Citoyennes lavalloises en action

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Prêt, pas prêt ? En harmonie avec la terre se métamorphose

En 2023, En harmonie avec la terre fait peau neuve après 5 ans d’existence. Vous pourrez maintenant constater un changement d’apparence afin de rafraîchir son look.

C’est aussi le moment de se renouveler en apportant de la nouveauté. C’est pourquoi, En harmonie avec la terre vous proposera à l’avenir un défi par mois afin de franchir de nouveaux pas selon diverses thématiques.

Voici votre premier défi :

Participez à une activité d’échange de vêtement ou échangez des vêtements entre ami(e)s ou membre de votre famille.

L’essayer, c’est l’adopter !

Serez-vous à la hauteur ? On vous met au défi. Prêt, pas prêt ?
C’est parti pour une nouvelle année un pas à la fois 😉

Le tout est plus que la somme de ses parties

Le sort de la planète vous inquiète.   Vous n’êtes pas seul(e).  Le phénomène d’éco-anxiété fait de plus en plus parler.   On comprend bien pourquoi.   C’est l’avenir de tous qui est en jeu, particulièrement celui des jeunes.

Vous achetez en vrac, prenez les transports en commun, fréquentez les friperies, traînez votre bouteille d’eau mais vous aimeriez voir les gouvernements agir tout comme vous le faites.     Parce que vous savez pertinent bien que, malgré que tous vos gestes soient entièrement louables, ça prend des mesures beaucoup plus grandes pour freiner le réchauffement climatique.

La solution ?    Se rassembler, s’unir, faire front commun.    Parce que c’est vrai dans tous les aspects de nos vies :   1 + 1 = 3 .   C’est-à-dire qu’en gang on est plus fort, on a plus de poids pour faire changer les choses.    C’est faux de penser que le citoyen n’a aucun pouvoir.   C’EST LUI QUI DÉTIENT LE PLUS GRAND POUVOIR quand il décide (parce que c’est un choix) d’unir sa voix à celle des autres.

Mon conjoint, moi avons participé à 5 grandes marches pour la planète qui ont eu lieu à l’automne 2018 à Montréal, de même qu’à la grève mondiale pour le climat du 15 mars dernier.  L’ambiance qu’on y retrouve est magique.    Des gens de toutes les nationalités, de tous les âges, des familles, des amis, des collègues, brefs des êtres humains qui militent tous pour la même cause.   Banderoles, pancartes, flûtes, tambours, slogans, etc.., dans une ambiance amicale.   On fait du bruit pour réveiller les élus, tous paliers de gouvernement confondus.

Et d’une marche à l’autre le noyau grossit.   A la marche de la grève du 15 mars dernier  à Montréal  nous étions plusieurs dizaines de milliers de personnes.     Le 27 avril il faut que ce soit encore plus.

Inscrivez-le tout de suite à votre agenda, venez avec votre famille, vos amis, vos collègues de travail, peu importe mais venez.

La planète compte sur vous.   

Trois points de départ   :
– Place des Festivals, au coin des rues Sainte-Catherine et Jeanne-Mance   (Métro Place-des-Arts)
– Parc Laurier, au coin des rues Christophe-Colomb et Laurier  (Métro Laurier)
– Parc Lafontaine, au coin de la rue Rachel et de l’avenue du Parc Lafontaine  (Métro Mont-Royal)

La grande finale aura lieu  sur le Mont-Royal.

 

Abracadabra, déchet disparaît !

Est-ce que j’ai réussi à diminuer mes déchets depuis que j’ai adopté le mode de vie Zéro Déchet ?

Je serai bien honnête, je ne vise pas le pot « Mason » par année ni même par mois en déchets.   En fait pour moi cette démarche vise beaucoup une prise de conscience.   Prendre conscience de ma consommation de biens et de comment ces choses sont franchement trop bien emballées.

Au début, c’était un peu infernal parce que chaque fois que j’entrais à l’épicerie ou dans un autre magasin, la seule chose que je regardais était les emballages, leur quantité et leurs matériaux.    Je n’en revenais juste pas.   Et le « boute du boute » c’est les 2-3 (ou pire encore 1 seul) poivrons ou courgettes couchés sur une barquette de styromousse et enveloppés de papier cellophane.   Mais pourquoi ???

Maintenant, je capote un peu moins lorsque je vois ces aberrations  Cependant, je me permets d’en glisser un mot au commerçant tout en optant pour les légumes non emballés (ou pour un autre commerce !), lesquels je place dans mes propres sacs en filet.

Revenons maintenant à mes poubelles.   Ma façon de voir si notre quantité de déchets a baissé est tout bonnement la bonne vieille méthode du calendrier  (très polyvalente cette méthode 🙂 ).    J’ai débuté le calendrier en septembre 2017 et j’y indique la date à laquelle nous sortons notre poubelle et notre bac de recyclage.   Il faut noter que nos déchets organiques (épluchures, restants de table, etc…) sont déposés dans le bac à compost ce qui réduit considérablement le contenu de la poubelle.

Évidemment, pour pouvoir vraiment voir l’évolution, nous ne les sortons que lorsqu’ils sont bien remplis.    Voici le résultat :

Nous sommes 2 adultes à la maison.  Ce que je constate en regardant les dates c’est qu’il nous reste pas mal de travail à faire au niveau du bac de recyclage.     Qu’est ce qui le remplit tant ?   Les emballages bien sûr.

Le défi chez nous c’est qu’on peut très difficilement acheter les aliments en vrac pour cause d’allergies alimentaires sévères.

Ce que j’ai trouvé comme solution c’est de cuisiner un peu plus.  Par exemple je cuisine les biscuits et je fais mon propre bouillon de légumes avec les épluchures de mes légumes bios (avant de les déposer dans le bac de compost).   L’hiver dernier, je n’ai pas acheté de conserves de tomates parce que j’en avais congelé plusieurs pots de mon potager de l’an dernier.  J’élimine ainsi certains emballages.

Pour ce qui est des rouleaux de papier de toilette vides, j’ai trouvé une garderie qui les prend pour le bricolage.   Mes contenants de yogourts vides sont  réutilisés par la boutique écologique près de chez moi.

Mais il reste encore les litres de lait, les emballages de fromage, les sacs de riz, les emballages de craquelins…

Il y a donc de la place pour l’amélioration !

 

Sniff sniff !

Lorsque j’ai débuté mes changements à la maison certains ont été très faciles comme par exemple de remplacer les essuie-tout en papier par des guenilles lavables. 

J’ai pris 2 grandes serviettes qui avaient vraisemblablement visité plusieurs plages et qui montraient quelques signes de vieillissement, je les ai simplement coupées en rectangles de la grandeur désirée, et avec ma machine à coudre j’ai cousu le tour de chaque guenille pour éviter l’effilochage.

Voilà maintenant tout près de 2 ans que nous n’avons pas acheté d’essuie-tout papier et ça ne nous manque pas du tout.

À peu près à la même époque, et comme je suis affligée d’une rhinite chronique (me mouche à l’année longue… ce doit être héréditaire ma mère est pareille !), j’ai eu la bonne idée de faire de même avec les papiers-mouchoirs.  Je me suis donc acheté des mouchoirs lavables, en coton,  dans une petite boutique près de chez moi.

Je dois avouer que les mouchoirs achetés étaient un peu trop épais et un peu grands, créant une espèce de monticule disgracieux dans ma poche de jeans.   Aussi, au début j’étais peu convaincue et ressentais un certain malaise à les utiliser devant les gens de sorte que, les quelques fois où je les ai utilisés c’était à la maison, mais je ne délaissais toujours pas les mouchoirs en papier.

Mais ici comme ailleurs la technique du « pas à pas » a fait son chemin dans ma tête, et voilà qu’il y quelques semaines, lors d’un épisode de « trip de couture » j’ai trouvé dans mes armoires une taie d’oreiller toute douce et abandonnée par son kit de draps d’origine avec laquelle j’ai eu l’idée de me coudre des mouchoirs.

Ah !  Ils sont parfaits !    Doux et soyeux à souhait, minces et discrets, carreautés comme ceux de mon grand-père.   Je les utilise maintenant quotidiennement à la maison comme à l’extérieur.  Il faut croire que je n’étais pas tout à fait prête lorsque j’ai acheté mes premiers mouchoirs.

Et croyez-le ou non,  mon amoureux est en train d’adopter le mouchoir lui aussi… pas à pas.

Mais attention :   si un épisode de rhume ou de grippe survenait au cours de cette belle saison hivernale il y a des chances que je me tourne vers le papier-mouchoir (pour éviter la contagion d’abord mais aussi parce que je risquerais d’en manquer !)   Cela ne serait que temporaire, bien sûr.

 

2018 : changement de cap

Déjà une nouvelle année qui commence… Cette transition incite plusieurs personnes à prendre des résolutions et à faire des changements qu’ils tiendront ou non selon leur volonté et leur motivation profonde.

Dans mon cas, l’année 2018 rime plutôt avec bilan et je dirais même bilan financier (et oui, j’ai décidé de parler d’un des sujets tabous de notre société québécoise : l’argent).

Vers la fin de l’année 2017, j’ai décidé de rencontrer mes conseillers financiers pour faire un changement de cap majeur, car je voulais que mes placements et mes investissements reflètent mes idéologies et mon grand souci de protéger notre planète Terre. Donc, j’ai fait un pas afin que mes idéologies et mes actions soient sur la même longueur d’onde (cette action n’est pas visible, car qui parle de placements ou d’investissements lors des festivités des fêtes en famille ou entres ami(e)s?).

Tel que mentionné par Laure Waridel « Acheter, c’est voter ». Par conséquent, j’ai décidé d’investir mon argent en sélectionnant les options les plus éthiques et les plus respectueuses de l’environnement (toujours selon mon profil d’investisseur), car je tiens à appuyer des entreprises qui partagent mes convictions environnementales. Il y a de plus en plus d’options éthiques qui s’offrent à nous. Il suffit de poser des questions à vos conseillers financiers et de faire quelques recherches. Plusieurs banques et conseillers financiers privés offrent des fonds éthiques qui écartent toute participation aux industries du pétrole, du tabac, de l’armement, etc. Ces fonds vous permettent d’investir votre argent dans des entreprises qui ont de bonnes pratiques de gouvernance, environnementales et sociales. Vous pouvez également acheter des actions de compagnies spécifiques si vous croyez en celles-ci et que le niveau élevé de risque ne vous fait pas peur.

Il existe toutes sortes de produits financiers et l’un d’entres-eux est sûrement en lien avec vos convictions…

Actuellement, vous votez pour quelles entreprises ?
Où investissez-vous votre argent ?
Peut-être que pour vous aussi 2018 sera synonyme de bilan financier ?

Faites un pas vert !
Faites des investissements responsables !

Et bonne année 2018 à tous !

Un nouveau blogue est né !

Bienvenue sur En harmonie avec la terre !

Ce blogue voit aujourd’hui le jour grâce à une rencontre imprévue de deux citoyennes lavalloises, Diane Mongeau et Magalie Patenaude. Nous nous sommes rencontrées lors d’une conférence qui abordait une sous-thématique d’un sujet qui nous passionne toutes les deux : l’environnement.

À travers En harmonie avec la terre, nous souhaitons partager avec vous nos expériences, nos trucs et nos astuces en vous dévoilant la transformation de nos habitudes de vie vers des pratiques plus durables et saines pour l’homme et son environnement.

Nous avons décidé de concentrer nos actions pour tendre vers 3 éléments :

  • le zéro déchet
  • la simplicité volontaire
  • l’autosuffisance

Crédit photo : Marc Hébert

Pour toi > pour moi > pour nous,
pour la Terre > pour les générations futures,
changeons et évoluons un pas vert à la fois…