Citoyennes lavalloises en action

Étiquette : résilience

Incroyables comestibles : partageons l’abondance

Au cours des deux dernières années, le coût du panier d’épicerie a grimpé de 18 %. Parfois, on a l’impression de ne presque rien acheter, mais en arrivant à la caisse, on sursaute quand même de voir le prix élevé qui s’affiche pour trois ou quatre articles. Il semblerait que les prix des aliments se stabilisent, mais qu’ils ne vont pas redescendre pour autant. C’est peut-être un signe pour revenir aux sources et commencer à faire pousser des aliments chez soi en pot ou en pleine terre, car c’est moins cher.

Il y a un réel engouement pour le jardinage domestique et le tout peut être rentable pour soi. Donc, pourquoi ne pas en faire bénéficier d’autres personnes en créant des espaces d’incroyables comestibles et suivre le mouvement démarré en 2008 en Angleterre. Faisons preuve d’intelligence collective et dirigeons-nous vers une autonomie alimentaire.

J’ai tardé à suivre l’exemple de mon amie Ariane, mais en juin 2023, c’est à mon tour d’embarquer dans le mouvement des incroyables comestibles avec mes trois bacs de nourriture à partager que voici :

Trois bacs de nourriture à partager (fines herbes et tomates cerises) devant chez moi

Je crois sincèrement que l’on peut, pas à pas, transformer notre société individualiste, en multipliant les actions d’entraide afin de rendre notre communauté plus résiliente.

Depuis un certain temps, j’ai un rêve un peu fou : transformer ma rue en mini communauté et pour y arriver, pourquoi ne pas commencer par partager des aliments frais (tomates et fines herbes) avec mes voisins ?

Ainsi, je crée des liens, je répartis l’abondance que la nature nous offre et je tisse à ma façon les prémices de ma « rue-communauté ».

Vive le partage d’aliments frais et gratuits pour contrer l’inflation! Aidons-nous les les uns les autres et transformons nos milieux en de multiples espaces comestibles pour le bien-être de nos estomacs et de nos portefeuilles.


Pour en découvrir plus :

Noël a besoin d’anges cette année

À cette époque de l’année nous nous dirigeons peu à peu vers la période des festivités de fin d’année.  Un baume sur ces moments un peu plus sombres et frisquets qui nous affectent parfois, particulièrement en cette année hors de l’ordinaire.

On se prépare à cuisiner de bons petits plats pour ensuite les partager avec la famille et les amis, à échanger des moments de joie, à faire des jeux, à se raconter des blagues et autres anecdotes, à entamer des discussions pour résumer l’année qui se termine, à rigoler avec ceux qu’on aime.

Cette année de pandémie diffère de tous les Noëls qu’on a pu vivre par le passé.   Au moment où j’écris ces lignes, on nous fait entrevoir la possibilité d’un semblant de Noël, plus modeste, moins de gens en moins de jours, et on fait appel au bon jugement de chacun d’entre nous.

Ce sera donc à chacun d’entre nous de déterminer qui on verra? Quand? Où? Combien nous serons? Si nous mangerons ensemble? Si on portera le masque? Autant de questions que nous devrons fort probablement débattre quelque peu avec l’un ou l’autre, puisque nous pensons tous différemment, que notre santé n’est pas la même que celle du voisin et que notre crainte face au virus varie d’un individu à l’autre.

R.E.S.P.E.C.T (comme le dirait si bien Aretha Franklin) sera le mot d’ordre cet année.

Voyons ce Noël 2020 comme une expérience de vie.   Une expérience qui nous est offerte de se connaître mieux soi-même.  Au début de la pandémie en mars et avril on entendait et on lisait souvent le mot « Résilience ».  C’est le moment de mettre en pratique ce concept qui nous appelle à « se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit des circonstances traumatiques. »

Certains d’entre nous sommes privilégiés par rapport à d’autres.
Qu’on pense à:

  • Ceux qui ont perdu un être cher à cause du virus et qui n’ont pu leur tenir la main.
  • Ceux qui ont perdu leur emploi et par conséquent leur revenu.
  • Aux entrepreneurs qui ont dû fermer boutique ou qui craignent de devoir le faire.
  • Ceux qui souffrent de solitude.
  • Tous ceux dont la santé mentale est perturbée par cette période de crise.
  • Aux adultes et/ou aux enfants confinés à la maison avec une personne violente.
  • Tous ceux qui travaillent dans le domaine de la santé sur un pied d’alerte depuis mars.
  • Aux professeur(e)s qui doivent constamment composer avec des changements.
  • Aux étudiants pour qui l’étude à distance est loin d’être optimale.
  • Aux parents en télétravail qui doivent gérer boulot et enfants.
  • Aux grands-parents qui s’ennuient de leurs petits-enfants.

On nous incite fortement à encourager l’achat local cette année et c’est une très bonne chose.   Et pour cette raison j’ai envie de vous proposer d’encourager le « local » en pensant aux individus locaux Ceux moins chanceux, moins nantis, qui peinent à remplir le réfrigérateur.

Plutôt que de vous échiner à trouver le cadeau idéal pour elle, pour lui, pour l’autre, pourquoi ne pas diriger une partie, voire la totalité de votre budget « cadeaux » vers un don à un organisme local de votre choix.
Voici quelques suggestions :

Et mettez vos enfants à contribution, expliquez-leur le pourquoi de votre décision cette année et  la solidarité que cette crise requiert .    Demandez-leur aussi ce qu’ils en pensent.  Les enfants comprennent parfois beaucoup mieux que bien des adultes  et nous surprennent très souvent par leur sagesse.

Je vous souhaite joie, amour et générosité pour ce Noël 2020.

 

 

 

La transition, tu connais ?

Connaissez-vous le mouvement ou le réseau des Villes en Transition ?

Ce mouvement est né en Grande-Bretagne dans la petite ville de Totnes et Rob Hopkins en est à l’origine (Manuel de la Transition,  Éditions écosociété).    Plusieurs villes (ou quartiers) ont entamé cette transition dans différents pays.

Il s’agit en fait d’un mouvement apolitique et social qui vise à mettre sur pied des initiatives de transition dans les communautés dans un but de résilience face au pic pétrolier et au dérèglement climatique.

Mais qu’en est-il exactement ?

En bref, il s’agit de gens qui s’impliquent et s’engagent dans leur communauté  en mettant sur pied des initiatives pour faire face aux défis climatiques.

Ces initiatives peuvent être très variées et toucher l’agriculture, le partage de connaissances et l’apprentissage de nouvelles compétences, l’achat local,  la monnaie locale, la plantation d’arbres, la diminution de notre dépendance au pétrole et autres énergies non renouvelables, etc.

Au Québec il y a de ces initiatives à différents endroits :

  • Montréal : Villeray, Verdun
  • Montmagny
  • Laurentides
  • Sherbrooke
  • Rimouski
  • Alma
  • Et sûrement d’autres que j’oublie ou dont je ne suis pas au courant

Et maintenant,  TA DAM ! ! ! !   :    LAVAL

Laval fait partie des plus grandes villes du Québec avec ses quelques 440 000 habitants, mais avant d’être une ville, elle est avant tout composée de 14 quartiers distincts. Des quartiers avec leurs réalités propres et c’est pour cette raison que des initiatives locales doivent voir le jour.

Je vous invite à vous joindre au groupe Facebook de Lavallois(es) pour la Transition pour faire partie de ce beau mouvement citoyen pour un avenir meilleur et à participer à leur activité le 26 juillet prochain pour en savoir plus sur le mouvement de Transition.

Au plaisir de vous y rencontrer !