Citoyennes lavalloises en action

Étiquette : choix

Lève-toi, prend ton grabat et…. va voter !

Je vous parle aujourd’hui de ce qui habite mes pensées depuis un certain temps.   LES ÉLECTIONS.

N’ayez crainte, je ne tomberai pas dans les débats politiques houleux.   Non, je vous partage simplement mon cheminement politique.

Jusqu’à ma 50e année je n’étais pas tellement portée sur la chose.   Cela ne m’intéressait pas, je n’y comprenais pas grand-chose à leurs longues phrases ponctuées de répétitions, je trouvais que les politiciens parlaient pour ne rien dire, qu’ils s’accrochaient parfois dans les fleurs du tapis, qu’ils étaient souvent caméléons pour plaire à tous et qu’ils ne mettaient pas les priorités nécessairement aux bonnes places.    Cependant je me faisais un devoir d’aller voter à chacune des élections, mais vous comprendrez que mon vote allait souvent à celui ou celle qui m’était le plus sympathique ou le moins antipathique, ce qui n’est vraiment pas le but d’une élection.

Mais depuis quelques années, probablement depuis que je suis grandement interpellée par la cause environnementale, je m’attarde un peu plus aux enjeux politiques et m’intéresse davantage au programme de chaque parti.  N’allez quand même pas croire que j’en fais ma lecture de chevet, j’essaie de garder un certain équilibre.

À ce stade de l’évolution de l’humanité, le besoin criant et urgent est celui de tout mettre en œuvre pour sauver la planète qu’on s’acharne à détruire en faveur d’une sempiternelle croissance économique.  Ça fait des décennies que les scientifiques nous le disent.  Et ça fait des décennies que les politiciens continuent de vouloir la croissance.  Mais ce n’est plus un CHOIX, c’est maintenant une NÉCESSITÉ.

Et pour y arriver ça prend des politiciens différents.  Des politiciens qui n’en ont pas que pour la croissance, des politiciens qui auront l’audace et le courage de faire cesser l’hémorragie en appliquant des mesures parfois sévères mais efficaces.     Ça prend des  élus qui ne font pas de la politique une carrière  mais qui choisissent la politique comme moyen d’améliorer le sort des gens.

Mais les politiciens ne peuvent rien accomplir seuls, les citoyens doivent être derrière eux.      Et les citoyens que nous sommes pouvons faire changer les choses en appliquant, entre autre, ceci :

  • D’abord, aller voter le 1er octobre
  • Ensuite, continuer de se faire entendre en s’impliquant à différents niveaux
  • Assister à une séance mensuelle du conseil municipal (Y êtes-vous déjà allé ?)
  • S’impliquer chez Greenpeace, la Fondation David Suzuki, Équiterre, etc.
  • Tendre vers un mode de vie plus simple et plus vert
  • Appliquer la décroissance dans nos vies ainsi que la consommation responsable

Revoyons nos valeurs profondes, ouvrons-nous les yeux et pensons à l’avenir de nos enfants.

Oui, notre vote et nos actions peuvent certainement faire changer les choses !

Un noël en famille sans cadeau matériel

C’est incroyable, mais vrai. Cette année ma famille et moi-même avons décidé d’un commun accord d’abolir les cadeaux matériels de notre fête familiale. Pourquoi ? Pour cibler le plus important, soit fêter en famille en se concentrant sur les plaisirs partagés des festivités sans se stresser pour l’achat des cadeaux et le coût associé.

Savez-vous combien dépense en moyenne un québécois pour la période des fêtes ? Selon un sondage de la banque CIBC, la moyenne des dépenses estimées est de 406 $ lors de l’année 2016. Toutefois, selon un article du blogue Banque crédit, environ 62 % des canadiens n’arrivent pas à respecter leur budget. La pression sociale est forte et la dépense est grande, que nous ayons l’argent ou pas. Noël est devenu avec le temps le royaume des cadeaux et des grandes réceptions, donc de grosses dépenses sont réalisées dans cette période suite à une consommation effrénée dans un court laps de temps. Pourquoi consommons-nous autant déjà ?

Revenons un peu en arrière et regardons l’exemple de ma famille qui a décidé de changer un pas à la fois en trois grandes étapes :

Ma famille adorée

 

1- La routine bien établie
Avant 2010, chaque membre de ma famille dépensait beaucoup d’argent pour acheter minimum un cadeau à chacun pour un total d’une centaine de dollars et plus. Nous dépensions allègrement comme la majorité des familles bien ancrées dans la routine des fêtes.

2- La prise de conscience
Après 2010, nous avons commencé à faire un échange de cadeaux. Donc, nous avions seulement un cadeau à offrir à la personne que nous avions pigée d’une valeur d’environ 50 $ (le coût a varié d’une année à l’autre pour suivre le coût de la vie). À cette période, nous avons  pris conscience que les cadeaux avaient pris trop de place à noël au détriment des moments pour jaser, jouer ou chanter en choeur.

3- L’action
Et maintenant pour l’année 2017… (roulement de tambour) …un gros 0$ sera dépensé en cadeau matériel. Donc, toute notre énergie sera dirigée vers d’autres activités beaucoup plus riche en échanges, en anecdotes, en fous rires et plus encore. Nous pourrons pour la première fois cette année, nous concentrer pleinement sur notre traditionnelle compétition d’entrées, soit une entrée par couple pour former un repas de noël à quatre services.

Finalement, qu’est-ce qui nous rend plus heureux ? Être ou avoir ?
Ma famille a fait son choix.