Citoyennes lavalloises en action

Étiquette : poubelle

Ma première visite à l’écocentre de Laval suite à une envie folle de faire le grand ménage du printemps

Je ne sais pas si vous la sentez vous aussi, mais avec l’arrivée des journées plus chaudes et qui s’allongent, avec les oiseaux qui reviennent du sud, la neige qui fond à vue d’œil; j’ai eu une envie folle de faire le grand ménage du printemps. Comme il est agréable d’avoir un chez-soi propre, bien rangé et épuré. Dans notre société, on a tendance à accumuler une quantité phénoménale d’objets. Ils entrent chez nous sans même que l’on s’en aperçoive, mais il peut être difficile de s’en départir et de savoir qu’elle est la bonne façon de le faire. Voici quelques trucs…

À Laval, nous avons tout d’abord 3 bacs : un bleu pour le recyclage, un brun pour le compost et un noir pour la poubelle, mais attention, nous avons maintenant un écocentre. Certaines matières ne vont ni dans le bac bleu, ni dans le bac brun, mais elles peuvent être recyclées, réutilisées ou valorisées en les apportant à l’écocentre. Ainsi, on peut se débarrasser de certaines matières plus toxiques ou dangereuses pour l’environnement de façon conforme et sécuritaire.

Je suis récemment allée assister à une conférence donnée par Grégory Pratte, le coach du bac de chez Tricentris, la coop qui s’occupe de la collecte et du tri du recyclage sur le territoire lavallois. Pour savoir si un objet doit aller dans le bac, vous devez vous poser les deux questions suivantes :

  1. Est-ce un contenant, un emballage ou un imprimé ?
  2. Est-ce fait de métal, de verre, de plastique, de carton ou de papier ?

Si vous avez deux oui, le tout va dans le bac bleu (dans 90% des cas) à quelques nuances près (10% d’incertitude). Voici également une image plus détaillée pour vous aider à prendre la bonne décision :

Crédits : Laura Beaudoin

Si vous avez encore des questions, n’hésitez pas à consulter la page facebook de Tricentris (#ProDuBac / #GaffeDuBac) ou à écrire au coach du bac.

Bon, l’élément dont vous n’avez plus de besoin ne va pas dans le bac de recyclage. Dans ce cas, il va peut-être dans le bac brun pour le compost ? Voici les éléments acceptés :

Dans mon chez moi, j’ai dédié un endroit pour entreposer tous les objets ou toutes les matières acceptées à l’écocentre qui ne vont pas dans le bac bleu ou brun. Depuis plusieurs mois, j’avais accumulé des vieux électroniques, des barquettes en styromousse, des pots de peinture, des piles vides, des ampoules, etc. Bref, ce printemps, j’ai décidé que le temps était venu d’aller faire ma première visite à l’écocentre.

Préparez-vous à travailler votre mémoire, car la personne à l’accueil vous dira où aller déposer tous les éléments dont vous voulez vous départir de façon responsable en vous spécifiant chacun des numéros des stations de dépôt qui concerne votre chargement. Ma première expérience s’est très bien déroulée. Je vous recommande fortement d’aller vous aussi y faire un tour.

Malheureusement, il y a des éléments qui ne vont ni dans le bac bleu, ni dans le bac brun, ni à l’écocentre. Dans ce cas, il nous reste le bac noir (poubelle) ou la collecte des gros encombrants. Toutefois, les dépotoirs débordent et des nouvelles demandes d’agrandissement sont en cours, car la quantité de déchets est toujours aussi astronomique. Si ne l’on veut pas que la terre devienne elle-même une poubelle géante, n’oublions pas de toujours réduire à la source et de faire des choix en incluant dans notre réflexion la fin de vie des objets.

Bonne réflexion, bon ménage du printemps et bonne visite à l’écocentre lavallois !


Écocentre p​​rincipal
1205, boulevard Dagenais Ouest

Ma nouvelle équipe : Allez les bruns !

Oui !!!! Je fais maintenant partie de l’équipe des bruns de Laval et j’en suis très fière. Allez les bruns ! Allez les bruns !

Depuis maintenant une semaine, notre secteur bénéficie  de la collecte résidentielle des matières organiques. Deux jours seulement après avoir reçu mon bac, il était déjà rempli et prêt à être collecté par la ville. J’avais très hâte de recevoir mon bac brun, car je voulais couper mes vivaces et défaire mon jardin et je n’ai jamais assez d’espace malgré mes deux composteurs stationnaires et ma tour à condos pour mes vers domestiques… hihi mon vermicomposteur ou lombricomposteur.

Composteurs stationnaires

Tour à condos pour vers (vermicompost)

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet automne, tous mes résidus verts seront mis dans l’un ou l’autre des systèmes de compost que j’ai maintenant de disponible.  Aussi, fini les os, les peaux de poissons ou les pelures de patates dans ma poubelle. Ce sont quelques exemples qui n’allaient ni dans mon vermicomposteur, ni dans mon compost dans ma cour, car à l’extérieur, je ne voulais pas attirer les animaux et mes vers ne mangent pas de tout… ils sont très capricieux 😉

Voici une liste d’éléments qui allaient à la poubelle chez nous et qui vont maintenant aller dans le compost :
• coquilles d’oeufs (trop long avant d’être décomposer)
• Noyaux de fruits : avocats, pêches, nectarines, etc (trop long avant d’être décomposer)
• Viandes, poissons, fruits de mer, y compris coquilles, os, carapaces et gras (attire les animaux | trop long avant d’être décomposer)
• Papier et carton souillés par des matières alimentaires (refusés dans le bac de recyclage)

Avec l’arrivée de la collecte résidentielle des matières organiques, je n’aurai plus rien d’humide ou de mouillé dans mes poubelles. Donc, tous mes déchets non recyclables ou non compostables pourront être déposés directement dans ma poubelle. Yé ! Je n’aurai plus besoin de sacs de poubelle. Par conséquent, avec la collecte des matières organiques, je vais réduire ma dépendance au plastique en plus de réduire la taille de mon sac poubelle et même potentiellement réduire le nombre de poubelles chez moi (est-il nécessaire d’avoir une poubelle par pièce ?). C’est génial, vous ne trouvez pas ?

Faire partie de l’équipe des bruns va me permettre de réduire le nombre de matières organiques qui se ramassent dans les dépotoirs et qui engendrent par la même occasion une quantité importante de méthane (un gaz 21 fois plus actif comme gaz à effet de serre que le gaz carbonique).  Lavalloises et lavallois, c’est le temps de passer à l’action en changeant vous aussi une habitude : embarquez à pieds joints dans l’équipe des bruns et compostons tous ensemble !

Pour en savoir plus sur le compost…

 

 

Des poubelles de couches…

Quel horreur… moi qui vise à tendre vers le zéro déchet, j’ai mis au bord du chemin des poubelles remplies de couches depuis des semaines… Elles sont allées directement au dépotoir et elles vont prendre entre 300 et 500 ans pour se décomposer. Saviez-vous qu’un enfant utilise annuellement en moyenne 2400 couches. Donc, j’avais vraiment hâte de commencer à utiliser les couches lavables pour réduire notre empreinte. Initialement, j’avais prévu arrêter d’utiliser les couches jetables lorsque mon garçon allait avoir 3 mois pour me donner une chance de prendre du mieux suite à ma césarienne et de m’habituer à mon nouveau rôle de parent, mais ce n’est pas ce qui est arrivé dans la réalité. C’est seulement à partir de 6 mois et demi que mon garçon était jour et nuit en couches lavables. Que s’est-il passé ?

Tout d’abord, la vie va vite et changer une habitude bien ancrée (même si c’est seulement depuis quelques mois… au nombre de couches que l’on change par jour; l’habitude est solide) peut prendre plus de temps que prévu. Toutefois, le plus difficile est de faire le premier pas, car il faut se le dire, personne ne rêve de laver des couches remplies de pipi ou de caca. Je savais que je voulais utiliser des couches lavables pour faire ma part pour la planète, donc j’avais déjà acheté un petit lot de 15 couches lavables usagées à une amie avant la naissance de mon petit bonhomme malgré les avertissements que j’avais reçu d’attendre pour tester le modèle qui convient le mieux à la physionomie de l’enfant. Quand mon garçon a eu trois mois, j’ai essayé une des couches lavables achetées, mais c’était beaucoup trop grand (zut… encore trop grand… fuites potentielles garanties), car mon garçon est un bébé de petit poids.

Donc, cela a pris plusieurs mois avant de lui faire. Entre temps, j’ai essayé plusieurs autres modèles pour voir lequel lui allait le mieux (un gros merci à Ginette et à Gabrielle) : Omaïki, Bumgenius, Bummis, La petite ourse, etc. J’ai finalement opté pour l’achat de 20 couches supplémentaires (nombre minimal pour obtenir une subvention pour des couches lavables à la Ville de Laval) de marque La petite ourse, car c’est celle-ci qui m’apparaissait la plus concluante pour mon petit bonhomme. Il est bon d’avoir environ 30 couches en tout pour être certain de ne pas en manquer, car elles sont souvent dans des étapes différentes : certaines sont propres, une est en cours d’utilisation, d’autres sont en attente d’être lavées, d’autres en cours de lavage et finalement d’autres sont en train de sécher.

Pour revenir au modèle acheté, j’ai pris le modèle à snap, car suite à mes tests, j’ai constaté que si les velcros étaient mal refermés, ceux-ci accrochent les inserts  lors du lavage et cela les endommage. Cette sorte de couche est à poche avec des inserts en bambou très absorbants (1 insert de jour et 2 inserts la nuit… et hop c’est parti pour des 24h/24 en couches lavables). De plus, j’avais moins de fuites avec ce modèle à cause du double gousset (identifié par le numéro 2 sur l’illustration). En plus de choisir le bon modèle, il faut aussi faire des changements au niveau de la poubelle pour accueillir les couches lavables. Nous nous sommes procurés des sacs en tissu à couche spécialement conçu pour notre poubelle Dekor et le tour était joué.

Finalement, je suis très fière d’être maintenant passée aux couches lavables pour mon garçon. En bonus, nous avons aussi des lingettes et des mouchoirs lavables… il nous manque plus que le papier de toilette lavable… mais pour l’instant nous ne sommes pas encore rendus là.

 

Mes apprentissages en vrac :

  • Quantité minimale de couches lavables à avoir : 30
  • Laver les couches aux 2 à 3 jours maximum
  • Laver sa laveuse à tous les mois (mettre dans la cuve 2 tasses de vinaigre et 1 tasse de bicarbonate de soude et partir le cycle de nettoyage ; le cycle de lavage doit être fait en eau chaude et celui-ci doit être le plus long)
  • Détacher les couches avec du savon de Marseille ou en les séchant au soleil
  • Ne pas mettre plus de savon à couche que recommandé pour ne pas bloquer le tissu des couches lavables
  • Utiliser le liniment oléo calcaire à la place de crème à base de zinc, car le zinc peut bloquer le tissu de la couche lavable
  • Mettre un insert le jour et deux inserts pour la nuit
  • Source d’information incroyable : groupe facebook intitulé Accros aux couches lavables