Citoyennes lavalloises en action

Étiquette : pollinisateurs

Des efforts pour aider les insectes pollinisateurs et préserver notre précieuse biodiversité

Malgré leur petitesse, les insectes sont essentiels à l’équilibre de notre planète. On peut plus ou moins les apprécier lorsqu’ils s’infiltrent dans nos maisons, lorsqu’ils nous piquent ou lorsqu’ils ravagent nos jardins ou nos récoltes. Toutefois, les pollinisateurs, tels que les abeilles, les guêpes, les bourdons et les papillons, sont indispensables à la reproduction de plusieurs plantes. Sans eux, il y a beaucoup d’aliments qui ne seraient pas dans nos assiettes, car « 35 % de notre garde-manger dépend des insectes pollinisateurs ».

Pour montrer à mes enfants l’importance de ce fragile équilibre, ce mois-ci, toute ma petite famille a concentré ses efforts pour aider les insectes. Tout d’abord, nous avons décidé de relever le #défipissenlits. Il suffit de laisser pousser les pissenlits et d’éviter de tondre immédiatement le gazon, soit pour les lavallois environ les 2 à 3 premières semaines du mois de mai, pour ainsi aider principalement les abeilles à trouver en ville, rapidement et simplement, leur première source de nourriture. Nous avons installé une petite affiche pour expliquer à nos voisins notre démarche pour aider les abeilles. La Ville de Laval est en accord avec ce défi, car elle invite elle-même sa population à poser diverses actions pour soutenir la biodiversité, dont participer au défi pissenlits. Elle propose d’autres gestes qui peuvent avoir de grands impacts : aménager un oasis de biodiversité sur son terrain, créer un hôtel à insectes et planter de l’asclépiade.

En plus de cette première action, nous avons également décider de construire une cabane à insectes; c’est le petit nom que nous lui avons donné. Nos enfants ont été, par le biais de ce projet, initiés au travail manuel. Mon plus vieux, qui n’a même pas encore 5 ans, s’est découvert un intérêt pour la sableuse. Mon plus jeune avait comme rôle de transporter les morceaux de bois et de me donner les vis lors de l’assemblage de la cabane. Ils ont également contribué à installer les différentes matières dans les différentes pièces de notre cabane (ex : feuilles mortes, branches, briques trouées, cocottes, tiges de bambou, etc.).

Nous sommes super fiers de notre cabane à insectes. Voici le résultat :

Nous avons bien hâte de voir notre cabane grouiller de plein de petits insectes de toutes sortes pour le plus grand bonheur de mes petits explorateurs, pour le bien de notre jardin à proximité avec ses nombreuses fleurs à polliniser et pour la biodiversité en général.

Finalement, on espère de tout coeur que nos petits gestes auront de grands impacts. Il est important de réapprendre à partager notre environnement avec une panoplie d’espèces. Vive la biodiversité !!!


Pour aller un peu plus loin :

https://www.laval.ca/Pages/Fr/Citoyens/insectes-pollinisateurs.aspx

https://www.laval.ca/Pages/Fr/Citoyens/couvre-sols-ecologiques.aspx

https://www.tv5unis.ca/videos/cest-plus-quun-jardin/saisons/3/episodes/6

https://fr.davidsuzuki.org/publication-scientifique/guide-de-plantation-dasclepiade/

https://www.fao.org/world-bee-day/fr/

Quand productivité rime avec autosuffisance

Une question qui revient souvent : comment maximiser son espace cultivable ? Bon nombre de cultivateurs aguerris et de jardiniers amateurs se penchent fréquemment sur cette question.  Cette fois-ci c’est à mon tour.

Il y a quelques mois, je vous ai présenté un plan ambitieux pour mon jardin 2018 avec plusieurs nouveaux espaces. Toutefois, je n’ai pas réussi, comme prévu, à agrandir mon jardin à temps pour la période de plantation. Par conséquent, j’ai dû maximiser la productivité dans l’espace disponible.

Pour y arriver, j’ai revu mon plan initial pour resserrer l’espace déterminé pour chaque plant en misant sur 5 éléments :

  1. Le compagnonnage :  pour s’assurer d’une complémentarité entre les plants à proximité.
  2. La culture en hauteur : pour tous les plants grimpants afin d’économiser au maximum l’espace cultivable au sol (mur végétal, échelle, treillis, etc.).
  3. L’installation de zones de passage déterminées : pour éviter de piétiner la terre par dessus les plants, car on sous-estime souvent la partie des plants qui est dans la terre, mais les racines sont essentielles pour avoir des plants épanouis qui produisent beaucoup. Il est conseiller de faire un jardin où chaque zone est accessible en étirant notre bras pour ne jamais écraser les précieuses racines sous nos pieds. Pour y arriver, le jardin peut être construit en carré, ou faire un jardin en rangée avec des espaces déterminés de circulation.
  4. L’ajout d’une grande variété de fleurs (cosmos (nouveau), glaïeul (nouveau), rudbeckie (nouveau), capucines et oeillet d’inde) : pour attirer les pollinisateurs qui sont essentiels à la chaîne alimentaire afin d’obtenir une belle production dans mon jardin.
  5. L’augmentation de la diversité : pour tendre vers l’équilibre naturel prôné par les principes de la permaculture (si vous voulez en apprendre sur ce sujet, je vous recommande la formation en ligne suivante : MOOC permaculture)

Voici le plan de mon jardin pour 2018 dans sa version originale et dans sa version modifiée, ainsi d’une photo d’un jardin d’une collaboratrice. Les photos finales de mon jardin suivront prochainement.

Plan de mon jardin 2018 : version 1

Plan de mon jardin 2018 (version 1) : incluant de nombreux agrandissements

 

Plan de mon jardin 2018 : version 2

Plan de mon jardin 2018 (version 2) : sans la majorité des agrandissements

 

Mon jardin 2018 : partie à l’est

 

Mon jardin 2018 : partie au nord

 

Mon jardin 2018 : fines herbes

 

Mon jardin 2018 : section rhubarbe et framboisiers

 

Mon jardin 2018 : ajout d’une autre section framboisiers

 

Mon jardin 2018 : fraises dans des pots suspendus

 

Mon jardin 2018 : bac avec des bébés épinards

 

Élise qui arrose son jardin

Élise qui arrose son jardin : bon exemple de structure pour des cultures en hauteur

 

Finalement, vais-je tendre davantage vers l’autosuffisance alimentaire avec mon jardin 2018 et tous les changements apportés ? Vous en dites quoi ? Et vous, avez-vous fait des pas vers l’autosuffisance alimentaire ? N’hésitez pas à partager votre expérience 🙂