Citoyennes lavalloises en action

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Fesses propres, planète (un peu plus) propre

rouleaux de papier de toilette vides

Je n’aurais jamais cru un jour parler de fesses dans un texte mais, ce qui s’est passé en 2020 dans ma vie ne peut définitivement pas passer sous silence.

 

Tout a commencé quelques mois avant la pandémie, je commençais à me dire que le papier de toilette n’était pas tant efficace et que: comment se sentir propre en s’essuyant seulement avec du papier? Si j’ai les mains sales, je ne les essuie pas seulement avec du papier, c’est un non-sens. Je caressais l’idée de m’acheter…un bidet. Puis la pandémie est arrivée, puis la pénurie de papier de toilette…et je n’avais toujours pas acheté mon bidet (foutue procrastination ) !!

J’ai finalement fait le grand saut! Ce fut un pur bonheur ! Cette sensation de propreté est tout simplement fantastique. Sans parler de l’économie réalisée sur le papier de toilette. Notre famille de 4 en utilise facilement 3 fois moins. On pourrait économiser encore plus si nous changions pour du papier de toilette lavable mais…on n’est pas rendu là… Chaque chose en son temps.

Il existe plusieurs modèles sur le marché 1 jet, 2 jets (surtout pour les femmes, pour nettoyer l’avant et l’arrière), eau froide, eau chaude, etc… mais, personnellement, j ai opté pour un modèle simple, ultra mince (Il ne surélève pas le siège. ), 2 jets, eau froide seulement (même à -20 dehors, l’eau n’est pas trop froide), très simple d’installation sur une toilette standard (C’est l’enfer (mais faisable) avec les nouvelles toilettes qui ont toute la tuyauterie cachée derrière.) même pour moi qui n’avais jamais fait de plomberie.

Parlons avantages :

Écologique : Le bidet diminue drastiquement la quantité de papier de toilette utilisée. Bon, j’entends déjà votre beau-frère vous dire : « Ouin, mais ça prend plus d’eau, c’est pas écologique ton affaire!» Il faut savoir que le jet du bidet utilise 0.5 litre d’eau par minute comparativement à 287 litres d’eau pour la fabrication d’un seul rouleau de papier de toilette. De plus, 27000 arbres sont coupés chaque jour pour la fabrication de papier de toilette. Ça fait réfléchir non?

Propreté :

Comme dirait l’humoriste François Bellefeuille dans son balado 3.7 Planètes :  « c’est prendre une menthe, mais de l’autre côté! » Tout est dit.

Économique :

Le coût du papier de toilette augmentant sans cesse, il est certain que j’ai rentabilisé le coût de mes (2) bidets à environ 70$ chaque.

Désavantage :

Dépendance

Vous risquez rapidement de devenir accro et aurez beaucoup de misère à  séjourner dans un endroit où il n’y en a pas …comme en camping ou a l’hôtel. Il existe des modèles portatifs pour les plus convaincus.

Également, si vous n’en avez pas sur toutes les toilettes de la maison, plus personne ne voudra utiliser la toilette où il n’y a pas de bidet.

Bref, comme dirait mon conjoint, c’est le meilleur ajout qu’on a fait à notre maison en 2020! (Il semble avoir oublié que j’ai changé toutes les marches d’escalier, rénover l’espace de rangement… faut croire que le bidet gagne haut la main! 🙂 ) Et vous, avez-vous fait le saut? Prévoyez-vous le faire?

 

Tous ensemble disons NON au…

Black friday : Vendredi fou

Le 29 novembre 2019 :  Le Black Friday ou bien le Vendredi Fou (qui porte très bien son nom !).

Ce jour cadre bien dans le mois des morts parce que d’un côté il y a :

  • Ceux qui surconsomment (dont nous faisons partie) qui accordent beaucoup d’importance à tous ces objets, et dont souvent la vie ressemble à :
    • travailler parfois de longues heures
    • effectuer un travail qui ne plait pas toujours
    • passer de longues heures dans les bouchons pour s’y rendre
    • s’endetter, car on désire toujours plus
    • courir le reste du temps pour accomplir ses tâches quotidiennes
    • tenter d’avoir une certaine qualité de vie avec nos enfants, conjoints et amis lors du temps qu’il nous reste sans être trop crevés
    • En résumé : des êtres vivants essoufflés et pas toujours très vivants !

 

  • Ceux qui fabriquent ce que nous consommons  et dont la vie ressemble à :
    • travailler de plus longues heures que nous
    • effectuer un travail qui assurément ne plait pas souvent
    • travailler dans des conditions ressemblant assez à de l’esclavage
    • commencer à travailler à bas âge
    • travailler pour des revenus on-ne-peut-plus minables
    • s’éreinter pour juste survivre
    • ne même pas avoir le « luxe » de pouvoir s’endetter
    • ne même pas avoir le « luxe » d’acheter grand-chose
    • En résumé : des êtres vivants exploités et par conséquent pas toujours très vivants.

Personnellement je ne suis jamais allée dans les magasins lors du Vendredi Fou, en fait j’y vais le moins possible tout au long de l’année.  Je refuse que ma vie soit basée sur  la mode ou sur le nouveau bidule techno qui coûte souvent la peau des fesses.    J’ai les mêmes meubles depuis environ 15 ans, j’en prends soin et j’espère les avoir jusqu’à la fin de mes jours.

Ce n’est pas une nouvelle lampe qui va éclairer ma vie, mais le sourire de mes amis,  ni un nouveau fauteuil qui va me conforter, mais le temps que j’y passerai à discuter avec ceux que j’aime.

Soyons tous solidaires et boycottons le Vendredi Fou le 29 novembre prochain… pour commencer.

Êtes-vous «game» ?

Quoi de mieux qu’un bon vieux défi pour réaliser de nouvelles choses et pour amorcer des changements. J’adore ça. Déjà toute petite, il suffisait qu’on me dise «Té même pas game» pour que je me mette en action. Pour prouver que j’étais capable. Capable de faire n’importe quoi. Et je ne suis pas la seule. Il en est de même pour beaucoup de gens sinon, les défis tel que le «Ice Bucket Challenge» (qui consistait à se verser un seau d’eau glacée sur la tête ? pour une bonne cause) n’aurait jamais été aussi populaire…

Et si maintenant, on se mettait au défi pour la planète?

Pour passer à l’action tous ensemble  afin de combattre notre sentiment d’impuissance et notre éco-anxiété. Le défi environnemental semble si grand qu’on ne sait pas par où commencer… C’est ce que le mouvement #ungestemaintenant initié par la famille fondatrice de Planette produits écologiques a pour objectif. Chaque mois, une série de défis verts est présentée sur la page web.  Lorsque l’on choisit un défi, on accède alors à une page expliquant pourquoi il serait important que, individuellement et collectivement, nous relevions cet objectif. Oubliez les seaux d’eau sur la tête, il s’agit plutôt, par exemple, de faire le ménage de sa boîte de courriels, d’utiliser une bouteille d’eau réutilisable ou de manger des fruits/légumes locaux. Puis, si on le désire, on peut propager notre engagement sur les réseaux sociaux et inviter des amis ou notre famille à faire de même. On peut aussi se péter les bretelles avec une belle petite photo de nous, tout fier d’avoir relevé notre défi! C’est ti pas beau ça ! Il y a même un programme corporatif pour les gens désirant se lancer des défis au sein de leur entreprise.

On peut également faire un parallèle avec le Pacte de la transition. Plus de 280 000 personnes l’ont signé. Maintenant, l’outil #ungestemaintenant, sous la forme plus pratique des défis mensuels, peut nous aider à tenir notre engagement ou simplement poser davantage de gestes pour notre planète.

Bref, il m’arrive de me dire que mon petit geste comme acheter en vrac ou manger peu de viande a peu d’impact sur la pollution plastique ou les changements climatiques. Mais, je me ramène à l’ordre en me disant que j’agis à ma mesure et que plus nous serons nombreux à le faire, plus l’effet sera grand!

Alors, prêt(e)s à vous lancer des défis ? Êtes-vous game ?

www.ungestemaintenant.ca

 

Le tout est plus que la somme de ses parties

Le sort de la planète vous inquiète.   Vous n’êtes pas seul(e).  Le phénomène d’éco-anxiété fait de plus en plus parler.   On comprend bien pourquoi.   C’est l’avenir de tous qui est en jeu, particulièrement celui des jeunes.

Vous achetez en vrac, prenez les transports en commun, fréquentez les friperies, traînez votre bouteille d’eau mais vous aimeriez voir les gouvernements agir tout comme vous le faites.     Parce que vous savez pertinent bien que, malgré que tous vos gestes soient entièrement louables, ça prend des mesures beaucoup plus grandes pour freiner le réchauffement climatique.

La solution ?    Se rassembler, s’unir, faire front commun.    Parce que c’est vrai dans tous les aspects de nos vies :   1 + 1 = 3 .   C’est-à-dire qu’en gang on est plus fort, on a plus de poids pour faire changer les choses.    C’est faux de penser que le citoyen n’a aucun pouvoir.   C’EST LUI QUI DÉTIENT LE PLUS GRAND POUVOIR quand il décide (parce que c’est un choix) d’unir sa voix à celle des autres.

Mon conjoint, moi avons participé à 5 grandes marches pour la planète qui ont eu lieu à l’automne 2018 à Montréal, de même qu’à la grève mondiale pour le climat du 15 mars dernier.  L’ambiance qu’on y retrouve est magique.    Des gens de toutes les nationalités, de tous les âges, des familles, des amis, des collègues, brefs des êtres humains qui militent tous pour la même cause.   Banderoles, pancartes, flûtes, tambours, slogans, etc.., dans une ambiance amicale.   On fait du bruit pour réveiller les élus, tous paliers de gouvernement confondus.

Et d’une marche à l’autre le noyau grossit.   A la marche de la grève du 15 mars dernier  à Montréal  nous étions plusieurs dizaines de milliers de personnes.     Le 27 avril il faut que ce soit encore plus.

Inscrivez-le tout de suite à votre agenda, venez avec votre famille, vos amis, vos collègues de travail, peu importe mais venez.

La planète compte sur vous.   

Trois points de départ   :
– Place des Festivals, au coin des rues Sainte-Catherine et Jeanne-Mance   (Métro Place-des-Arts)
– Parc Laurier, au coin des rues Christophe-Colomb et Laurier  (Métro Laurier)
– Parc Lafontaine, au coin de la rue Rachel et de l’avenue du Parc Lafontaine  (Métro Mont-Royal)

La grande finale aura lieu  sur le Mont-Royal.

 

5 questions pour économiser!

tirelire en forme de cochonJe dois l’avouer, le temps des fêtes est vraiment un moment propice pour écrire un article sur la surconsommation. Mais cette année, je me suis dit: je vais faire changement et écrire sur autre chose. Mais la réalité m’a rattrapée dans un grand magasin d’objets usagés de Laval (Elle m’aurait surement frappée de plein fouet dans un centre d’achat!). Quand j’ai vu la surabondance de biens dans les allées de bibelots, de décorations, de linge (oh my god!), je me suis posée l’éternelle question: «Avait-on vraiment besoin de ces biens lorsqu’ils ont été achetés?»

De là m’est venu cette petite réflexion… Pourquoi ces objets s’entassent-ils ici maintenant?  Les avait-on achetés parce qu’ils étaient «en spécial» ou parce qu’un enfant se doit de déballer une foule de cadeaux (pas toujours utiles) aux fêtes? Est-ce que cet objet était passé de mode? Celui-ci avait-il été donné en cadeau seulement parce qu’il fallait en donner un? A-t-il été acheté en ne sachant pas trop si cela ferait l’affaire mais que «au pire» on le redonnerait dans un centre de dons pour se donner bonne conscience? Je n’ai rien contre les magasins comme ceux-ci, ils offrent une possibilité  de donner une deuxième vie aux objets et d’éviter l’achat d’items neufs. Je trouve qu’ils sont, par contre, le reflet de notre surconsommation (et de la mienne…). Alors, pour éviter de faire des erreurs dans mes achats et qu’ils aboutissent au final dans un centre de dons 🙁 , j’ai pris la résolution de toujours me poser ces 5 questions avant d’acheter:

Si la réponse à ces questions est non… idéalement, je n’achète pas !

Si j’en ai vraiment besoin, je me demande alors :

Mine de rien, cela permet de départager les «désirs» des besoins véritables. Ça freine notre élan! On a également plus tendance à privilégier la qualité et la durabilité. Si j’avais toujours fait cela, j’aurais plus d’argent dans mes poches, beaucoup moins d’items à donner et de travail à faire pour mon désencombrement!  Pensez-y !

 

Faites «le plein» de propreté!

Il y a près de 3 ans, j’ai eu un éclair de génie. À ce moment-là, je cherchais des moyens pour diminuer mes déchets (recyclage inclus) quand je me suis dit : «Pourquoi faut-il toujours racheter des nouvelles bouteilles de shampoing, savon à linge, savon à main, etc. Il faudrait que les pharmacies aient des énormes bouteilles de chaque produit et que les clients apportent leurs propres contenants à remplir encore et encore. On a tellement pas besoin d’un nouveau pot à chaque fois!!» Une rapide recherche sur internet m’a appris deux choses: Premièrement, j’ai rien inventé pantoute 🙁 . Deuxièmement, ça s’appelle du «vrac» et il y en a à Laval pas trop loin de chez nous 🙂 . Ce fut un moment de joie intense (les effets de cette découverte peuvent varier d’une personne à l’autre.).

En fin de semaine, j’ai été faire «le plein» de  produits nettoyants, action que j’effectue deux fois par année. J’optimise mes déplacements!  À chaque fois que j’y vais, je trouve que ce mode de consommation est vraiment génial. Tout d’abord, ce sont des produits écologiques et imaginez le nombre de bouteille que j’évite de produire!  Voici mes achats qui sont, en fait, pratiquement les seuls nettoyants ménagers et corporels que j’utilise:

nettoyant en vrac

  • Savon corps – mains – cheveux
  • Crème corporelle
  • Savon à vaisselle
  • Savon à lessive
  • Vinaigre 12% (2x plus concentré)
  • Bicarbonate de soude
  • Nettoyant cuisine/salle de bain

Premièrement,  la chimie et les mélanges complexes, ce n’est pas mon fort. J’aime quand c’est très simple alors je ne fais que la base et pour le reste, c’est le vrac. Avant, j’achetais toutes sortes de nettoyants qui avaient toutes sortes d’applications : fenêtres, planchers, moisissures, vitrocéramique, etc. Tous des produits chimiques, toxiques, dangereux! L’air à l’intérieur de nos maisons est plus pollué que l’air extérieur et nos produits ménagers y contribuent grandement. Alors, maintenant, pour nettoyer la maison, j’utilise majoritairement du  vinaigre (maintenant en  vrac depuis aujourd’hui!), du bicarbonate de soude et, occasionnellement des huiles essentielles. Je pourrais facilement les remplacer par des pelures d’agrumes que je ferais tremper dans le vinaigre pour donner un «parfum».

Le vinaigre est vraiment tout usage, je l’utilise pour:

On pourrait parler longtemps du pouvoir infini du vinaigre (plus de recettes ici). Il y a par contre certaines situations où il est préférable de ne pas l’utiliser comme sur le marbre, avec de l’eau de javel, etc.

Le bicarbonate de soude est aussi un puissant allié pour enlever les taches sur les vêtements, désodoriser le frigidaire, nettoyer les fruits et légumes, récurer la toilette et l’évier, nettoyer le four, blanchir les dents, désherber le jardin, etc. (plus de recettes ici). Avec le vinaigre et le bicarbonate, on peut tout nettoyer et en plus, c’est vendu en vrac donc zéro déchet!

Concernant les produits pour le corps, j’ai tout réduit à un savon mains – corps –cheveux et une crème pour mains/corps. Je vais sous peu me fabriquer un déodorant avec une recette super simple. Il me reste à essayer la pâte à dents en vrac ! Prochain pas vert!

C’est lorsque je suis submergée par une odeur ultra-chimique qui fait pleurer mes yeux dans les allées de l’épicerie et que je vois tous les produits spécialisés que je me rends compte à quel point l’industrie nous créé des besoins et des déchets. Un peu de simplicité dans nos achats nous sauvera bien du temps, de la pollution intérieure, des déchets, de l’argent et créera beaucoup d’espace dans nos armoires !!

Les adresses pour les produits nettoyants en vrac:

Délivrée! Libérée!

maison en désordreVivez-vous dans de la «pollution visuelle» ? Tu sais le genre de pollution générée par les milliers de jouets qui traînent, par la montagne de paperasse sur le coin du comptoir, le linge par terre… Oui, je l’admets, je suis bordélique de naissance (et mes enfants n’ont définitivement pas eu un super modèle). Mais, c’est aussi que comme nous avons trop de choses, il est difficile que chaque chose retrouve aisément sa place. Toute cette accumulation me gruge beaucoup d’énergie car je dois constamment ranger ce qui traîne, chercher mes choses, déplacer les traîneries par exemple pour pouvoir passer l’aspirateur, etc. Une maison typique compterait en moyenne 300 000 objets. Hallucinant ! Mais je n’ai vraiment pas de misère à y croire. J’ai souvent fait des petits désencombrement par ci par là mais sans grand changement en bout de ligne.

Alors cette fois-ci, j’y vais en profondeur. Je serai enfin délivrée et libérée d’une bonne partie de mes biens matériels. C’est tellement plus reposant quand l’espace respire. Il semblerait même que l’encombrement augmente l’hormone de stress et diminue la concentration.   Je peux bien être stressée !! Ma nouvelle devise: Si je manque de place pour ranger quelque chose, ce n’est pas parce que je manque d’espace de rangement, c’est parce que j’ai trop de choses. J’ai d’ailleurs récemment lu le livre ‘’Le pouvoir étonnant du rangement’’ de Marie Kondo. Ce livre est vraiment beaucoup trop motivant. Je défie n’importe qui de ne pas faire du ménage après cette lecture! Tel que décrit dans un précédent article de ma collègue Magalie, Marie Kondo préconise de ranger par catégories en commençant par les vêtements puis les livres, les papiers, les articles divers (vaisselle, jouets, articles électroniques, DVD, etc) en terminant par les articles sentimentaux. On sort, par exemple, TOUTE la paperasse et on fait le tri. C’est efficace mais ça demande de disposer de beaucoup de temps pour soi (ça existe ça du temps pour soi avec des enfants?…connais pas…).  On est alors confronté à l’ampleur du désastre. Chez moi, j’ai fait l’exercice avec mes verres  (toutes catégories confondues: à vin, pour enfants, tasses, etc). J’en ai dénombré 155… 😮 (J’en reviens toujours pas.)  Voulez-vous bien me dire pourquoi je garde 155 verres alors que je pars le lave-vaisselle au 2 jours? Je n’utiliserai probablement jamais la plupart d’entre eux. Quelqu’un d’autre en fera définitivement un meilleur usage !

J’ai d’ailleurs contribué à créer une page facebook de don/vente/échange avec les gens fréquentant ma Maison de quartier. Ce système est très local mais il existe un tas d’autres groupes ayant la même vocation tel que Solidarité -entraide Laval,  Les mamans et papas de facebook vendent, donnent et échangent,  Les mamans de laval et environ vendent et donnent . C’est simple à créer ou à adhérer et cela permet de combler des besoins en évitant l’achat d’items neufs.

Bref, j’ai déjà entamé mon désencombrement au niveau des vêtements et je dois dire que d’apprécier chaque morceau qui se trouve dans ma garde-robe et d’y accéder facilement est un réel plaisir (chacun son fun!).  Alors, comme dit la chanson : Délivrée, libérée, non je n’accumulerai plus jamais…!

maison rangé épuré zen

C’est une écolo qui fait non…non…non…non…

femme qui refuse, dit stop, qui en as assez

Mon processus «zéro déchet» est bien entamé mais, il me reste quelques points sur lequel je dois définitivement travailler. Le premier de ceux-ci :  REFUSER. C’est la base, le premier des 5 ‘’R’’  (Refuser, réduire, réutiliser, recycler et composter (rot). Refuser tous les objets inutiles (lire déchets!) qu’on nous propose et impose partout on l’on va. Depuis que je tente de réduire mes déchets, je dois être prête à anticiper tout ce qu’on va me donner. Et il faut être plus vite que son ombre car les serveurs sont super rapides pour mettre des ustensiles en plastique dans notre assiette. Des fois, je les vois venir de loin, comme les pailles ou les paquets de crayons de cire pour enfants dans les restaurants. Mais, par exemple, lorsque je me suis fait servir ma mayonnaise dans des sachets de plastique dans une salle à manger d’une grande chaîne de restaurant de poulet… c’était difficile à prévoir! Ça a mérité un petit appel au service à la clientèle!

Je crois effectivement que c’est mon devoir de faire connaître aux commerçants mes limites et mes préoccupations par rapport aux déchets. Je crois fortement en la force du nombre. Si chacun de nous signalait ce qui nous semble inapproprié, les choses bougeraient beaucoup plus rapidement. Les vendeurs ont besoin de leurs acheteurs alors il s’adapteraient. C’est d’ailleurs un deuxième point sur lequel travailler: arrêter de me plaindre intérieurement et interpeller plus souvent (et le plus constructivement possible) les commerçants et restaurateurs pour tenter de faire bouger les choses.

Je reste d’ailleurs étonnée (ouin…pas tant que ça…) que tous ces accessoires tel que les sacs, objets promotionnels, échantillons, ustensiles, crayons, pailles soient donnés d’emblée car tout cela à un coût et finit rapidement à la poubelle. Lorsque je travaillais dans un commerce, j’avais déjà amorcé un changement tout simple mais économique pour la compagnie. Au lieu de mettre systématiquement les items des clients dans un sac (comme il était d’usage de le faire il y a une dizaine d’années), je demandais au client s’il en avait besoin. Les gens réfléchissaient puis, très souvent, disaient non. Ce petit changement de mentalité de demander plutôt que de donner systématiquement me sauverait bien des «non», «pas de paille», «pas de crayons, «non»! Je ne parle même pas de l’argent sauvé et des déchets évités…en plus de simplifier la vie à bien des écolos !!

Bref, réduire nos déchets en diminuant notre consommation et en refusant tous ces emballages et objets inutiles est selon moi un bon pas vers un environnement plus sain ! Le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas!

 

Tic tac tic tac !

Ah le temps !! On se plaint constamment qu’on en manque! On court toujours pour essayer d’en avoir plus et finalement, notre vie ressemble à une course effrénée . Si vous le pouviez, aimeriez-vous avoir plus de temps pour votre famille, vos amis, votre conjoint(e) et vos activités?

femme avec une tête en horloge

Étant mère de 2 jeunes enfants et travaillant à temps partiel, je dois dire que je manquais constamment de temps. Mon conjoint et moi courrions pour aller chercher les enfants chez la gardienne, pour cuisiner les repas de la semaine durant la fin de semaine, pour les rendez-vous, l’épicerie,  la vaisselle, le lavage, le pliage, le ménage, alouette !! En bout de ligne, nous manquions de temps (et d’énergie) pour ce qui nous tenait le plus à cœur : nos enfants et notre vie de famille. C’est, entre autres,  pourquoi il y a presque 2 ans j’ai franchi le pas et j’ai arrêté de travailler. Ce fut la meilleure décision de notre vie!

Il a fallu bien sûr que l’on revoit un peu notre budget et nos priorités (besoins réels vs désirs). Comme mon conjoint et moi avons adopté il y a longtemps un mode de vie axé sur la simplicité volontaire, ce ne fut pas trop difficile pour nous. Non, pratiquer la simplicité ne veut pas nécessairement dire être un hippie qui tresse des paniers en osier 😉 ). C’est simplement de découvrir que l’on peut vivre mieux avec moins de biens matériels et que, en consommant moins, on peut alors réduire notre rythme pour vraiment profiter de la vie. On mise alors davantage sur la qualité (plutôt que sur la quantité), sur le partage, l’entraide, etc. Le minimalisme et la simplicité volontaire sont, selon moi, de très bons moyens pour éviter l’endettement,  diminuer le stress et diminuer notre impact écologique. Et surtout, cela me permet d’éviter de regretter plus tard de ne pas avoir vu mes enfants grandir et de ne pas avoir fait les actions qui me tiennent à cœur!

Avoir plus de temps a été bénéfique pour moi dans plusieurs sphères de ma vie. Cela m’a permis de pouvoir faire du bénévolat pour En Harmonie avec la Terre  et auprès de plusieurs organismes (Plantaction, Quartier Vert du Marigot, La voix des parents). J’ai ainsi accompli ce que j’ai toujours désiré : faire ma part pour ma ville, ma communauté et la planète. Je cuisine d’avantage et j’évite ainsi les aliments ultra-transformés et la tonne de déchets qu’ils engendrent!! Je prends aussi le temps de réparer les objets, d’acheter usagé, d’acheter en vrac, de faire un jardin, etc. En bout de ligne, on peut économiser beaucoup lorsqu’on a plus de temps!

C’est des journées comme aujourd’hui, au bord de la piscine avec mes filles, que je me rends encore davantage compte des bienfaits du mode de vie que j’ai choisi.

Et vous, avez-vous envisagé de vous donner plus de temps en diminuant vos heures de travail? Est-ce que la simplicité volontaire fait partie de votre mode de vie?

Réseau québécois de simplicité volontaire : http://simplicitevolontaire.org/

Y’ a d’la joie !

fille excité d'avoir eu son bac de matières organiques de la VilleVous arrive-t-il de ressentir beaucoup trop de bonheur pour quelque chose que votre entourage ne comprend pas nécessairement? C’est ce qui m’est arrivé avec mon bac brun de la Ville. Je devais avoir l’air borderline hystérique lorsque je l’ai vu dans mon entrée un après-midi de mai. Mettons que je l’attendais depuis longtemps! J’aurais préféré l’avoir dès le début de ma «transition verte» mais d’un autre côté, l’attendre m’a permis d’apprendre à faire du compost moi-même, ce qui n’est pas une mauvaise chose à savoir.

Cela fait maintenant plus de deux ans que je fais du compost dans ma cour. Durant la première année, les résultats furent…humm…plutôt douteux! Pas sûre que c’était du compost de grande qualité… En tout cas, l’odeur (que je ne décrirai point) ne me disait vraiment rien de bon. C’est en voyant ces piètres résultats malodorants que j’ai décidé de mieux me renseigner et de diagnostiquer mon problème. Je crois que mon compost souffrait d’une carence en matières riches en carbone et d’un manque flagrant d’amour et de brassage. Il faut effectivement mettre environ 3 part de matières riches en carbone (feuilles mortes, paille, etc) pour 1 part  de matières riches en azote (résidus de cuisine, gazon, etc). Aussi , on doit TOUJOURS recouvrir les matières riches en azote de feuilles mortes sinon, bonjour les mouches et les animaux! De plus, comme les micro-organismes ont besoin d’oxygène et d’eau pour survivre, il faut brasser le compost régulièrement pour l’aérer. Vérifier à ce qu’il soit ni trop humide ni trop sec est également essentiel.

En cette 2e année, je remarque qu’il y a beaucoup moins de bibittes qui volent et qu’il a une odeur franchement plus agréable (On verra, les grosses chaleurs ne sont pas encore arrivées!). Maintenant que je maîtrise mieux l’art du compostage, je vais continuer à composter tout ce que j’ai accumulé. Par contre, je vais probablement utiliser davantage la collecte de matières organiques de la Ville car elle comporte plusieurs avantages comme celui de pouvoir y mettre beaucoup plus de matières telles que la viande, les restants de table, le fromage, les résidus de jardins en grande quantité, etc.

Mon plus grand bonheur? (Ok …c’est peut-être pas le plus grand.) Avoir vu tous les bacs bruns alignés sur le bord de la rue le jour de la première collecte dans notre quartier. Comme les résidus organiques des Lavallois totalisent 44% du total de leurs déchets produits, cela réduit considérablement la quantité de déchets destinés à l’enfouissement. Sans oublier toutes les émanations de méthane qui sont évitées grâce au compostage. Bref, que l’on utilise le bac brun de la Ville ou que l’on fasse du compost dans notre cour, c’est toujours un bon geste pour notre planète! Avez-vous des trucs pour réussir votre compost maison? Attendez-vous votre bac brun impatiemment ?

 

compost frais

 

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