution, nous ne les sortons que lorsqu’ils sont bien remplis.    Voici le résultat :

Nous sommes 2 adultes à la maison.  Ce que je constate en regardant les dates c’est qu’il nous reste pas mal de travail à faire au niveau du bac de recyclage.     Qu’est ce qui le remplit tant ?   Les emballages bien sûr.

Le défi chez nous c’est qu’on peut très difficilement acheter les aliments en vrac pour cause d’allergies alimentaires sévères.

Ce que j’ai trouvé comme solution c’est de cuisiner un peu plus.  Par exemple je cuisine les biscuits et je fais mon propre bouillon de légumes avec les épluchures de mes légumes bios (avant de les déposer dans le bac de compost).   L’hiver dernier, je n’ai pas acheté de conserves de tomates parce que j’en avais congelé plusieurs pots de mon potager de l’an dernier.  J’élimine ainsi certains emballages.

Pour ce qui est des rouleaux de papier de toilette vides, j’ai trouvé une garderie qui les prend pour le bricolage.   Mes contenants de yogourts vides sont  réutilisés par la boutique écologique près de chez moi.

Mais il reste encore les litres de lait, les emballages de fromage, les sacs de riz, les emballages de craquelins…

Il y a donc de la place pour l’amélioration !

 

Le Jour de la Terre

Le 22 avril, ce sera le Jour de la Terre.     Mais doit-on se dire je t’aime à la St-Valentin seulement ?

Au stade où nous en sommes, il vaudrait mieux nous préoccuper de notre planète tous les jours de l’année et à chaque instant.

Dans le fond quand on y regarde de plus près, on agit avec la Terre comme on agit avec la santé de notre corps.    On commence à s’en préoccuper lorsque le médecin nous diagnostique une maladie grave.       Voit-on trop de films de super-héros ?  Comme eux on se sent invincibles.  Rien ne peut nous arriver ou nous atteindre… jusqu’à ce que ça nous atteigne !

Quand même, une chose que je trouve merveilleusement encourageante c’est que  nous avons aussi tendance à être influençables et à imiter ceux qui nous entourent.    À tel point que parfois il suffit qu’un nombre restreint de gens bougent pour faire bouger les autres.    L’effet domino.  Ça, j’aime ça !

C’est pourquoi, dans mon quotidien, je persiste à poser des gestes en lien avec mes valeurs éco-responsables :   diminuer mes déchets, ramasser parfois ceux des autres qui jonchent le trottoir (plogging), refuser la tasse jetable ou la paille qu’on me propose, acheter mes vêtements dans des friperies, diminuer considérablement mes achats, faire un potager, composter mes matières organiques, manger moins de viande, faire une conférence sur le zéro déchet ou la simplicité volontaire lorsqu’on me le demande, prendre mon vélo ou mes jambes pour me rendre quelque part, participer à ce blogue, etc.

En sus de ces nombreux gestes, je continue de m’instruire sur la cause environnementale par des lectures, des films, des conférences auxquelles j’assiste, des cours que je suis, des visites  au centre de tri ou ailleurs.   Je suis également présente le plus souvent possible aux diverses initiatives et activités organisées par En Harmonie avec la Terre ou en partenariat avec d’autres organismes de la région,  ainsi que lors d’événements afin de promouvoir un mode de vie éco-responsable.   Tout cela pour améliorer mes connaissances et pouvoir mieux les partager.

Et j’ai remarqué que peu à peu les gens que je côtoie commencent à imiter certains de mes comportements pour devenir (fort probablement) à leur tour des  exemples à imiter.    Un pas à la fois.

Avez-vous prévu une activité « verte » pour le Jour de la Terre ?    Pourquoi ne pas vous joindre à nous !

L’or bleu, c’est précieux !

Bientôt, le 22 mars plus précisément, ce sera la Journée mondiale de l’eau. Cette ressource inestimable et essentielle à la vie que j’ai tendance à prendre un peu trop pour acquis. On ouvre le robinet et hop! de l’eau jaillit. Magie! Pourtant, cette réalité n’est pas la même pour tous car encore 2.1 milliard de personnes (30% de la population mondiale) n’ont pas accès à de l’eau potable salubre à leur domicile.

Dernièrement,  j’ai été brièvement privé d’eau courante à la maison (suite à des travaux). Tout est devenu alors plus compliqué: se laver les mains, cuisiner, nettoyer mon asphalte ☺… On en est tellement dépendant! C’est souvent lorsqu’on perd quelque chose qu’on réalise à quel point c’est précieux et que nous devrions tout faire pour le protéger. Ce n’est pas étonnant que les cheveux me dressent sur la tête lorsque j’entends qu’il y a projet à l’étude d’utiliser intensivement de vieux pipelines qui menaceraient nos sources d’eau potable en cas de fuite. Et même si l’eau coule à flot de mon robinet, j’essaie de garder à l’esprit que le traitement des eaux usées coûte cher et nécessite des produits chimiques pouvant être nocifs pour l’environnement. Considérant que la moyenne d’eau consommé par UN québécois est d’environ 350 litres d’eau par jour (versus 150 litres d’eau par jour dans plusieurs pays d’Europe et 10-20 litres d’eau par jour en Afrique Sub-Saharienne),  je pense que nous avons une bonne marge de manœuvre pour nous améliorer!

Voici quelques petits gestes qui m’aident à réduire la consommation d’eau de ma famille:

  • Ma maison était déjà munie de toilettes à faible débit (environ 6 litres d’eau POTABLE au lieu de 13), alors ce fut un pas plutôt facile à faire.
  • J’ai posé des aérateurs de robinet (environ 30% d’économie d’eau) et un pommeau de douche à faible débit (environ 40% d’économie).
  • Je mange moins de viande. Compte tenu que produire 1 kg de bœuf nécessite environ 15000 litres d’eau versus environ 4000 litres pour 1 kg de légumineuses, j’économise énormément d’eau (même si c’est une économie indirecte) en remplaçant un ou plusieurs repas de viande par une alimentation végétarienne. Sinon, j’opte pour la stratégie «d’étirer» la viande sur plusieurs repas. La viande fait partie de l’assiette (ex : pâtes au poulet) mais n’en est pas la «vedette» (ex: T-bone).  En faisant tout ça, je me sens moins mal d’étirer un petit peu ma douche chaude l’hiver! (Pas trop, l’eau chaude coûte cher! Cheap…)
  • Je vais me procurer un baril de récupération des eaux de pluie afin d’arroser mon jardin.
  • Je gratte davantage ma vaisselle plutôt que de la rincer abondamment.
  • Je n’achète que du linge usagé. Mine de rien, un jean neuf demande 9900 litres d’eau pour sa production.
  • J’achète des produits nettoyants pour la lessive, le corps et pour l’entretien général de la maison entièrement biodégradables et certifiés non toxiques pour l’environnement. Réduire sa consommation d’eau est très important mais il faut également préserver sa qualité!
  • Éviter les pesticides, les produits chimiques et de se servir de nos égouts comme d’une poubelle sont, entre autres, des gestes pouvant aider à préserver la santé de notre eau.

Malgré tout cela, j’ai encore beaucoup de chemin à faire pour économiser davantage d’eau car nous avons (malheureusement, à mon avis) une piscine… Il existe cependant plusieurs trucs et techniques pour réduire les impacts de celle-ci sur la consommation d’eau et sur la quantité de produits chimiques se retrouvant dans les égouts pluviaux lors d’une vidange ou ou d’un backwash.

Et vous, faites-vous des petits gestes au quotidien pour préserver cette ressource qui est de plus en plus convoitée partout dans le monde? N’hésitez pas à nous les partager pour nous inspirer!

 

 

2018 : changement de cap

Déjà une nouvelle année qui commence… Cette transition incite plusieurs personnes à prendre des résolutions et à faire des changements qu’ils tiendront ou non selon leur volonté et leur motivation profonde.

Dans mon cas, l’année 2018 rime plutôt avec bilan et je dirais même bilan financier (et oui, j’ai décidé de parler d’un des sujets tabous de notre société québécoise : l’argent).

Vers la fin de l’année 2017, j’ai décidé de rencontrer mes conseillers financiers pour faire un changement de cap majeur, car je voulais que mes placements et mes investissements reflètent mes idéologies et mon grand souci de protéger notre planète Terre. Donc, j’ai fait un pas afin que mes idéologies et mes actions soient sur la même longueur d’onde (cette action n’est pas visible, car qui parle de placements ou d’investissements lors des festivités des fêtes en famille ou entres ami(e)s?).

Tel que mentionné par Laure Waridel « Acheter, c’est voter ». Par conséquent, j’ai décidé d’investir mon argent en sélectionnant les options les plus éthiques et les plus respectueuses de l’environnement (toujours selon mon profil d’investisseur), car je tiens à appuyer des entreprises qui partagent mes convictions environnementales. Il y a de plus en plus d’options éthiques qui s’offrent à nous. Il suffit de poser des questions à vos conseillers financiers et de faire quelques recherches. Plusieurs banques et conseillers financiers privés offrent des fonds éthiques qui écartent toute participation aux industries du pétrole, du tabac, de l’armement, etc. Ces fonds vous permettent d’investir votre argent dans des entreprises qui ont de bonnes pratiques de gouvernance, environnementales et sociales. Vous pouvez également acheter des actions de compagnies spécifiques si vous croyez en celles-ci et que le niveau élevé de risque ne vous fait pas peur.

Il existe toutes sortes de produits financiers et l’un d’entres-eux est sûrement en lien avec vos convictions…

Actuellement, vous votez pour quelles entreprises ?
Où investissez-vous votre argent ?
Peut-être que pour vous aussi 2018 sera synonyme de bilan financier ?

Faites un pas vert !
Faites des investissements responsables !

Et bonne année 2018 à tous !

Ma maison de rêve: d’hier à aujourd’hui…

Mon intérêt pour la simplicité volontaire et l’environnement date de très longtemps. Déjà lorsque j’étais petite, je rêvais de vivre dans une roulotte avec le strict minimum. Je vous partage un « magnifique 🙂 » dessin fait à 11 ans de ma « maison de rêve ».

Maison de rêve

Déjà, j’avais imaginé un système de récupération de l’eau du lavabo pour l’utilisation des toilettes (le tuyau qui les relie). Étant jeune, je me disais souvent que j’aurais aimé vivre à une époque où on n’avait pas tout cuit dans le bec et où on devait travailler pour construire sa maison, fabriquer ses meubles, faire pousser sa nourriture, etc. Bon, je ne réalisais définitivement pas l’ampleur du travail que cela exigeait, mais c’était un rêve : celui de vivre simplement en harmonie avec la nature!

Bref, des années plus tard, une petite cloche a sonné dans ma tête lorsque j’ai lu le livre « État d’urgence » de Michael Crichton où il est question des changements climatiques. Mais à ce moment-là, on n’en entendait pas encore beaucoup parler. C’est lors de la conférence de Paris de 2015 sur le climat qu’une véritable alarme d’urgence a retenti dans ma tête! La prise de conscience a été « brutale » pour moi. À partir de ce moment, je me suis fixée des objectifs pour vivre davantage en harmonie avec notre belle planète. Ayant des enfants, il était impératif pour moi de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour leur laisser la Terre dans le meilleur état possible. J’ai décrété mon année 2016 : « l’année de la réduction de mes déchets et de mon impact sur la nature ». Avant de pouvoir changer le monde, je devais changer « mon monde ».

Mes objectifs personnels étaient et sont encore aujourd’hui de réduire mes déchets et ma quantité de recyclage (le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas, right?!), diminuer ma consommation d’eau, d’électricité et de biens matériels, diminuer ma dépendance à l’automobile ainsi que de favoriser l’économie de proximité et la réutilisation/réparation d’objets. Changer mes habitudes n’est définitivement pas facile, je fais tellement de choses machinalement et ce, depuis tellement longtemps. Donc, je me laisse le temps et je vais pas à pas (afin de ne pas virer complètement folle 🙂 ).

Voici quelques exemples de petits gestes qui, mis ensemble, font une différence pour moi :

-Apposer l’autocollant « pas de publicité » sur mes boîtes aux lettres personnelle et communautaire (EXIT les publicités qui traînent partout et nous créent des faux besoins)

-Diminuer au maximum la consommation de viande de notre famille (mon chum est carnivore = gros défi….mais réussi!)

-Marcher ou prendre le vélo et l’autobus au lieu de l’auto. Vive la poussette double dans la neige, résultat : abdos et cuisses d’enfer! (seulement dans mes rêves pour l’instant… mais ça va venir!)

-Composter les résidus de légumes et de jardin ainsi que les mouchoirs

-Faire un jardin (les enfants adorent aller « faire l’épicerie » dans la cour)

-Acheter des piles rechargeables. (ça passe vite des piles avec des enfants…)

-Acheter nos vêtements et les jouets dans des bazars et des friperies. Vive les économies!

-Fabriquer certains produits ménagers (il suffit d’avoir du vinaigre et du bicarbonate de soude! En plus, les enfants peuvent vous aider à nettoyer!)

-Acheter la nourriture sèche, les produits d’hygiène corporelle et de nettoyage (ex: savon à lessive, à vaisselle, etc) en VRAC (la Brise Verte, Bulk Barn avec des contenants réutilisables)

-Acheter le plus possible bio et/ou local avec les paniers des Fermes Lufa.

-Cuisiner, cuisiner, cuisiner et cuisiner pour éviter le prêt-à-manger (chimique à souhait) et le suremballé

-Avoir en permanence une boîte de dons prête à être remplie! (Étant très bordélique, la réduction de mes possessions a été une révélation pour moi! C’est beaucoup plus facile et plus rapide de faire le ménage lorsque chaque chose est à sa place.)

-Etc.

Pour ne nommer que ceux-ci!

Tous ces petits gestes réduisent mes déchets, mes dépenses (je suis cheap 🙂 ) et surtout, économisent les ressources de notre planète, parce que nous n’avons que celle-ci. Je n’ai définitivement pas encore réussi tous mes objectifs mais déjà, j’adore ce nouveau style de vie qui est plus simple, plus vrai et qui me rend fière.

Et vous, posez-vous des gestes pour protéger notre planète qui vous rendent fiers/fières? Inspirez-moi! Inspirez-nous!

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