Je vous parlais dans mon texte de septembre dernier de l’importance de l’implication du citoyen dans les changements que l’on veut voir se produire pour contrer les bouleversements climatiques.
Il n’y a pas une semaine (voire une journée) où les médias quels qu’ils soient, ne nous présentent une initiative citoyenne quelque part au Québec. Des citoyens qui se mobilisent pour :
- Diminuer le gaspillage alimentaire
- Faire arrêter la distribution hebdomadaire de Publisacs
- Faire cesser l’offre de bouteilles d’eau de plastique
- Faire cesser l’utilisation de sacs de plastique ou de pailles jetables
- Débuter des jardins collectifs et/ou communautaires
- Des jardins à partager (incroyables comestibles)
- Manifester pour la planète
- Manifester contre les pipelines, pétrolières, etc.
- Présenter la DUC (déclaration d’urgence climatique) aux municipalités, organismes, etc.
- Signer le pacte pour la transition
- Démarrer une coopérative d’habitation écologique
- Travailler ensemble vers des écovillages et villes en transition
- Verdir son école
Plus que jamais, je crois à l’importance de voir les citoyens s’unir, car c’est bien connu que l’union fait la force.
Au-delà de notre petite personne, il y a la communauté. Et sans la communauté nous ne pourrions survivre très longtemps. L’être humain est une espèce grégaire, on a besoin des autres. C’est pourquoi, je crois que le monde actuel a besoin de revenir à certaines valeurs de base comme l’entraide, le respect, le partage, le don de soi et la tolérance sans quoi on court à notre perte (c’est pas mal ce qui se produit actuellement…)
Travailler à un projet commun renforce les liens entre les gens pour rendre les communautés plus fortes, plus autonomes, plus fières aussi. Revitalisons nos quartiers, encourageons le local, reprenons le contact avec les gens et la nature qui nous entourent. Il faut se réapproprier nos quartiers, nos villes, nos coins de pays que nous abandonnons trop souvent aux mains de ceux qu’on élit une fois aux 4 ans.
Nos gestes individuels sont importants bien sûr, ils sont la base. Que ce soit l’application du Zéro Déchet dans notre quotidien, l’adoption d’un mode de vie simplifié, un régime alimentaire végétarien, l’utilisation des transports en commun, la diminution de sa consommation de biens en général, peu importe les gestes, avant de s’engager avec d’autres dans des projets de société il faut être conséquent avec soi-même et y croire. Mais une fois qu’on y croit, il ne faut pas avoir peur de s’engager.
Chez soi, on décide de la couleur des murs, de l’emplacement des meubles, de la température ambiante, de ce qu’on fait de sa cour arrière ou de son balcon. Laisseriez-vous des étrangers décider de tout cela ?
Notre quartier c’est tout simplement le prolongement de notre chez-soi, je crois qu’il est par conséquent très important qu’on s’en occupe de la même façon, en s’unissant à nos concitoyens.