Citoyennes lavalloises en action

Catégorie : Zéro déchet ( Page 1 de 5)

Incroyables Comestibles: une ville-jardin à notre portée!

jardin d'incroyables comestibles

Aimeriez-vous pouvoir récolter fruits, légumes et fines herbes sur les terrains avant de vos voisins tout en prenant votre marche quotidienne?  Que diriez-vous de créer de l’abondance et d’utiliser vos terrains de façade à leur plein potentiel en y faisant pousser de la nourriture?  C’est ce que propose le mouvement des Incroyables Comestibles. Le mouvement citoyen mondial né en 2008 à Todmorden en Angleterre vise à obtenir une certaine autonomie alimentaire et une alimentation locale, saine et accessible à tous (gratuite!!). Ce mouvement a été repris dans plusieurs villes du Québec dont, entre autres, Montréal, Victoriaville et, bien sûr, Laval.

L’année dernière, je me suis laissé tenter. Comme d’habitude, j’avais fait pousser beaucoup trop de plants de tomates (grâce à un excès d’enthousiasme pour les semis qui revient invariablement à chaque printemps… 😊).  J’en ai planté 4 sur mon terrain avant, non loin de la rue, avec une petite pancarte faite maison (une planche de bois au bout d’un piquet) sur laquelle il était écrit au marqueur: «Tomates à partager, servez-vous, c’est gratuit» et la mention «Incroyables comestibles» au bas de la pancarte. Rien de très complexe.

Au début, je regardais par ma fenêtre pour voir qui allait oser prendre une tomate!  Quelle excitation! (Chacun ses passe-temps🙃) J’ai été agréablement surprise de la réaction des gens. Je n’ai eu que des bons commentaires et des sourires, aucune plainte. Les enfants qui revenaient de l’école me remerciaient en se cueillant des tomates. J’ai rempli un sac de tomates à un monsieur dans le besoin qui vivait avec sa mère et une dame m’a encore remerciée la semaine dernière! Un couple (que j’ai aperçu «par hasard») est même venu tailler mes plants à la fin de l’été pour que les tomates restantes mûrissent plus vite! En plus de nourrir les gens, les incroyables comestibles nourrissent nos relations avec notre voisinage. Cela créé des liens. 

Cette année, pas question de mettre seulement des tomates en incroyables comestibles à l’avant.  Je mets le paquet! Haricots, fines herbes, salades, bettes à carde arc-en-ciel (C’est beau en plus.), choux kale et Tatsoi, fleurs comestibles et peut-être davantage seront à l’honneur devant chez moi. Je cherche encore d’autres idées de fruits et légumes à y mettre qui se prêtent bien à un potager en libre service. Auriez-vous des suggestions ? Avez-vous déjà un potager en libre service en façade de votre maison? Si oui, envoyez-nous des photos et dites-nous quelles plantes vous faites pousser! Tous ensemble, créons une ville-jardin!

https://icquebec.org/

Incroyable Comestibles de Laval sur Facebook https://www.facebook.com/groups/856816621349760

http://lesincroyablescomestibles.fr/canada/

À Laval, on pédale !

Est-ce que ça vous arrive, tout comme ça m’arrive parfois, de trouver que c’est toujours plus vert (sans jeu de mots) chez le voisin ? Que les pays, villes ou quartiers lointains font toujours mieux que nous en matière de lutte aux changements climatiques ?

Et bien cher(es) Lavallois(es), histoire de nous remonter le moral, voici une liste non exhaustive des initiatives, mouvements, organismes, projets, événements et quoi encore sur notre belle Île Jésus.

Je vous les énumère comme elles me viennent, c’est-à-dire sans ordre précis :

  • Premier Forum lavallois de la transition, Effet Transition (Vous l’avez manqué ? Mettez-le à votre agenda dès maintenant pour l’an prochain.)
  • Multiples projets de Laval en transition (La Caravane de la Transition, La Mine Urbaine, Imago, GRAAL)
  • Je me permets de parler aussi de Look de Fripe qui a organisé quelques très belles journées d’échange de vêtements et qui a suspendu ses activités dû à la pandémie mais qui laisse entrevoir une reprise éventuelle.

Et que dire de :

Finalement, je m’en voudrais de passer à côté du développement du réseau cyclable sur notre territoire. Bien sûr, il reste encore plusieurs coups de pédales à donner pour l’améliorer et faciliter les déplacements actifs. Cependant, je crois qu’il est important de reconnaître ce qui fut fait à ce jour (D’ailleurs, saviez-vous que Ville Laval a reçu la mention Vélo Sympathique- Bronze par Vélo Québec en 2019?). Travaillons ensemble pour arriver à atteindre l’or !

Vous connaissez d’autres initiatives vertes à Laval ?

Vous avez des idées pour en démarrer de nouvelles ?

Nous vous invitons à les partager avec nous, car c’est bien connu que plus nous serons à nous impliquer et à nous engager, plus l’avenir de nos enfants et petits-enfants sera à la hauteur de ce que nous désirons pour eux.

Écoanxiété

Je constate beaucoup d’anxiété liée à la problématique environnementale.   Que ce soit l’anxiété de se sentir impuissant devant l’ampleur de la situation ou encore l’anxiété de performance, i.e. avoir toujours l’impression de n’en faire jamais assez.

Lorsque j’ai commencé à me soucier de la cause environnementale, j’ai multiplié les gestes, petits et grands, afin d’en faire toujours plus.   En voici quelques exemples :

  • J’ai vendu ma voiture (nous en avions deux).
  • Nous ne mangeons à peu près plus de viande à la maison (2 ou 3 fois par année pas plus).
  • Nous n’achetons plus d’essuie-tout et utilisons la plupart du temps des mouchoirs en tissu.
  • Nous faisons un potager que nous arrosons avec l’eau accumulée dans notre baril de récupération.
  • J’achetais beaucoup de produits alimentaires en vrac (mais c’était compliqué car il y a des cas d’allergies à la maison, or j’ai dû continuer d’acheter les produits « réguliers » car le vrac n’est vraiment pas une option en cas d’allergies).  J’ai lâché prise et n’achète plus d’aliments en vrac.
  • Par contre nous utilisons des produits d’entretien achetés en vrac.
  • Même chose pour les produits corporels.
  • Je compostais chez moi (à l’époque la ville n’avait pas la collecte de déchets organiques).
  • Nous tentons d’acheter de plus en plus local.
  • Je me suis cousu des sacs réutilisables en tous genres avec de vieux tissus que j’avais.
  • J’achète mes vêtements dans les friperies (mais honnêtement je suis très peu consommatrice de quoi que ce soit).

Ces gestes ne sont qu’une partie de ce que j’ai réalisé et j’avais effectivement l’impression de ne jamais en faire suffisamment.   

Et peu à peu, au fil du temps, à force de rester informée sur le sujet par des documentaires, des conférences, des discussions, des livres, etc., je me suis dit que mes gestes individuels, nos gestes individuels, sont excellents et doivent être maintenus, mais qu’ils ne viendront jamais à bout du problème seuls. 

Il faut s’unir, parler, manifester, agir, rencontrer d’autres citoyens impliqués.  Voilà pourquoi j’ai aussi :

  • Participé à la création d’un organisme de jardins collectifs.
  • Fait partie d’un comité « vert » pour instaurer des pratiques plus écolos dans un organisme près de chez moi.
  • Créé une conférence sur le thème « Vivre plus simplement ».
  • Rencontré deux autres lavalloises engagées et nous avons :
    • Créé la page Facebook En Harmonie avec la terre où nous publions des textes, articles, etc. sur le thème de l’environnement.
    • Créé ce blogue où nous partageons depuis environ 3 ans sur nos expériences respectives.
    • Démarré l’initiative « J’ai du vert à donner » pour échanger ou donner des plantes entre citoyens.
  • Participé à la quasi-totalité des marches pour la planète à Montréal.

Tout cela en continuant mes gestes individuels, mais dans le respect de mes capacités, du temps à ma disposition, de mes moyens financiers et du reste de ma vie, en cessant de me culpabiliser pour ce que je ne fais pas ou pas assez.

Et lorsque je vois les différents paliers de gouvernements dire NON à GNL, aller de l’avant avec la taxe carbone, revoir leurs schémas d’aménagement en mettant un peu plus de l’avant la protection de l’environnement cela me fait du bien et m’amène à penser que cela est le résultat de nos efforts collectifs.   Je crois profondément à la force du nombre.  Et, en ce qui me concerne, cette alliance avec les autres m’aide beaucoup à diminuer mon anxiété.

Une petite goutte d’eau qui tombe sur le sol n’aura que peu d’impact, mais des milliards de gouttes d’eau réunies déplaceront des montagnes.

Fesses propres, planète (un peu plus) propre

rouleaux de papier de toilette vides

Je n’aurais jamais cru un jour parler de fesses dans un texte mais, ce qui s’est passé en 2020 dans ma vie ne peut définitivement pas passer sous silence.

 

Tout a commencé quelques mois avant la pandémie, je commençais à me dire que le papier de toilette n’était pas tant efficace et que: comment se sentir propre en s’essuyant seulement avec du papier? Si j’ai les mains sales, je ne les essuie pas seulement avec du papier, c’est un non-sens. Je caressais l’idée de m’acheter…un bidet. Puis la pandémie est arrivée, puis la pénurie de papier de toilette…et je n’avais toujours pas acheté mon bidet (foutue procrastination ) !!

J’ai finalement fait le grand saut! Ce fut un pur bonheur ! Cette sensation de propreté est tout simplement fantastique. Sans parler de l’économie réalisée sur le papier de toilette. Notre famille de 4 en utilise facilement 3 fois moins. On pourrait économiser encore plus si nous changions pour du papier de toilette lavable mais…on n’est pas rendu là… Chaque chose en son temps.

Il existe plusieurs modèles sur le marché 1 jet, 2 jets (surtout pour les femmes, pour nettoyer l’avant et l’arrière), eau froide, eau chaude, etc… mais, personnellement, j ai opté pour un modèle simple, ultra mince (Il ne surélève pas le siège. ), 2 jets, eau froide seulement (même à -20 dehors, l’eau n’est pas trop froide), très simple d’installation sur une toilette standard (C’est l’enfer (mais faisable) avec les nouvelles toilettes qui ont toute la tuyauterie cachée derrière.) même pour moi qui n’avais jamais fait de plomberie.

Parlons avantages :

Écologique : Le bidet diminue drastiquement la quantité de papier de toilette utilisée. Bon, j’entends déjà votre beau-frère vous dire : « Ouin, mais ça prend plus d’eau, c’est pas écologique ton affaire!» Il faut savoir que le jet du bidet utilise 0.5 litre d’eau par minute comparativement à 287 litres d’eau pour la fabrication d’un seul rouleau de papier de toilette. De plus, 27000 arbres sont coupés chaque jour pour la fabrication de papier de toilette. Ça fait réfléchir non?

Propreté :

Comme dirait l’humoriste François Bellefeuille dans son balado 3.7 Planètes :  « c’est prendre une menthe, mais de l’autre côté! » Tout est dit.

Économique :

Le coût du papier de toilette augmentant sans cesse, il est certain que j’ai rentabilisé le coût de mes (2) bidets à environ 70$ chaque.

Désavantage :

Dépendance

Vous risquez rapidement de devenir accro et aurez beaucoup de misère à  séjourner dans un endroit où il n’y en a pas …comme en camping ou a l’hôtel. Il existe des modèles portatifs pour les plus convaincus.

Également, si vous n’en avez pas sur toutes les toilettes de la maison, plus personne ne voudra utiliser la toilette où il n’y a pas de bidet.

Bref, comme dirait mon conjoint, c’est le meilleur ajout qu’on a fait à notre maison en 2020! (Il semble avoir oublié que j’ai changé toutes les marches d’escalier, rénover l’espace de rangement… faut croire que le bidet gagne haut la main! 🙂 ) Et vous, avez-vous fait le saut? Prévoyez-vous le faire?

 

Une fête d’Halloween sur mesure pour 2020

Photo : Joanna Kosinska

En 2020, le mot clef est immanquablement ADAPTATION. Il faut continuellement s’acclimater à grande vitesse par rapport à tous les changements qui surviennent dans nos vies : apparition du Covid-19, confinement, déconfinement, télé-travail et j’en passe. Nous vivons une année record en terme de bouleversements de nos habitudes de vie. Les réunions de famille, les soupers entre ami(e)s et les fêtes traditionnelles sont également revus et modifiés afin de nous permettre de voir des gens et de célébrer malgré les perturbations continuelles reliées à la première vague et maintenant à la deuxième vague du Covid-19.

Nous sommes des bibittes sociales et le confinement a été dur pour beaucoup d’entre nous. Nous avons eu un certain répit durant l’été, car les règles ont été assouplies. Toutefois, beaucoup de régions sont maintenant passées en zone rouge avec la deuxième vague et il faut augmenter à nouveau notre vigilance. Pour l’instant, il n’y a pas encore eu de règles claires émises par la santé publique du Québec, mais il est évident que l’Halloween 2020 doit être repensée cette année, donc c’est le moment d’être créatif. Comment célébrer avec vos enfants cette fête amusante pour petits et grands ?

Avant toutes choses, quelle est la tradition  ? Selon Wikipédia : « La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants à l’image des fantômes, des sorcières, des monstres ou des vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : Trick or treat! qui signifie « des bonbons ou un sort ! » La soirée peut également être marquée par des feux de joie, des feux d’artifice, des jeux d’enfants, la lecture de contes horrifiques ou de poèmes d’Halloween, la diffusion de films d’horreur mais aussi la tenue de messes anticipées de la Toussaint dans sa composante strictement religieuse. »

C’est maintenant à votre tour de vous poser cette question  : qu’est-ce qui est important pour vous lors de l’Halloween ? Les costumes ? Les bonbons ? Les films d’horreur ?
Pourquoi ne pas créer une Halloween faite spécialement sur mesure pour vous, mais autrement… Oublions le porte-à-porte et trouvons d’autres idées.

Vous voulez vous costumer et bien pourquoi pas! C’est peut-être l’occasion cette année de confectionner votre costume avec les objets et le matériel que vous avez à la maison. Vous pouvez créer une activité de confection avec vos enfants . Le point de départ : le matériel que vous avez à la maison et les idées de costumes qui vous viennent à l’esprit avec ce dernier.

Vous désirez avoir des bonbons lors de cette soirée ? Et bien deux options s’offrent à vous : 1.Acheter une sélection des bonbons préférés de votre famille. Ainsi, vous êtes certains que vous ne recevrez pas des sortes que vous n’aimez pas du tout. (Ah non ! Je déteste les bonbons durs…) Deuxième option, vous pouvez aussi essayer de tester toutes sortes de recettes pour faire des bonbons maisons. Si jamais ce n’est pas un succès, vos tests pourront alors se transformer selon votre imagination en cervelle de monstre, en dent de vampire ou autres.

Vous aimez les films d’horreur et bien je suis certaine que vous allez réussir à en trouver un ou plusieurs qui vont vous captiver et vous effrayer à vous en donner la chair de poule… Ahh Ah ah !!

Photo : Gerardo Ramirez

Vous aimez passer aux portes… Et bien, ce n’est peut-être pas la meilleure année pour cette activité. Pour l’instant, il n’y a pas de villes au Québec qui ont annulé cette activité, mais c’est une possibilité. Alors, pourquoi ne pas trouver une alternative agréable et différente pour faire découvrir les bonbons aux enfants ? On peut s’inspirer de d’autres fêtes :  piñatachasse aux bonbons (au lieu d’une chasse aux cocos souvent réalisée lors de la fête de Pâques), chasse aux trésors avec un coffre rempli de bonbons, défis du type « One minute to win it » (surtout pour les adolescents), etc.

Les possibilités sont infinies, donc c’est à vous de créer sur mesure votre Halloween 2020. Amusez-vous bien !

 

 

 

2021 : Collecte automatisée des déchets pour la Ville de Laval et ses impacts

Bac roulant noir pour la collecte automatisée des déchetsLa Ville de Laval vient d’acheter 130 000 bacs noirs de 240 litres pour effectuer une collecte automatisée à partir du mois d’avril 2021. C’est un autre pas en avant vers une automatisation complète des collectes (déchets, recyclage et matières organiques ), car il va rester uniquement une nouvelle collecte pour les éléments encombrants qui sera encore effectuée de façon manuelle.

Ce bac a plusieurs avantages :

  • Il permet une collecte plus rapide;
  • Il nécessite moins de main d’oeuvre;
  • Il est plus sécuritaire pour les travailleurs, car il y a moins de risques d’accidents reliés au poids à soulever ou aux déchets qui revolent;
  • Il augmente la propreté des rues, car c’est un bac fermé.

Ce bac a aussi des inconvénients :

  • Il occasionne une réduction de la main d’oeuvre, donc une perte d’emploi à cause de l’automatisation de la collecte;
  • Son utilisation a pour conséquence l’ajout d’une nouvelle collecte supplémentaire pour tous les déchets qui ne pourront pas entrer dans le nouveau bac noir (éléments encombrants).

Après ce nouveau pas de la Ville de Laval, quel sera le suivant ? Peut-être que la ville changera sa façon de taxer les citoyens pour les inciter à réduire leur quantité de déchets. Il existe plusieurs moyens : charger les déchets au poids, charger les déchets selon le nombre de fois où le bac est mis au bord du chemin, etc.

C’est une perspective de plus en plus envisagée par les municipalités québécoises pour inciter les citoyens à réduire à la source et ainsi réduire le coût important de la gestion des déchets. La Ville de Beaconsfield est une pionnière dans le domaine dans la région du grand Montréal et fait payer ses citoyens selon la quantité de déchets qu’ils produisent depuis 2016 (prix selon la taille du bac et selon le nombre de levée). Les résultats sont impressionnants, car ils ont réduit d’environ le quart de leurs déchets après seulement 6 mois et ils ont obtenu une augmentation de la collecte des résidus verts de 1250 %.

Pour ne pas être pris par surprise, mieux vaut déjà commencer à changer vos habitudes pour réduire vos déchets, mais avant tout, quelle est votre situation actuelle ? Quelle quantité de déchets produisez-vous par année ?

 

Voici quelques suggestions de lecture pour entamer ou poursuivre vos efforts suite à vos constats :

La référence incontournable

Les meilleures références pour les familles

La référence québécoise

Où est-ce que je me situe ?


J’ai pris connaissance récemment du « Baromètre de l’action climatique » sur le site du média unpointcinq.

C’est un document très intéressant qui énumère certains mythes face à la situation climatique actuelle, qui fait état de divers constats dans notre société, qui élabore 5 profils types dans la population, qui parle des freins qui bloquent ou ralentissent les gens et qui propose des avenues pour une meilleure communication.

Je vous invite à en prendre connaissance mais en voici un bref résumé :

Parmi les mythes énoncés celui qui me fait le plus réagir est celui-ci :

« Les changements climatiques sont un problème lointain et intangible, ce qui fait que les gens ne se sentent pas concernés. »

Lointain ?  Pourtant quand il s’agit de prendre l’avion pour se rendre dans un autre pays peu de gens trouvent ça trop loin.       Einstein appelait ça la « relativité » !

Quant aux constats, celui qui m’a le plus étonnée parce qu’on n’aborde jamais ou très rarement cet aspect-là est :

« Agir pour le climat procure une forme de satisfaction morale… mais peu de plaisir. »

En ce qui me concerne cela n’est pas tout à fait vrai, car depuis plus de 4 ans que je me préoccupe de cette situation et que je pose des gestes pour la planète, c’est fou tout ce que j’ai appris et cela m’apporte du plaisir.

J’ai appris à cuisiner des mets végétariens, à préparer mon propre seitan, mon pain, j’ai découvert le tempeh (dont je n’avais même jamais entendu parler).

J’ai lu beaucoup de livres et assisté à plusieurs conférences et mes connaissances sur le sujet ont grandement augmentées (hélas je ne retiens pas tout !).

J’ai participé à des rencontres ou activités (simplicité volontaire, décroissance, marches pour le climat, comité vert, Déclaration d’Urgence Climatique, etc…), me suis impliquée à gauche et à droite dans ma communauté, et tout cela m’a fait rencontrer et connaître de nombreuses personnes qui ont les mêmes préoccupations et valeurs que moi.

J’ai créé une conférence sur le Zéro Déchet que j’ai présentée à une dizaine de reprises et, bien que je sortais de ma zone de confort, je vous assure que cela m’a apporté une grande fierté.

Bien sûr, le fait de choisir de ne pas prendre l’avion pourrait certainement paraître très négatif pour plusieurs.  Je n’affirme pas que je ne le prendrai plus jamais, mais définitivement moins souvent que je l’aurais envisagé auparavant.    Cela irait contre mes principes actuels et je trouve mon plaisir dans des activités autres et avec des gens qui partagent cette façon de penser.

En ce qui concerne les profils énoncés dans le « Baromètre » je vous laisse les parcourir et découvrir auquel vous appartenez.

 Pour ce qui est de freins psychologiques dont on fait mention, on y mentionne que 2 québécois sur 5 :

« .. ne croient pas qu’eux-mêmes ou leurs proches subiront des conséquences négatives directes des changements climatiques sur les plans des loisirs, de l’emploi ou de la situation financière. »

Je trouve ça quand même élevé que 40% des gens pensent comme ça et que de surcroit, si cela ne touche pas leur entourage immédiat, cela ne vaut pas la peine d’agir.

Sans être économiste (j’en suis très loin, croyez-moi) il me semble cependant évident que si « ailleurs » on est touché par les changements climatiques cela affectera leur situation économique et, par une relation de cause à effet, viendra affecter la nôtre.   De même si la qualité de vie devient intolérable « ailleurs » (ce qui est de plus en plus le cas), on aura davantage de gens qui chercheront refuge ici et cela aussi viendra nous affecter.

À la lecture de ce document, j’ai quand même trouvé encourageant de constater que la problématique environnementale touche un grand nombre de québécois.    Reste maintenant à trouver comment arriver à ce qu’un plus grand nombre de gens agissent.

Jetable ou à vie : Transformons nos réflexes de consommation

Personne qui répare un téléphone

Photo by K I L I A N ? on Unsplash

Nous consommons TROP et TROP vite… Il est plus que temps que nous transformions nos réflexes de Nord-américains de l’univers du jetable vers des réflexes pas si lointains qu’avaient nos grands-parents ou nos arrières-grands-parents, soit d’acheter durable et de réparer au maximum par tous les moyens possibles et inimaginables. Mais comment y arriver ?

  1. Éliminer tous les produits jetables de chez vous et trouver des alternatives durables.
    Liste d’exemple à transformer :
    – bouteille en plastique jetable > gourde réutilisable
    – rasoir jetable > rasoir électrique
    – mouchoir en papier > mouchoir lavable
    – serviette sanitaire jetable > culotte menstruelle lavable
    – paille en plastique > paille en métal ou en bambou réutilisable ou pas de paille du tout
    – essuie-tout en papier > guenille
    – etc.
  2. Arrêter d’acheter, car il y a des ventes, mais acheter plutôt selon vos besoins réels.
    Attention à vos envies et vos pulsions d’achat occasionnées par la publicité et la pression sociale. Il faut essayer de sortir du modèle du voisin gonflable. Est-ce que l’on a vraiment besoin de tout avoir ? Si ce n’est pas déjà fait, je vous recommande de lire le livre suivant : En as-tu vraiment de besoin ? de Pierre-Yves McSween.  Où est véritablement le bonheur ? Dans tous les objets que l’on possède, soit l’avoir ? ou bien dans l’être que nous sommes ? De mon côté, mon choix est simple : Être. Toutefois, je m’efforce à tous les jours de transformer mes réflexes en ce sens. Les vieux patterns reviennent toujours très vite.
  3. Acheter des objets idéalement avec une garantie à vie. 
    Et oui, ça existe… Connaissez-vous ces deux sites là :
    https://www.produitsdurables.fr/
    https://buymeonce.com/
    Je vous recommande d’aller y faire un tour lorsque vous aurez véritablement besoin d’un nouvel objet. Ainsi, vous payerez potentiellement plus cher pour ce dernier, mais vous aurez fait un achat d’un objet garanti à vie.
  4. Acheter des objets durables fabriqués avec des matériaux nobles et qui sont facilement réparables.
    Les objets qui sont faits de matériaux nobles (bois, métal, etc.) sont plus respectueux pour l’environnement et ils sont souvent plus facilement réparables que les objets en plastique.
    Aussi, essayer de réparer vos objets par vous-même est toujours une bonne idée. Si vous avez besoin d’aide, il  y a toujours youtube et ses multiples vidéos, mais il y a aussi d’autres solutions. Connaissez-vous les réparothons ? Ceux-ci sont de plus en plus populaires. Il s’agit d’événements gratuits de réparation avec des bénévoles passionnés. Par exemple, Insertech organise des réparothons pour les objets informatiques ou électroniques.  Soyez à l’affût de ce type d’événements, car il y en a pour toutes sortes d’objets.
    Mais si vous n’avez toujours pas réussi à réparer l’objet brisé…
  5. Réapprenez à connaître vos petits commerces de quartier qui réparent les chaussures, les bottes, les sacs à dos, les vêtements, les montres, les tentes, les ordinateurs, etc.
    De nos jours, on dirait que l’on a oublié que l’on peut essayer de réparer des objets et que cela n’est peut-être pas si compliqué et qu’il suffit d’essayer. Récemment, j’ai brisé une clef dans l’une de mes serrures. La première chose qui m’est venue à l’esprit est :  zut, je vais devoir acheter une nouvelle serrure… Puis, peut-être que non. Il suffit d’enlever la clef. N’ayant pas l’outil nécessaire, j’ai enlevé la serrure et je suis allée chez un serrurier. En moins d’une minute, la clef avait été enlevée de ma serrure et j’ai simplement réinstallée celle-ci à sa place. C’est parfois beaucoup plus simple que l’on pense.
    Voici un autre exemple, il n’y a pas si longtemps, j’ai décidé de faire réparer mon sac à dos au lieu d’en acheter un neuf. Le tissu dans le bas du sac était endommagé à cause du frottement au bas de mon dos et la fermeture éclair principale était brisée. Pour moins de 20 $, j’ai maintenant un sac à dos neuf avec une grosse fermeture éclair beaucoup plus solide que la précédente et l’arrière de mon sac à dos est maintenant rembourré dans le bas. Mon sac à dos est comme neuf. Je n’ai rien jeté et j’ai encouragé un commerce local.

Finalement, résistons tous ensemble à l’envie de surconsommer pour le bien de notre portefeuille à long terme ainsi que pour le bien de notre planète aux ressources limitées et déjà surexploitées.

Tous ensemble disons NON au…

Black friday : Vendredi fou

Le 29 novembre 2019 :  Le Black Friday ou bien le Vendredi Fou (qui porte très bien son nom !).

Ce jour cadre bien dans le mois des morts parce que d’un côté il y a :

  • Ceux qui surconsomment (dont nous faisons partie) qui accordent beaucoup d’importance à tous ces objets, et dont souvent la vie ressemble à :
    • travailler parfois de longues heures
    • effectuer un travail qui ne plait pas toujours
    • passer de longues heures dans les bouchons pour s’y rendre
    • s’endetter, car on désire toujours plus
    • courir le reste du temps pour accomplir ses tâches quotidiennes
    • tenter d’avoir une certaine qualité de vie avec nos enfants, conjoints et amis lors du temps qu’il nous reste sans être trop crevés
    • En résumé : des êtres vivants essoufflés et pas toujours très vivants !

 

  • Ceux qui fabriquent ce que nous consommons  et dont la vie ressemble à :
    • travailler de plus longues heures que nous
    • effectuer un travail qui assurément ne plait pas souvent
    • travailler dans des conditions ressemblant assez à de l’esclavage
    • commencer à travailler à bas âge
    • travailler pour des revenus on-ne-peut-plus minables
    • s’éreinter pour juste survivre
    • ne même pas avoir le « luxe » de pouvoir s’endetter
    • ne même pas avoir le « luxe » d’acheter grand-chose
    • En résumé : des êtres vivants exploités et par conséquent pas toujours très vivants.

Personnellement je ne suis jamais allée dans les magasins lors du Vendredi Fou, en fait j’y vais le moins possible tout au long de l’année.  Je refuse que ma vie soit basée sur  la mode ou sur le nouveau bidule techno qui coûte souvent la peau des fesses.    J’ai les mêmes meubles depuis environ 15 ans, j’en prends soin et j’espère les avoir jusqu’à la fin de mes jours.

Ce n’est pas une nouvelle lampe qui va éclairer ma vie, mais le sourire de mes amis,  ni un nouveau fauteuil qui va me conforter, mais le temps que j’y passerai à discuter avec ceux que j’aime.

Soyons tous solidaires et boycottons le Vendredi Fou le 29 novembre prochain… pour commencer.

Maximisons nos récoltes

Avoir un jardin demande un certain investissement personnel principalement en effort et en temps : plantation, désherbage, arrosage, entretien du sol, récolte, etc. Après avoir mis autant de temps et d’énergie, il serait logique de maximiser nos récoltes pour en profiter plus longtemps en cuisinant et en conservant l’ensemble des plants, des légumes et des graines selon les possibilités offertes et nos ambitions (ex : être autosuffisant au niveau des semences) .

Malheureusement, depuis que je fais un jardin, on dirait que je ne me réserve jamais assez de temps pour pouvoir tout utiliser. Je compacte tellement mon horaire, que j’ai de la misère à défaire mon jardin. Donc, croyez-vous que j’ai le temps de faire de la cuisine encore et encore et de faire des conserves en masse…. J’en fais oui, mais pas en masse.  Il m’arrive même de me faire surprendre par le gel et le froid et de perdre une partie de mes récoltes. Bon, il est évident qu’il y a deux facettes à ce problème. Premièrement, je dois alléger mon horaire et arrêter de me laisser emporter par la tendance de notre société qui est d’être toujours occupée à 110 %. Donc, j’ai décidé de me transformer de fourmi à tortue. Ainsi, j’aurai plus de temps pour maximiser mes récoltes et pour profiter de la vie en vivant le moment présent. Si cela vous intéresse, je vous recommande de lire sur l’un ou l’autre des mouvements slow. Par exemple, le slowfood, le slow parenting, le slowlife, etc. Aussi, l’autre facette de cette problématique est en lien avec la planification. Et oui, la clef du succès est souvent en lien avec celle-ci. Comment mieux planifier la période des récoltes ?

Voici quelques pistes :

  • Cueillir davantage de légumes au fur et à mesure de l’été même si les légumes ne sont pas encore à leur taille maximale afin de ne pas tout avoir à manger ou à conserver à la fin de la période estivale.
  • Utiliser les épluchures et/ou les fanes de légumes pour faire des tartinades, du pesto, du bouillon de légumes, etc.
  • Faire des recettes avec les tomates qui n’ont pas eu le temps de mûrir comme par exemple des soupes, du ketchup, etc.
  • Congeler ou faire sécher des fines herbes (avant le mois d’octobre pour réduire le nombre de tâches à faire lors de la fermeture du jardin).
  • Récolter toutes les graines de fleurs et de légumes nécessaires pour partir les semis pour la prochaine saison dès que les semences sont à point.
  • Faire des conserves étalées sur plusieurs jours dès septembre (meilleure répartition du temps et de l’énergie pour ne pas surcharger les journées lors des dernières récoltes).
  • Utiliser au maximum un produit (ex : une citrouille décorée sans faire de trous pour l’Halloween sera ensuite mise en purée pour faire des tartes, des biscuits ou autres et les graines seront mangées comme collation grillées ou non).

Il y a toujours de la place pour l’amélioration. Je vais essayer de mieux planifier mes récoltes l’année prochaine afin d’utiliser au maximum l’ensemble des possibilités offertes par mes différents plants de fruits ou de légumes, car après avoir dépensé autant d’énergie, mieux vaut éviter le gaspillage et maximiser au MAX !

 

 

 

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