Citoyennes lavalloises en action

Étiquette : permaculture

Quels sont nos objectifs écolos pour 2021 ?

La crise que nous vivons depuis près d’un an maintenant aura eu comme élément positif de nous ouvrir les yeux (encore plus grands) sur les conséquences directes de nos modes de vie sur l’état de notre planète.   Or, en ce début d’année pour le moins atypique, nous combinons nos voix pour vous partager non pas nos résolutions, mais plutôt ce que chacune de nous tentera d’accomplir pour contribuer à faire de notre communauté, notre société, un monde meilleur.

Crédit : Nagy Arnold

Magalie :

1_Devenir plus autosuffisante

Comment  y arriver ?

  • Et bien, j’aimerais tout d’abord améliorer la productivité de mon jardin en travaillant davantage en permaculture. Cette année, je souhaite augmenter le nombre de variétés de plants et avoir un plus grand nombre de fleurs de toutes sortes et d’arbustes fruitiers.
  • De plus, j’aimerais faire plus de conserves maisons pour idéalement éviter d’en acheter au courant de l’année à l’épicerie. Donc, cette année, je veux faire des conserves de légumineuses, de soupes, de tomates et de légumes variés (ex. maïs, petits pois, etc.)
  • Aussi, j’aimerais installer un bidet sur chacune de mes toilettes afin de réduire nos besoins en papier de toilette.

2_Tisser de nouveaux liens avec mes voisins

Comment y arriver ?

  • J’aimerais organiser une fête des voisins pour créer une opportunité d’apprendre à connaître les personnes qui habitent sur ma rue et créer une petite communauté tissée serrée.
  • De plus, j’ai le goût de partir un petit comité citoyens afin de créer notre rue de rêves et d’animer un peu plus celle-ci.

 

Diane :

1_Simplifier davantage ma vie

Comment y arriver ?

  • Me départir davantage des biens qui ne me servent plus en les offrant à des gens ou organismes qui en ont besoin.
  • Apprécier encore plus les biens que je possède plutôt que de désirer ce que la publicité fait miroiter comme apportant le bonheur.  Cela inclut d’utiliser ce que je possède pour atteindre un résultat plutôt que de courir me procurer le dernier gadget à la mode; les créateurs regorgent d’idées pour imaginer 1001 nouvelles bébelles  ( bidule pour équeuter les fraises, séparateur d’oeuf, appareils de cuisine variés dont on se sert une fois ou deux et qui s’empoussièrent dans l’armoire. Ça vous dit quelque chose?).
  • Redécouvrir (et apprécier) la lenteur.  Vivre au rythme de la nature;  la fleur ne se dépêche pas de pousser plus vite; la rivière accélère son cours en accord avec les vents ou les intempéries, toujours en harmonie avec les éléments de la nature, jamais contre.

2_Me remettre au bénévolat dans ma communauté

Comment y arriver ?

  • Au printemps et à l’été, je vais offrir de mon temps à un organisme de jardins urbains près de chez moi.
  • Savoir que beaucoup de gens ont de la difficulté à se procurer de la nourriture en cette période de pandémie me touche beaucoup.  La solitude de certains me peine également. J’aimerais donc m’impliquer dans un organisme qui vient en aide à des gens moins chanceux que je le suis.

 

Ariane : 

1_Améliorer mes techniques de jardinage et augmenter mes connaissances sur celui-ci

Comment y arriver ?

  • Je m’implique au sein du Collectif Écorécoltes qui a pour mission de faciliter l’accès à une alimentation locale et biologique en créant notamment des jardins urbains. Cette implication me permettra d’acquérir de précieuses connaissances en jardinage.
  • Je vais aussi suivre une formation en ligne pour apprendre à jardiner avec la permaculture .
  • Je mettrai également toutes ces connaissances au profit de mon jardin que je souhaite encore agrandir cette année. Espérons que la productivité sera au rendez-vous!
  • J’expérimente présentement la culture de légumes (salade pour l’instant) et de fines herbes à l’intérieur, sous des lumières pour la culture. C’est tout nouveau, on verra les résultats!

2_Faire davantage de bénévolat pour aider les gens et la planète 

Comment y arriver ?

  • Je vais offrir mon aide à deux  organismes: PlantAction et le Collectif Écorécoltes. Leurs objectifs se rejoignent car tous deux visent à prendre soin de notre planète et du bien-être des gens. Avec PlantAction, notre objectif est de reverdir les rues en plantant des arbres et avec Écorécoltes, notre mission est, en autres, de créer des jardins et d’améliorer l’accès à une alimentation locale.

 

Nous aimerions connaître vos propositions à vous.   Quelle a été votre réflexion, qu’aimeriez-vous accomplir pour un futur meilleur ?

 

Quand productivité rime avec autosuffisance

Une question qui revient souvent : comment maximiser son espace cultivable ? Bon nombre de cultivateurs aguerris et de jardiniers amateurs se penchent fréquemment sur cette question.  Cette fois-ci c’est à mon tour.

Il y a quelques mois, je vous ai présenté un plan ambitieux pour mon jardin 2018 avec plusieurs nouveaux espaces. Toutefois, je n’ai pas réussi, comme prévu, à agrandir mon jardin à temps pour la période de plantation. Par conséquent, j’ai dû maximiser la productivité dans l’espace disponible.

Pour y arriver, j’ai revu mon plan initial pour resserrer l’espace déterminé pour chaque plant en misant sur 5 éléments :

  1. Le compagnonnage :  pour s’assurer d’une complémentarité entre les plants à proximité.
  2. La culture en hauteur : pour tous les plants grimpants afin d’économiser au maximum l’espace cultivable au sol (mur végétal, échelle, treillis, etc.).
  3. L’installation de zones de passage déterminées : pour éviter de piétiner la terre par dessus les plants, car on sous-estime souvent la partie des plants qui est dans la terre, mais les racines sont essentielles pour avoir des plants épanouis qui produisent beaucoup. Il est conseiller de faire un jardin où chaque zone est accessible en étirant notre bras pour ne jamais écraser les précieuses racines sous nos pieds. Pour y arriver, le jardin peut être construit en carré, ou faire un jardin en rangée avec des espaces déterminés de circulation.
  4. L’ajout d’une grande variété de fleurs (cosmos (nouveau), glaïeul (nouveau), rudbeckie (nouveau), capucines et oeillet d’inde) : pour attirer les pollinisateurs qui sont essentiels à la chaîne alimentaire afin d’obtenir une belle production dans mon jardin.
  5. L’augmentation de la diversité : pour tendre vers l’équilibre naturel prôné par les principes de la permaculture (si vous voulez en apprendre sur ce sujet, je vous recommande la formation en ligne suivante : MOOC permaculture)

Voici le plan de mon jardin pour 2018 dans sa version originale et dans sa version modifiée, ainsi d’une photo d’un jardin d’une collaboratrice. Les photos finales de mon jardin suivront prochainement.

Plan de mon jardin 2018 : version 1

Plan de mon jardin 2018 (version 1) : incluant de nombreux agrandissements

 

Plan de mon jardin 2018 : version 2

Plan de mon jardin 2018 (version 2) : sans la majorité des agrandissements

 

Mon jardin 2018 : partie à l’est

 

Mon jardin 2018 : partie au nord

 

Mon jardin 2018 : fines herbes

 

Mon jardin 2018 : section rhubarbe et framboisiers

 

Mon jardin 2018 : ajout d’une autre section framboisiers

 

Mon jardin 2018 : fraises dans des pots suspendus

 

Mon jardin 2018 : bac avec des bébés épinards

 

Élise qui arrose son jardin

Élise qui arrose son jardin : bon exemple de structure pour des cultures en hauteur

 

Finalement, vais-je tendre davantage vers l’autosuffisance alimentaire avec mon jardin 2018 et tous les changements apportés ? Vous en dites quoi ? Et vous, avez-vous fait des pas vers l’autosuffisance alimentaire ? N’hésitez pas à partager votre expérience 🙂