Citoyennes lavalloises en action

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Mes simples souhaits pour 2020


A une certaine époque et durant très longtemps, la religion a eu sur nos vies un très grand pouvoir.  Elle régissait nos choix, nos gestes, nos pensées, nos jours et même nos nuits.   La retenue en tout était de mise.

Le péché, tel « Big Brother », nous guettait au tournant et les peines pour s’en laver abondaient.

Avec le temps, nous avons réussi à nous sortir de sa forte emprise pour la reléguer au chapitre des croyances personnelles, ce qu’elle doit être en réalité. Et c’est très bien ainsi.  Nous avons notre libre arbitre et sommes capables de nos propres choix.

Cependant, il m’apparaît que les êtres que nous sommes avons besoin de nous soumettre à une quelconque puissance.  Parce que bien que la religion ne dicte plus aujourd’hui nos pensées et nos gestes, l’économie (la consommation) a pris sa place.

On peut certainement faire un parallèle entre le pouvoir (voire la domination) qu’avait autrefois l’Église sur le peuple et celui de l’Économie qui aujourd’hui régit nos vies.

De cette économie mondiale est né le plus grand empire n’ayant jamais existé, et son Empereur, Le-Sacro-Saint-Dollar, profitant de la même ubiquité que tout être Suprême fruit de notre imagination, engendre en nous une dévotion telle qu’elle tend parfois à l’asservissement.

Autrefois, on assistait à la messe le dimanche, parfois en semaine, on priait quotidiennement, surtout si le péché nous avait déshonoré et sali.  L’année comptait les vêpres, le carême, les chemins de Croix, la Semaine Sainte, l’Avent, l’Épiphanie, la Pentecôte et quoi encore.  De notre baptême à l’extrême-onction nos vies étaient pavées, de bonnes intentions je ne sais trop, mais de beaucoup de prières et de bondieuseries.

Aujourd’hui, on passe plusieurs heures par semaine au boulot, et pour plusieurs dans un emploi peu réjouissant, surtout si des dettes nous accablent.   L’année compte Noël, la St-Valentin, Pâques, la fête des mères, des pères, les anniversaires et quoi encore.   De notre naissance à notre fin de vie, nos vies sont pavées d’objets de toutes sortes, de dettes, d’obligations financières, d’essoufflement, de dépressions, de pilules.

Similitudes ?  Mes propos semblent gros et seront sûrement perçus comme exagérés par certains.  Cela reste mon opinion, et chacun y a droit je vous le rappelle.

S’il était impossible autrefois de vivre « en dehors » de l’Église, il en va de même aujourd’hui pour la Consommation.   Il est fort difficile de rompre le joug qui nous retient dans ses filets.   Parce que la Consommation est omniprésente.

Il faut une très grande motivation et force de caractère pour arriver à se soustraire de son emprise.    Je crois que comme un bon vieux pendule, nous sommes passés d’une extrême à l’autre.     C’est en remettant un peu de spiritualité dans nos vies, en retrouvant nos valeurs de base (respect, fraternité, solidarité, acceptation, bienveillance…) que nous pourrons aspirer à un certain équilibre.

Cet équilibre qui permet de réaliser que le bonheur et la joie de vivre ne se trouvent pas dans une nouvelle voiture, un joli chapeau ou le plus récent cellulaire.  La joie de vivre se trouve dans le sourire d’un enfant, la caresse de l’être aimé, la bonne écoute d’un ami, l’aide qu’on offre et le partage avec autrui.    Le bonheur est dans la simplicité, la simplicité volontaire.

Or en ce début d’année, je vous souhaite beaucoup de chaleur humaine,  un esprit de partage, le respect des uns et des autres, l’entraide dans votre communauté et des jours remplis de petits moments de plénitude.

Noël 2019 : cadeaux DIY

Il vous reste des cadeaux à acheter pour 2019… Après la pyramide des besoins, connaissez-vous la pyramide des cadeaux selon une vision plus écolo :

Source : https://www.lecriduzebre.org/la-pyramide-du-cadeau-ethique-nos-idees-a-paris-8417

Qu’est-ce que vous en dites ?
Ne croyez-vous pas qu’il est essentiel de l’avoir en tête avant de sélectionner les cadeaux que vous voulez offrir. Ainsi, vous aurez potentiellement des cadeaux plus écolos en 2019.

De mon côté, j’ai décidé cette année d’offrir des cadeaux majoritairement faits maison tout en restant le plus minimaliste possible. Il n’y a pas si longtemps, j’avais réussi à instaurer un Noël sans cadeaux dans ma famille, mais avec l’arrivée de la nouvelle génération, il est difficile de contenir l’envie de mamie(s), de papi(s), de tatie(s) et de tonton(s) de gâter les tout petits. Donc, nous avons convenu de nouvelles règles :

  1. Toujours pas de cadeaux pour les adultes
  2. Le moins possible de cadeaux matériels pour les enfants :
    – un cadeau de groupe est à favoriser ou bien
    – un cadeau de seconde main   ou bien
    – un cadeau sous forme de temps (ex : cuisiner des biscuits avec mamie, aller au Planétarium avec papi, faire une sortie au cinéma avec matante, aller voir un match de soccer avec mononcle, etc.)

 

Mais finalement, qu’est-ce j’ai fabriqué ?

Livre de recettes

Depuis que j’ai changé plusieurs de mes habitudes pour tendre davantage vers le zéro déchet, j’ai essayé plusieurs recettes en tout genre pour mes produits corporels, pour les produits ménagers, etc. Donc, j’ai créé pour ma famille un recueil des meilleures recettes pour fabriquer ses produits soi-même.

 

tuque

Aussi, dans mon congé de maternité, j’ai eu la chance de participer à plusieurs activités à la Maison de la famille de Fabreville (YAPP, matinée mamans-bébé, matinée mamans 0-5 ans) et c’est dans l’une d’elles que j’ai appris à faire du crochet (merci Sandie). Par conséquent, j’ai mis mes nouveaux apprentissages en pratique pour confectionner des tuques.

 

Chandelles

Depuis un certain temps, j’avais envie de refaire de nouvelles chandelles avec des petits bouts de vieilles chandelles. Réduire le gaspillage touche une panoplie de domaines, alors pourquoi pas les chandelles. Je me suis bien amusée 🙂

 

Beaucoup d’autres cadeaux peuvent être faits soi-même, voici d’autres idées si l’envie vous prend de suivre la même voie :

C’est le moment de laisser aller votre créativité si vous avez vous aussi envie de faire vous même vos cadeaux de Noël. Bonne création !

 

 

 

Sortir des sentiers battus


Lorsqu’on parle de la problématique environnementale, et on en parle de plus en plus abondamment, plusieurs pistes de solution sont suggérées (transports en commun, bannir le plastique, manger moins de viande, pratiquer le zéro déchet, etc…).

S’ajoute à cela « diminuer sa consommation ».  Sa consommation en général.   Voilà peut-être, au niveau individuel, un des volets les plus ardus, car cela résonne en nous comme une « PRIVATION ».   On est tellement sollicités quotidiennement, partout où nous sommes et depuis des décennies, par des publicités qui nous font miroiter que là se trouve notre bonheur, qu’on a fini par y croire profondément.

Et c’est là que le bât blesse.   On doit maintenant conditionner notre cerveau différemment, revenir aux valeurs de bases que sont les relations humaines,  faire l’éloge de la lenteur (le lagom, le hygge ) et apprécier le temps qui file sans se soucier de nous.

Parce qu’en plus d’être mauvais pour la planète, la surconsommation a d’autres conséquences comme :

  • Un flagrant manque de temps (parce qu’on travaille beaucoup pour se payer tous ces biens ou ces services)
  • Un endettement croissant (évidemment !)
  • Le stress  bien sûr (et tout ce qui s’ensuit de maladies physiques et mentales)

Il faut être fait fort pour parvenir à se mettre en marge de cette autoroute de surconsommation sur laquelle on roule de plus en plus vite, mais cela est possible.

On doit d’abord décélérer un peu : c’est-à-dire commencer à réfléchir à ses dépenses.   C’est ici que la question « En ai-je vraiment besoin ? » prend tout son sens.

C’est ici aussi que le petit ange et le petit démon dans notre tête se confrontent : « tu dois l’acheter », « mais non, ce n’est pas utile », « mais oui… », « mais non », etc.

Pas facile.   Il faut se parler à soi-même, se rappeler pourquoi on a choisi de décélérer.

On emprunte ensuite la bretelle d’accès vers la voie de service :  c’est sur cette voie que l’on est en mesure de voir les autres rouler à fond de train sur l’autoroute (et qu’on les trouve un peu intenses !) et que parallèlement, on peut commencer à apprécier le paysage.   « Oh ! Je ne me rappelais plus que c’était si beau. »

C’est là qu’on commence à apercevoir ceux qui nous ont précédés sur la voie de service.   Ils semblent plus détendus, plus présents à la vie.

Tout cela titille un peu notre curiosité et à un certain moment….

On est prêt à emprunter une route secondaire, voire une route de campagne :  et là, on débarque de notre véhicule pour utiliser nos jambes, un peu ankylosées il faut le dire.

On n’est plus habitué à la lenteur et à cette  liberté qui vient avec.   J’avance, je croise des gens, je prends le temps de m’arrêter pour les écouter (aptitude que nous avons beaucoup perdue hélas), leur parler, sans me presser.

Je m’arrête pour écouter mon enfant, jouer et rire avec lui, la tâche que je m’apprêtais à faire peut certainement attendre;  l’enfant que j’ai devant moi, non.  Non parce que cet enfant dans 6 mois ou un an n’existera plus, il sera déjà un autre.

Je prends le temps de m’écouter, moi.  Qui suis-je exactement ?   À part être « ce que je fais pour gagner ma vie » (la vérité c’est que ma vie je l’ai déjà… si j’en profitais au lieu de tenter de la gagner ?)

Apprendre à ralentir veut aussi dire apprendre à bien vivre avec des pages vierges dans son agenda.  Il n’est pas nécessaire d’enfiler les activités et rendez-vous les uns derrière les autres.   Il est facile de se laisser entraîner de nouveau sur l’autoroute, mais laisser de la place aux imprévus, aux rencontres ou aux moments de détente permet de rester sur la route qu’on a choisie.   Dorénavant je choisis le chemin des écoliers !

Bonne route !

 

 

 

Le plus beau cadeau

Je profite de ce dernier texte de l’année pour vous offrir quelques suggestions en cette période de festivités qui approche :

  • N’acceptez que les invitations qui vous font vibrer le plus afin de ne pas surcharger votre période des fêtes.
  • Si vous buvez de l’alcool, allez-y évidemment avec modération et alternez avec des boissons non-alcoolisées. Votre santé ne s’en portera que mieux.
  • Mangez plus lentement et écoutez votre estomac. Ne dépassez pas votre état de satiété.   Même si c’est très bon.  Vous vous reprendrez au prochain repas.
  • Laissez tomber les cadeaux superflus.  Offrez votre sourire et votre coeur à la place.
  • Allez prendre l’air, vous ressourcer en marchant dans les bois. Écoutez le chant des oiseaux.   Admirez la nature.   Nous en faisons partie, mais nous l’oublions parfois.
  • Profitez de cette période pour régler vos différends et faire la paix avec les gens et la vie. La vie passe si vite, c’est dommage d’en gaspiller des parcelles.
  • Ne soyez pas avare de mots qui font du bien. Dites aux gens que vous les aimez, que vous appréciez leur présence et qu’ils sont importants pour vous.
  • Ne soyez pas avare non plus de gestes gentils. Aidez, écoutez ou serrez dans vos bras vos êtres chers.
  • Amusez-vous, jouez et riez avec les gens que vous aimez.
  • En bref, offrez-vous le plus beau cadeau :   la simplicité.

Je termine en vous offrant ma gratitude à vous tous qui nous lisez, qui commentez et partagez avec nous tout au long de l’année.    Restez présents, suivez-nous, n’hésitez pas à vous joindre à nous lors d’événements ou d’activités, nous éprouvons toujours un grand plaisir à vous rencontrer, vous qui partagez nos valeurs.

Faites «le plein» de propreté!

Il y a près de 3 ans, j’ai eu un éclair de génie. À ce moment-là, je cherchais des moyens pour diminuer mes déchets (recyclage inclus) quand je me suis dit : «Pourquoi faut-il toujours racheter des nouvelles bouteilles de shampoing, savon à linge, savon à main, etc. Il faudrait que les pharmacies aient des énormes bouteilles de chaque produit et que les clients apportent leurs propres contenants à remplir encore et encore. On a tellement pas besoin d’un nouveau pot à chaque fois!!» Une rapide recherche sur internet m’a appris deux choses: Premièrement, j’ai rien inventé pantoute 🙁 . Deuxièmement, ça s’appelle du «vrac» et il y en a à Laval pas trop loin de chez nous 🙂 . Ce fut un moment de joie intense (les effets de cette découverte peuvent varier d’une personne à l’autre.).

En fin de semaine, j’ai été faire «le plein» de  produits nettoyants, action que j’effectue deux fois par année. J’optimise mes déplacements!  À chaque fois que j’y vais, je trouve que ce mode de consommation est vraiment génial. Tout d’abord, ce sont des produits écologiques et imaginez le nombre de bouteille que j’évite de produire!  Voici mes achats qui sont, en fait, pratiquement les seuls nettoyants ménagers et corporels que j’utilise:

nettoyant en vrac

  • Savon corps – mains – cheveux
  • Crème corporelle
  • Savon à vaisselle
  • Savon à lessive
  • Vinaigre 12% (2x plus concentré)
  • Bicarbonate de soude
  • Nettoyant cuisine/salle de bain

Premièrement,  la chimie et les mélanges complexes, ce n’est pas mon fort. J’aime quand c’est très simple alors je ne fais que la base et pour le reste, c’est le vrac. Avant, j’achetais toutes sortes de nettoyants qui avaient toutes sortes d’applications : fenêtres, planchers, moisissures, vitrocéramique, etc. Tous des produits chimiques, toxiques, dangereux! L’air à l’intérieur de nos maisons est plus pollué que l’air extérieur et nos produits ménagers y contribuent grandement. Alors, maintenant, pour nettoyer la maison, j’utilise majoritairement du  vinaigre (maintenant en  vrac depuis aujourd’hui!), du bicarbonate de soude et, occasionnellement des huiles essentielles. Je pourrais facilement les remplacer par des pelures d’agrumes que je ferais tremper dans le vinaigre pour donner un «parfum».

Le vinaigre est vraiment tout usage, je l’utilise pour:

On pourrait parler longtemps du pouvoir infini du vinaigre (plus de recettes ici). Il y a par contre certaines situations où il est préférable de ne pas l’utiliser comme sur le marbre, avec de l’eau de javel, etc.

Le bicarbonate de soude est aussi un puissant allié pour enlever les taches sur les vêtements, désodoriser le frigidaire, nettoyer les fruits et légumes, récurer la toilette et l’évier, nettoyer le four, blanchir les dents, désherber le jardin, etc. (plus de recettes ici). Avec le vinaigre et le bicarbonate, on peut tout nettoyer et en plus, c’est vendu en vrac donc zéro déchet!

Concernant les produits pour le corps, j’ai tout réduit à un savon mains – corps –cheveux et une crème pour mains/corps. Je vais sous peu me fabriquer un déodorant avec une recette super simple. Il me reste à essayer la pâte à dents en vrac ! Prochain pas vert!

C’est lorsque je suis submergée par une odeur ultra-chimique qui fait pleurer mes yeux dans les allées de l’épicerie et que je vois tous les produits spécialisés que je me rends compte à quel point l’industrie nous créé des besoins et des déchets. Un peu de simplicité dans nos achats nous sauvera bien du temps, de la pollution intérieure, des déchets, de l’argent et créera beaucoup d’espace dans nos armoires !!

Les adresses pour les produits nettoyants en vrac:

Délivrée! Libérée!

maison en désordreVivez-vous dans de la «pollution visuelle» ? Tu sais le genre de pollution générée par les milliers de jouets qui traînent, par la montagne de paperasse sur le coin du comptoir, le linge par terre… Oui, je l’admets, je suis bordélique de naissance (et mes enfants n’ont définitivement pas eu un super modèle). Mais, c’est aussi que comme nous avons trop de choses, il est difficile que chaque chose retrouve aisément sa place. Toute cette accumulation me gruge beaucoup d’énergie car je dois constamment ranger ce qui traîne, chercher mes choses, déplacer les traîneries par exemple pour pouvoir passer l’aspirateur, etc. Une maison typique compterait en moyenne 300 000 objets. Hallucinant ! Mais je n’ai vraiment pas de misère à y croire. J’ai souvent fait des petits désencombrement par ci par là mais sans grand changement en bout de ligne.

Alors cette fois-ci, j’y vais en profondeur. Je serai enfin délivrée et libérée d’une bonne partie de mes biens matériels. C’est tellement plus reposant quand l’espace respire. Il semblerait même que l’encombrement augmente l’hormone de stress et diminue la concentration.   Je peux bien être stressée !! Ma nouvelle devise: Si je manque de place pour ranger quelque chose, ce n’est pas parce que je manque d’espace de rangement, c’est parce que j’ai trop de choses. J’ai d’ailleurs récemment lu le livre ‘’Le pouvoir étonnant du rangement’’ de Marie Kondo. Ce livre est vraiment beaucoup trop motivant. Je défie n’importe qui de ne pas faire du ménage après cette lecture! Tel que décrit dans un précédent article de ma collègue Magalie, Marie Kondo préconise de ranger par catégories en commençant par les vêtements puis les livres, les papiers, les articles divers (vaisselle, jouets, articles électroniques, DVD, etc) en terminant par les articles sentimentaux. On sort, par exemple, TOUTE la paperasse et on fait le tri. C’est efficace mais ça demande de disposer de beaucoup de temps pour soi (ça existe ça du temps pour soi avec des enfants?…connais pas…).  On est alors confronté à l’ampleur du désastre. Chez moi, j’ai fait l’exercice avec mes verres  (toutes catégories confondues: à vin, pour enfants, tasses, etc). J’en ai dénombré 155… 😮 (J’en reviens toujours pas.)  Voulez-vous bien me dire pourquoi je garde 155 verres alors que je pars le lave-vaisselle au 2 jours? Je n’utiliserai probablement jamais la plupart d’entre eux. Quelqu’un d’autre en fera définitivement un meilleur usage !

J’ai d’ailleurs contribué à créer une page facebook de don/vente/échange avec les gens fréquentant ma Maison de quartier. Ce système est très local mais il existe un tas d’autres groupes ayant la même vocation tel que Solidarité -entraide Laval,  Les mamans et papas de facebook vendent, donnent et échangent,  Les mamans de laval et environ vendent et donnent . C’est simple à créer ou à adhérer et cela permet de combler des besoins en évitant l’achat d’items neufs.

Bref, j’ai déjà entamé mon désencombrement au niveau des vêtements et je dois dire que d’apprécier chaque morceau qui se trouve dans ma garde-robe et d’y accéder facilement est un réel plaisir (chacun son fun!).  Alors, comme dit la chanson : Délivrée, libérée, non je n’accumulerai plus jamais…!

maison rangé épuré zen

Tic tac tic tac !

Ah le temps !! On se plaint constamment qu’on en manque! On court toujours pour essayer d’en avoir plus et finalement, notre vie ressemble à une course effrénée . Si vous le pouviez, aimeriez-vous avoir plus de temps pour votre famille, vos amis, votre conjoint(e) et vos activités?

femme avec une tête en horloge

Étant mère de 2 jeunes enfants et travaillant à temps partiel, je dois dire que je manquais constamment de temps. Mon conjoint et moi courrions pour aller chercher les enfants chez la gardienne, pour cuisiner les repas de la semaine durant la fin de semaine, pour les rendez-vous, l’épicerie,  la vaisselle, le lavage, le pliage, le ménage, alouette !! En bout de ligne, nous manquions de temps (et d’énergie) pour ce qui nous tenait le plus à cœur : nos enfants et notre vie de famille. C’est, entre autres,  pourquoi il y a presque 2 ans j’ai franchi le pas et j’ai arrêté de travailler. Ce fut la meilleure décision de notre vie!

Il a fallu bien sûr que l’on revoit un peu notre budget et nos priorités (besoins réels vs désirs). Comme mon conjoint et moi avons adopté il y a longtemps un mode de vie axé sur la simplicité volontaire, ce ne fut pas trop difficile pour nous. Non, pratiquer la simplicité ne veut pas nécessairement dire être un hippie qui tresse des paniers en osier 😉 ). C’est simplement de découvrir que l’on peut vivre mieux avec moins de biens matériels et que, en consommant moins, on peut alors réduire notre rythme pour vraiment profiter de la vie. On mise alors davantage sur la qualité (plutôt que sur la quantité), sur le partage, l’entraide, etc. Le minimalisme et la simplicité volontaire sont, selon moi, de très bons moyens pour éviter l’endettement,  diminuer le stress et diminuer notre impact écologique. Et surtout, cela me permet d’éviter de regretter plus tard de ne pas avoir vu mes enfants grandir et de ne pas avoir fait les actions qui me tiennent à cœur!

Avoir plus de temps a été bénéfique pour moi dans plusieurs sphères de ma vie. Cela m’a permis de pouvoir faire du bénévolat pour En Harmonie avec la Terre  et auprès de plusieurs organismes (Plantaction, Quartier Vert du Marigot, La voix des parents). J’ai ainsi accompli ce que j’ai toujours désiré : faire ma part pour ma ville, ma communauté et la planète. Je cuisine d’avantage et j’évite ainsi les aliments ultra-transformés et la tonne de déchets qu’ils engendrent!! Je prends aussi le temps de réparer les objets, d’acheter usagé, d’acheter en vrac, de faire un jardin, etc. En bout de ligne, on peut économiser beaucoup lorsqu’on a plus de temps!

C’est des journées comme aujourd’hui, au bord de la piscine avec mes filles, que je me rends encore davantage compte des bienfaits du mode de vie que j’ai choisi.

Et vous, avez-vous envisagé de vous donner plus de temps en diminuant vos heures de travail? Est-ce que la simplicité volontaire fait partie de votre mode de vie?

Réseau québécois de simplicité volontaire : http://simplicitevolontaire.org/

Vive la diversité !

Le printemps est enfin arrivé! La nature se réveille et les pissenlits sur mon gazon aussi… Tout d’abord, il faut dire que mon terrain est vraiment beau….quand il est couvert de neige! Tsé le champ de pissenlits et  de «mauvaises herbes», c’est chez moi!

Année après année, j’ai essayé d’enlever mes pissenlits, mais rien à faire, ils reviennent constamment. Il faut dire que chaque plant peut produire 2000-3000 semences par année… alors le combat est pas mal perdu d’avance. Et comme  je ne désire pas consacrer de temps ni d’argent à cela, cette année, j’ai appris à les aimer et à les accepter.  Mon déclicpissenlit avec abeille qui butine s’est fait quand j’ai appris que les pissenlits sont les premières fleurs que nos abeilles et autres insectes pollinisateurs peuvent butiner après le long (interminable) hiver et qu’ils regorgent de nectar. Comme les infrastructures et l’étalement urbain ont déjà anéanti beaucoup d’espaces verts fleuris, pourquoi ne pas leur donner une petite chance avec ce qui reste?! À l’aide de leurs racines profondes, les pissenlits ramènent des minéraux comme le potassium, le phosphore et le calcium vers la couche superficielle du sol et fertilisent ainsi d’autres plantes (d’autres pissenlits dans mon cas 🙂 ). Quand ils  meurent, cela fait des trous et aère le sol. Il reste juste à les tondre avant qu’ils montent en graines pour limiter le pollen et les voisins pas contents 😛 . Bref, on a appris à les détester mais au fond, c’est beau des pissenlits. Tu peux même te faire du vin avec selon Ricardo! I drink to that!

En plus de mes pissenlits déjà bien établis, j’ai décidé d’amener d’autres espèces diversifiées sur ma pelouse.  Premièrement, j’ai agrandi considérablement l’espace que je dédiais aux fleurs (surtout des vivaces et des bulbes pour plus de simplicité!) Après tout, le gazon, ce n’est pas tellement utile comparativement à des fleurs qui attirent les abeilles ou les papillons. Qui sait, peut-être qu’un jour je pourrai également faire pousser des légumes en façade de ma maison! J’ai également semé du trèfle blanc sur des zones de mon terrain d’en avant (peu de piétinement) où il n’y avait pas de gazon. Le trèfle n’a pas besoin d’être tondu fréquemment (2-3 fois par été) et ne nécessite que peu d’arrosage, youppi! Il existe aussi des mélanges de trèfles blancs et graminées qui donnent de très bon résultats.

Un beau gazon verdoyant et uniforme est souvent un symbole de réussite sociale mais aussi de dépenses, d’entretien et souvent de pesticides pouvant être nocifs pour les autres organismes vivants. Au final, la pelouse impeccable n’est pas vraiment bonne pour l’environnement. Favorisons plutôt la biodiversité!

 

 

Ma vie simplifiée

Lorsque j’ai adhéré au mode de vie Simplicité Volontaire il y a plus de 2 ans maintenant, j’ai en fait réalisé que j’avais toujours été un peu «simplicitaire».    Je n’en étais pas consciente, c’est tout.

Je n’ai jamais été une grande «magasineuse» bien que, comme tout le monde, j’aimais bien m’acheter quelques nouveaux morceaux de vêtements aux changements de saisons.

Cependant, outre un prêt-auto (lorsque j’en avais une) et une hypothèque, je n’ai jamais eu d’autre dette.   J’ai toujours acheté lorsque j’avais l’argent.   Et ça ne m’a pas empêché de faire quelques voyages et d’être heureuse.

Que s’est-il donc passé depuis 2 ans dans ma vie?    Ce fut d’abord une grande prise de conscience environnementale et par la suite une prise de conscience par rapport à la vie, à MA vie et à ce que j’ai choisi d’en faire.

Et personnellement, ce que je veux en faire n’est certainement pas de travailler 35 à 40 heures par semaine parce que, croyez-moi elle passe vite cette vie-là.  C’est pourquoi j’ai choisi de réduire mon temps de travail pour disposer de plus de temps pour vaquer à des occupations qui me plaisent vraiment. Par le fait même, j’ai dû réévaluer mes dépenses car: moins de travail = moins de revenus!

Or, chaque fois que je crois avoir besoin de quelque chose, je n’ai plus le réflexe automatique de dire: je dois l’acheter.   Je me demande d’abord si je possède déjà quelque objet qui pourrait faire l’affaire. Sinon, puis-je l’emprunter à mon voisin, ma sœur, une amie?   Si c’est quelque chose que j’utiliserai 1 ou 2 fois par année, puis-je le louer?  Et la dernière question: puis-je l’acheter de seconde main?  Et la plupart du temps, je n’ai pas besoin d’acheter.

Le calcul suivant m’a souvent rendu service, je vous le conseille grandement:

L’achat d’un item qui coûte 100$ plus taxes (15% de plus ça fait une différence!), supposons un sac à main.   Au salaire ou taux horaire que je gagne, combien d’heures devrais-je travailler pour pouvoir l’acheter.    ATTENTION: il faut prendre le salaire net, une fois l’impôt payé.   Suis-je prête à travailler 3, 4, 5 heures uniquement pour me procurer cet item?

Exemple :   Vous gagnez 25 $ de l’heure brut soit environ 18-20 $ net.  Il vous faudra travailler environ 6 heures, soit presque une journée complète pour cet achat et seulement pour cet achat.  Vous n’avez pas encore mangé ni payé votre loyer et tout ce qui vient avec.   Il faut vraiment que cet objet vous apporte un grand bonheur!

Aujourd’hui, ça peut paraître cliché, mais c’est quand même la vérité, je préfère «être» qu’ «avoir».   Pour moi ça veut dire faire des choses qui me font du bien, passer du temps avec ceux que j’aime, jouer à des jeux de société, marcher en forêt,  voir un film, une pièce de théâtre et profiter aussi de tous les loisirs gratuits ou peu dispendieux offerts par ma municipalité ou ailleurs (et quand on s’y attarde, on voit qu’il y en a beaucoup).  Parce qu’en terme de loisirs c’est fou ce que les entreprises débordent d’imagination pour nous en proposer toujours plus, et tous plus coûteux les uns que les autres.

Il m’est même arrivé à quelques occasions de refuser d’aller à une sortie qui ne correspondait pas réellement à mes nouvelles valeurs et pour laquelle je n’avais tout simplement pas envie de travailler durant une journée ou plus pour me l’offrir.  J’ai éprouvé à ces moments-là un certain malaise en refusant. Je me sentais jugée, même lorsque les gens ne disaient rien.  En fait, je pense que je me jugeais moi-même.  Ce que je tente de ne plus faire.

J’ai maintenant choisi de prendre ma vie en main et de vivre selon mes valeurs à moi, pas celles que la société veut m’imposer.    Le stress quotidien, la course effrénée (course vers quoi en fait ?), les soucis financiers, tout cela je n’en veux plus, en tout cas le moins possible.

 

Tout simplement

 

C’est un peu par accident que la Simplicité Volontaire est arrivée dans ma vie.   Il y a environ 5 ans j’ai perdu mon emploi.   Je venais tout juste d’avoir 50 ans (bon c’est fait, vous connaissez maintenant mon âge !).   Pour faire une histoire courte on m’a fait réaliser que je pouvais devenir travailleur autonome, chose qui ne m’avait jamais effleuré l’esprit.

Les 2 premières années, comme toute bonne entrepreneure, je m’investissais de très nombreuses heures par semaine dans cette nouvelle vie, et ça fonctionnait ma foi très bien, jusqu’à ce que je réalise que j’aimais bien le statut de travailleur autonome mais que j’aimais moins ce que je faisais, du travail administratif.

Tout en continuant mon entreprise (faut bien manger !) mais avec moins d’entrain, j’ai essayé différentes choses sans vraiment avoir l’étincelle pour aucune d’elles de sorte que mes revenus se sont mis à diminuer, mais je m’en sortais encore bien.     Et un beau jour, l’étincelle que j’attendais est survenue.    C’est suite au visionnement d’un film (En Quête de Sens), que je me suis soudainement sentie investie d’une mission pour la cause environnementale.

C’est à ce moment que j’ai commencé à vivre selon les principes de la simplicité volontaire et parallèlement à poser de nombreux gestes dans mon quotidien pour tendre vers le zéro déchet, gestes dont je vous parlerai plus longuement dans mes prochains écrits.    Aussi, comme j’aime beaucoup parler aux gens et sachant que je possède des habiletés pour parler en public j’ai créé une « conférence-partage » que j’offre dans des organismes ou lors d’événements, ce qui me permet une autre entrée de revenus mais pour quelque chose qui me plaît vraiment beaucoup.

Aujourd’hui, je travaille entre 15 et 20 heures par semaine et surtout avec ce mode de vie j’ai appris à vivre selon mes propres valeurs (le plaisir, l’entraide, le partage, la simplicité) plutôt que celles de la société (la consommation, la performance, la compétition…)  Pour moi vivre en toute simplicité veut aussi dire disposer de plus de temps pour vivre ma vie.

J’ai adhéré à ce mode de vie pour ces différents aspects :

  • Spirituel :   une vie plus zen et harmonieuse;
  • Santé physique et mentale : moins de stress et moins de malaises dus au stress;
  • Financier : moins de dépenses et de paiements, donc moins de travail;
  • Temporel : plus de temps de qualité pour ce et ceux que j’aime;
  • Social : plus de moments pour m’impliquer dans ma communauté et créer des liens;
  • Environnemental : agir pour un meilleur environnement et vivre en harmonie avec notre belle planète;
  • Liberté :  moins de contraintes et par conséquent pouvoir choisir ma vie et la savourer au maximum.

Évidemment cela se fait un pas à la fois, et certains jours je me laisse encore emporter par le tourbillon de la vie.    C’est en quelque sorte un défi quotidien mais qui devient de plus en plus facile à relever.   C’est exactement comme le mouvement d’un pédalier;  pour démarrer le mouvement cela demande un effort mais à mesure qu’il est entamé, un automatisme s’installe et le pédalier  tourne ensuite plus aisément.

 

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