Citoyennes lavalloises en action

Étiquette : semences

Une toute première grainothèque à Laval

Ça y est !   Nous aurons à Laval un tout premier endroit où nous pourrons aller chercher des semences de fruits, de fleurs, d’herbes mais surtout de légumes de toutes sortes.

Ce projet pilote mis sur pied par Le Collectif Écorécoltes, en partenariat avec La Bibliothèque Sylvain-Garneau, se trouve à cette même bibliothèque.  Vous pourrez y consulter un catalogue et «emprunter» un maximum de 4 enveloppes de semences par semaine (avec un maximum annuel de 16).   Vous devez être un usager du réseau des bibliothèques Lavalloises et posséder votre carte Avantages Laval.

Une grande variété de semences sera disponible mais évidemment une grainothèque ne pourra jamais contenir tout ce qui existe, les variétés étant beaucoup trop nombreuses.   Dans la grande majorité, il s’agit de dons offerts par différents semenciers de même que des semences récoltées dans les jardins d’Écorécoltes.

En fin de saison, il vous sera même possible de venir porter vos propres semences que vous aurez récoltées dans votre jardin.  Parce que vous l’aurez compris, une grainothèque fonctionne selon un principe semblable à une bibliothèque, c’est-à-dire qu’on peut y «emprunter» et redonner pour ainsi favoriser les échanges.

Les semences disponibles, tout comme celles que vous donnerez, doivent répondre aux critères que voici :

  • Être biologiques, si possible;
  • Être à pollinisation libre idéalement (semences non hybrides);
  • Comporter le nom de la plante (ex : tomate) et si vous le connaissez le cultivar (ex : Cœur de bœuf);
  • De plus, on désire des semences de 5 ans et moins idéalement, il faut donc indiquer l’année de la récolte sur les dons que vous ferez.

On nous indique que si l’expérience est concluante la grainothèque pourrait se multiplier graduellement aux autres bibliothèques Lavalloises.

Ne serait-il pas fantastique de voir pousser des potagers urbains partout sur le territoire Lavallois !   Et en 2022, fort probablement, les potagers en façade seront permis.

Tous ensemble, faisons de Laval un grand potager urbain !  

Première édition de la Semaine lavalloise du don de plantes

Depuis un moment déjà plusieurs citoyennes et citoyens lavallois, dont moi-même, trouvions qu’il serait intéressant d’avoir un moyen de partager, d’échanger ou de donner à Laval des plantes de toutes sortes afin d’augmenter la verdure tous azimuts à coût nul.

Cette idée a germé dans nos esprits jusqu’à s’enraciner solidement. C’est alors que nous avons décidé de suivre le conseil suivant :

Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde

Gandhi
Semaine lavalloise du don de plantes

Donc, c’est avec grand plaisir qu’En harmonie avec la terre a organisé en partenariat avec Laval en transition la première édition de la Semaine lavalloise du don de plantes qui aura lieu du 24 au 30 mai 2021.

Cette période sera le moment idéal pour donner vos vivaces devenues trop grosses que vous aurez divisées ou bien vos semis que vous avez en trop, car tout a poussé cette année et que votre jardin n’est pas assez grand pour tout planter. Il serait dommage d’engraisser votre bac brun avec de belles plantes comme celles-ci au lieu de les donner à d’autres personnes.

Cette période sera également le moment idéal pour recevoir le don d’un voisin qui a des plants de framboisiers qui se sont multipliés au point de ne plus savoir quoi faire avec ceux-ci ou bien le don d’une voisine qui a des bébés érables à donner, car son arbre mature a décidé de procréer.

La première Semaine lavalloise du don de plantes sera un événement principalement virtuel à cause de la pandémie mondiale actuelle. Les plantes à donner seront affichées en ligne par les citoyens sur le groupe facebook J’ai du vert à donner afin de trouver une personne intéressée. Une fois qu’il y a un « match », le donneur et le receveur peuvent conclure en message privé d’un moment et d’un lieu pour effectuer le don.

Vous avez envie de participer à cette première édition ? C’est le moment de commencer à penser aux plantes (semences, semis, vivaces, plantes potagères, arbustes fruitiers, arbres) que vous pourriez donner ou à celles que vous aimeriez recevoir d’ici le lancement officiel de l’événement.

Citoyennes et citoyens lavallois, partageons en coeur !

Maximisons nos récoltes

Avoir un jardin demande un certain investissement personnel principalement en effort et en temps : plantation, désherbage, arrosage, entretien du sol, récolte, etc. Après avoir mis autant de temps et d’énergie, il serait logique de maximiser nos récoltes pour en profiter plus longtemps en cuisinant et en conservant l’ensemble des plants, des légumes et des graines selon les possibilités offertes et nos ambitions (ex : être autosuffisant au niveau des semences) .

Malheureusement, depuis que je fais un jardin, on dirait que je ne me réserve jamais assez de temps pour pouvoir tout utiliser. Je compacte tellement mon horaire, que j’ai de la misère à défaire mon jardin. Donc, croyez-vous que j’ai le temps de faire de la cuisine encore et encore et de faire des conserves en masse…. J’en fais oui, mais pas en masse.  Il m’arrive même de me faire surprendre par le gel et le froid et de perdre une partie de mes récoltes. Bon, il est évident qu’il y a deux facettes à ce problème. Premièrement, je dois alléger mon horaire et arrêter de me laisser emporter par la tendance de notre société qui est d’être toujours occupée à 110 %. Donc, j’ai décidé de me transformer de fourmi à tortue. Ainsi, j’aurai plus de temps pour maximiser mes récoltes et pour profiter de la vie en vivant le moment présent. Si cela vous intéresse, je vous recommande de lire sur l’un ou l’autre des mouvements slow. Par exemple, le slowfood, le slow parenting, le slowlife, etc. Aussi, l’autre facette de cette problématique est en lien avec la planification. Et oui, la clef du succès est souvent en lien avec celle-ci. Comment mieux planifier la période des récoltes ?

Voici quelques pistes :

  • Cueillir davantage de légumes au fur et à mesure de l’été même si les légumes ne sont pas encore à leur taille maximale afin de ne pas tout avoir à manger ou à conserver à la fin de la période estivale.
  • Utiliser les épluchures et/ou les fanes de légumes pour faire des tartinades, du pesto, du bouillon de légumes, etc.
  • Faire des recettes avec les tomates qui n’ont pas eu le temps de mûrir comme par exemple des soupes, du ketchup, etc.
  • Congeler ou faire sécher des fines herbes (avant le mois d’octobre pour réduire le nombre de tâches à faire lors de la fermeture du jardin).
  • Récolter toutes les graines de fleurs et de légumes nécessaires pour partir les semis pour la prochaine saison dès que les semences sont à point.
  • Faire des conserves étalées sur plusieurs jours dès septembre (meilleure répartition du temps et de l’énergie pour ne pas surcharger les journées lors des dernières récoltes).
  • Utiliser au maximum un produit (ex : une citrouille décorée sans faire de trous pour l’Halloween sera ensuite mise en purée pour faire des tartes, des biscuits ou autres et les graines seront mangées comme collation grillées ou non).

Il y a toujours de la place pour l’amélioration. Je vais essayer de mieux planifier mes récoltes l’année prochaine afin d’utiliser au maximum l’ensemble des possibilités offertes par mes différents plants de fruits ou de légumes, car après avoir dépensé autant d’énergie, mieux vaut éviter le gaspillage et maximiser au MAX !

 

 

 

Bouclons la boucle !

D’une année à l’autre, j’aspire à devenir de plus en plus autosuffisante côté bouffe. L’objectif ultime serait de boucler la boucle. Mais comment ?

Magalie en train de récolter les patatesrécoltes de patates 2018conserves de betteraves 2018

  1. Avoir assez de semences* pour partir les plants l’année suivante
    Actuellement, je peux partir environ 25 % des plants
    pour l’année prochaine, car j’ai
    a. sélectionné les plus beaux fruits ou légumes à leur pleine maturité, j’ai retiré les graines et je les ai fait sécher à l’air libre : 
    – tomates (+ de 5 ans d’expérience au niveau de la récolte de ce type de semence)
    – poivrons (+ de 5 ans d’expérience)
    – piments forts (2 ans d’expérience)
    – zucchinis (0 année d’expérience)
    b. retiré les semences dans les fleurs séchées :
    – capucines (1 an d’expérience)
    – oeillets d’inde (1 an d’expérience)
    c. récolté le légume pour le replanter directement dans le sol :
    – patates (2 ans d’expérience)
    – ail (1 an d’expérience)

    * Si vous voulez récolter vous aussi vos semences de fruits et de légumes, le jardinier paresseux explique très bien le pourquoi du comment sur son blogue dans son article intitulé « Comment récolter les semences ».
  2. Avoir les récoltes adéquates pour les besoins de notre famille
    Tout d’abord, mon jardin n’a pas une assez grande superficie. Il faut environ 100 m2 par personne pour subvenir aux besoins alimentaires et mon jardin n’a que 19 m2 par personne. Aussi, l’année 2018 n’a pas été la plus productive, car j’ai pris davantage soin de ma bedaine que de mon jardin et que « Franky » la marmotte s’est servie plus que jamais de mon jardin comme de son garde-manger personnel. Donc, cette année, les tomates seulement étaient assez abondantes pour nos besoins alimentaires. Toutefois, nous sommes presque virés tomates malgré nos dons à nos familles, nos amis et nos voisins, car j’ai exagéré dans l’autre sens en mettant en terre tous les plants que j’avais partis en semis. Bref, je vais réviser mon plan l’année prochaine pour équilibrer davantage mes récoltes, pour éloigner la marmotte et pour prendre soin de mon jardin afin de favoriser une plus grande productivité.
  3. Être en mesure de faire assez de conserves pour l’année à venir
    Étant en pleine période d’adaptation dans mon nouveau rôle de maman, j’ai fait dans le minimaliste au niveau des conserves 2018, soit des conserves de betteraves uniquement. Toutefois, il me reste encore des conserves de 2016-2017 (ketchup aux fruits, tomates, relish). Dans le monde idéal, j’aurais juste le bon nombre de conserves pour subvenir aux besoins de ma famille jusqu’à la prochaine saison des récoltes. Aussi, j’aimerais éviter d’acheter des produits transformés. Donc, en 2019, j’aimerais faire plus de conserves diversifiées tout en améliorant les quantités réalisées (ex : moins de relish, plus de betteraves, sauces (nouveauté), etc.)
  4. Avoir accès à un système de partage pour pallier aux manques de semences ou de récoltes
    Connaissez-vous la plate-forme « Plantcatching » ? C’est un site à découvrir pour trouver des plantes, graines et bulbes, surplus de récoltes et matériaux de jardinage donnés par vos voisins jardiniers ou pour donner à votre tour des végétaux ou surplus de récoltes. C’est un outil fort intéressant pour favoriser la collaboration entre voisins. Bonne découverte !

Finalement, ce n’est pas cette année que je vais réussir à boucler la boucle, mais un pas à la fois, je vais tendre dans cette voie.