Citoyennes lavalloises en action

Auteur : Ariane ( Page 1 de 2)

Incroyables Comestibles: une ville-jardin à notre portée!

jardin d'incroyables comestibles

Aimeriez-vous pouvoir récolter fruits, légumes et fines herbes sur les terrains avant de vos voisins tout en prenant votre marche quotidienne?  Que diriez-vous de créer de l’abondance et d’utiliser vos terrains de façade à leur plein potentiel en y faisant pousser de la nourriture?  C’est ce que propose le mouvement des Incroyables Comestibles. Le mouvement citoyen mondial né en 2008 à Todmorden en Angleterre vise à obtenir une certaine autonomie alimentaire et une alimentation locale, saine et accessible à tous (gratuite!!). Ce mouvement a été repris dans plusieurs villes du Québec dont, entre autres, Montréal, Victoriaville et, bien sûr, Laval.

L’année dernière, je me suis laissé tenter. Comme d’habitude, j’avais fait pousser beaucoup trop de plants de tomates (grâce à un excès d’enthousiasme pour les semis qui revient invariablement à chaque printemps… 😊).  J’en ai planté 4 sur mon terrain avant, non loin de la rue, avec une petite pancarte faite maison (une planche de bois au bout d’un piquet) sur laquelle il était écrit au marqueur: «Tomates à partager, servez-vous, c’est gratuit» et la mention «Incroyables comestibles» au bas de la pancarte. Rien de très complexe.

Au début, je regardais par ma fenêtre pour voir qui allait oser prendre une tomate!  Quelle excitation! (Chacun ses passe-temps🙃) J’ai été agréablement surprise de la réaction des gens. Je n’ai eu que des bons commentaires et des sourires, aucune plainte. Les enfants qui revenaient de l’école me remerciaient en se cueillant des tomates. J’ai rempli un sac de tomates à un monsieur dans le besoin qui vivait avec sa mère et une dame m’a encore remerciée la semaine dernière! Un couple (que j’ai aperçu «par hasard») est même venu tailler mes plants à la fin de l’été pour que les tomates restantes mûrissent plus vite! En plus de nourrir les gens, les incroyables comestibles nourrissent nos relations avec notre voisinage. Cela créé des liens. 

Cette année, pas question de mettre seulement des tomates en incroyables comestibles à l’avant.  Je mets le paquet! Haricots, fines herbes, salades, bettes à carde arc-en-ciel (C’est beau en plus.), choux kale et Tatsoi, fleurs comestibles et peut-être davantage seront à l’honneur devant chez moi. Je cherche encore d’autres idées de fruits et légumes à y mettre qui se prêtent bien à un potager en libre service. Auriez-vous des suggestions ? Avez-vous déjà un potager en libre service en façade de votre maison? Si oui, envoyez-nous des photos et dites-nous quelles plantes vous faites pousser! Tous ensemble, créons une ville-jardin!

https://icquebec.org/

Incroyable Comestibles de Laval sur Facebook https://www.facebook.com/groups/856816621349760

http://lesincroyablescomestibles.fr/canada/

Fesses propres, planète (un peu plus) propre

rouleaux de papier de toilette vides

Je n’aurais jamais cru un jour parler de fesses dans un texte mais, ce qui s’est passé en 2020 dans ma vie ne peut définitivement pas passer sous silence.

 

Tout a commencé quelques mois avant la pandémie, je commençais à me dire que le papier de toilette n’était pas tant efficace et que: comment se sentir propre en s’essuyant seulement avec du papier? Si j’ai les mains sales, je ne les essuie pas seulement avec du papier, c’est un non-sens. Je caressais l’idée de m’acheter…un bidet. Puis la pandémie est arrivée, puis la pénurie de papier de toilette…et je n’avais toujours pas acheté mon bidet (foutue procrastination ) !!

J’ai finalement fait le grand saut! Ce fut un pur bonheur ! Cette sensation de propreté est tout simplement fantastique. Sans parler de l’économie réalisée sur le papier de toilette. Notre famille de 4 en utilise facilement 3 fois moins. On pourrait économiser encore plus si nous changions pour du papier de toilette lavable mais…on n’est pas rendu là… Chaque chose en son temps.

Il existe plusieurs modèles sur le marché 1 jet, 2 jets (surtout pour les femmes, pour nettoyer l’avant et l’arrière), eau froide, eau chaude, etc… mais, personnellement, j ai opté pour un modèle simple, ultra mince (Il ne surélève pas le siège. ), 2 jets, eau froide seulement (même à -20 dehors, l’eau n’est pas trop froide), très simple d’installation sur une toilette standard (C’est l’enfer (mais faisable) avec les nouvelles toilettes qui ont toute la tuyauterie cachée derrière.) même pour moi qui n’avais jamais fait de plomberie.

Parlons avantages :

Écologique : Le bidet diminue drastiquement la quantité de papier de toilette utilisée. Bon, j’entends déjà votre beau-frère vous dire : « Ouin, mais ça prend plus d’eau, c’est pas écologique ton affaire!» Il faut savoir que le jet du bidet utilise 0.5 litre d’eau par minute comparativement à 287 litres d’eau pour la fabrication d’un seul rouleau de papier de toilette. De plus, 27000 arbres sont coupés chaque jour pour la fabrication de papier de toilette. Ça fait réfléchir non?

Propreté :

Comme dirait l’humoriste François Bellefeuille dans son balado 3.7 Planètes :  « c’est prendre une menthe, mais de l’autre côté! » Tout est dit.

Économique :

Le coût du papier de toilette augmentant sans cesse, il est certain que j’ai rentabilisé le coût de mes (2) bidets à environ 70$ chaque.

Désavantage :

Dépendance

Vous risquez rapidement de devenir accro et aurez beaucoup de misère à  séjourner dans un endroit où il n’y en a pas …comme en camping ou a l’hôtel. Il existe des modèles portatifs pour les plus convaincus.

Également, si vous n’en avez pas sur toutes les toilettes de la maison, plus personne ne voudra utiliser la toilette où il n’y a pas de bidet.

Bref, comme dirait mon conjoint, c’est le meilleur ajout qu’on a fait à notre maison en 2020! (Il semble avoir oublié que j’ai changé toutes les marches d’escalier, rénover l’espace de rangement… faut croire que le bidet gagne haut la main! 🙂 ) Et vous, avez-vous fait le saut? Prévoyez-vous le faire?

 

Êtes-vous «game» ?

Quoi de mieux qu’un bon vieux défi pour réaliser de nouvelles choses et pour amorcer des changements. J’adore ça. Déjà toute petite, il suffisait qu’on me dise «Té même pas game» pour que je me mette en action. Pour prouver que j’étais capable. Capable de faire n’importe quoi. Et je ne suis pas la seule. Il en est de même pour beaucoup de gens sinon, les défis tel que le «Ice Bucket Challenge» (qui consistait à se verser un seau d’eau glacée sur la tête ? pour une bonne cause) n’aurait jamais été aussi populaire…

Et si maintenant, on se mettait au défi pour la planète?

Pour passer à l’action tous ensemble  afin de combattre notre sentiment d’impuissance et notre éco-anxiété. Le défi environnemental semble si grand qu’on ne sait pas par où commencer… C’est ce que le mouvement #ungestemaintenant initié par la famille fondatrice de Planette produits écologiques a pour objectif. Chaque mois, une série de défis verts est présentée sur la page web.  Lorsque l’on choisit un défi, on accède alors à une page expliquant pourquoi il serait important que, individuellement et collectivement, nous relevions cet objectif. Oubliez les seaux d’eau sur la tête, il s’agit plutôt, par exemple, de faire le ménage de sa boîte de courriels, d’utiliser une bouteille d’eau réutilisable ou de manger des fruits/légumes locaux. Puis, si on le désire, on peut propager notre engagement sur les réseaux sociaux et inviter des amis ou notre famille à faire de même. On peut aussi se péter les bretelles avec une belle petite photo de nous, tout fier d’avoir relevé notre défi! C’est ti pas beau ça ! Il y a même un programme corporatif pour les gens désirant se lancer des défis au sein de leur entreprise.

On peut également faire un parallèle avec le Pacte de la transition. Plus de 280 000 personnes l’ont signé. Maintenant, l’outil #ungestemaintenant, sous la forme plus pratique des défis mensuels, peut nous aider à tenir notre engagement ou simplement poser davantage de gestes pour notre planète.

Bref, il m’arrive de me dire que mon petit geste comme acheter en vrac ou manger peu de viande a peu d’impact sur la pollution plastique ou les changements climatiques. Mais, je me ramène à l’ordre en me disant que j’agis à ma mesure et que plus nous serons nombreux à le faire, plus l’effet sera grand!

Alors, prêt(e)s à vous lancer des défis ? Êtes-vous game ?

www.ungestemaintenant.ca

 

Fromage, quand tu nous tiens !!

fromage solideIl y a un an presque jour pour jour, je vous faisais part de mon défi 2018, celui de diminuer ma consommation de viande et de cuisiner davantage afin de minimiser mon impact sur l’environnement et de maximiser les bienfaits sur ma santé. Le défi a été relevé haut la main! Ma famille et moi mangeons maintenant de la viande (incluant le poisson) une fois par semaine et souvent même une fois par deux semaines. Je cuisine également plusieurs aliments qu’auparavant j’achetais tout fait tels que: du granola, des barres tendres, des galettes, des biscuits, des croquettes de tofu (qui ont remplacées les croquettes de poulet), des sauces, etc. Je remplace également le plus souvent possible les œufs par des graines de chia dans mes recettes.

Cela est maintenant bien acquis et j’ai découvert plusieurs recettes gagnantes et approuvées par tous les membres de ma famille.

Mon prochain défi pour 2019: les produits laitiers !

Les fameux produits laitiers qui, jusqu’à tout récemment, avaient une grande place dans le guide alimentaire canadien. On entend beaucoup parler de la viande et de ses effets néfastes pour l’environnement. L’alimentation des animaux  nécessite effectivement une grande partie des terres agricoles disponibles (environ 70%) et une énorme quantité d’eau. Le même problème se pose pour la production laitière. Pour produire 27 litres de lait, une vache doit boire environ 170 litres d’eau. Elles dépendent également d’une nourriture (blé, maïs, orge, colza, soja…) où les pesticides sont largement utilisés et qui est potentiellement génétiquement modifiée. J’ai donc décidé de commencer à boire du lait de soya bio. Pour moi, ce n’est pas un gros défi, car je bois peu de lait à la base. Pour mes enfants et mon conjoint, cela risque d’être plus corsé. Pour commencer, je vais remplacer le lait dans mes recettes par du lait de soya. Ainsi camouflé, ça devrait bien passer. Pour le yogourt, je vais devoir me procurer du yogourt au soya ailleurs que dans mes épiceries habituelles car elles n’en tiennent pas en stock pour l’instant 🙁 . Mais cela demeure des problèmes mineurs. Le fromage est davantage un problème…  Il existe plusieurs fromages faits à partir de végétaux que je vais prochainement tester. Le fromage est un aliment dont il est difficile de décrocher car il contient de la «caséine», une protéine qui crée une forte dépendance de la même manière que les drogues dures.  Pour l’instant, j’essaie de ne pas mettre de fromage dans mes recettes lorsque ce n’est pas nécessaire, mais j’aimerais bien commencer une transition vers le fromage végétal (Est-ce qu’il y a une marque que vous préférez?).

Bref, ce sera un beau défi, mais je crois par contre que tout est une question d’habitude et je ne me mets pas trop de pression. Je vais commencer par camoufler, remplacer occasionnellement et (si je me fie à ma consommation de viande), je vais y prendre goût et ce sera alors beaucoup plus facile.

Défi 2019 !! À suivre!!

Et vous, avez-vous des objectifs que vous aimeriez atteindre en terme d’alimentation ?

5 questions pour économiser!

tirelire en forme de cochonJe dois l’avouer, le temps des fêtes est vraiment un moment propice pour écrire un article sur la surconsommation. Mais cette année, je me suis dit: je vais faire changement et écrire sur autre chose. Mais la réalité m’a rattrapée dans un grand magasin d’objets usagés de Laval (Elle m’aurait surement frappée de plein fouet dans un centre d’achat!). Quand j’ai vu la surabondance de biens dans les allées de bibelots, de décorations, de linge (oh my god!), je me suis posée l’éternelle question: «Avait-on vraiment besoin de ces biens lorsqu’ils ont été achetés?»

De là m’est venu cette petite réflexion… Pourquoi ces objets s’entassent-ils ici maintenant?  Les avait-on achetés parce qu’ils étaient «en spécial» ou parce qu’un enfant se doit de déballer une foule de cadeaux (pas toujours utiles) aux fêtes? Est-ce que cet objet était passé de mode? Celui-ci avait-il été donné en cadeau seulement parce qu’il fallait en donner un? A-t-il été acheté en ne sachant pas trop si cela ferait l’affaire mais que «au pire» on le redonnerait dans un centre de dons pour se donner bonne conscience? Je n’ai rien contre les magasins comme ceux-ci, ils offrent une possibilité  de donner une deuxième vie aux objets et d’éviter l’achat d’items neufs. Je trouve qu’ils sont, par contre, le reflet de notre surconsommation (et de la mienne…). Alors, pour éviter de faire des erreurs dans mes achats et qu’ils aboutissent au final dans un centre de dons 🙁 , j’ai pris la résolution de toujours me poser ces 5 questions avant d’acheter:

Si la réponse à ces questions est non… idéalement, je n’achète pas !

Si j’en ai vraiment besoin, je me demande alors :

Mine de rien, cela permet de départager les «désirs» des besoins véritables. Ça freine notre élan! On a également plus tendance à privilégier la qualité et la durabilité. Si j’avais toujours fait cela, j’aurais plus d’argent dans mes poches, beaucoup moins d’items à donner et de travail à faire pour mon désencombrement!  Pensez-y !

 

Faites «le plein» de propreté!

Il y a près de 3 ans, j’ai eu un éclair de génie. À ce moment-là, je cherchais des moyens pour diminuer mes déchets (recyclage inclus) quand je me suis dit : «Pourquoi faut-il toujours racheter des nouvelles bouteilles de shampoing, savon à linge, savon à main, etc. Il faudrait que les pharmacies aient des énormes bouteilles de chaque produit et que les clients apportent leurs propres contenants à remplir encore et encore. On a tellement pas besoin d’un nouveau pot à chaque fois!!» Une rapide recherche sur internet m’a appris deux choses: Premièrement, j’ai rien inventé pantoute 🙁 . Deuxièmement, ça s’appelle du «vrac» et il y en a à Laval pas trop loin de chez nous 🙂 . Ce fut un moment de joie intense (les effets de cette découverte peuvent varier d’une personne à l’autre.).

En fin de semaine, j’ai été faire «le plein» de  produits nettoyants, action que j’effectue deux fois par année. J’optimise mes déplacements!  À chaque fois que j’y vais, je trouve que ce mode de consommation est vraiment génial. Tout d’abord, ce sont des produits écologiques et imaginez le nombre de bouteille que j’évite de produire!  Voici mes achats qui sont, en fait, pratiquement les seuls nettoyants ménagers et corporels que j’utilise:

nettoyant en vrac

  • Savon corps – mains – cheveux
  • Crème corporelle
  • Savon à vaisselle
  • Savon à lessive
  • Vinaigre 12% (2x plus concentré)
  • Bicarbonate de soude
  • Nettoyant cuisine/salle de bain

Premièrement,  la chimie et les mélanges complexes, ce n’est pas mon fort. J’aime quand c’est très simple alors je ne fais que la base et pour le reste, c’est le vrac. Avant, j’achetais toutes sortes de nettoyants qui avaient toutes sortes d’applications : fenêtres, planchers, moisissures, vitrocéramique, etc. Tous des produits chimiques, toxiques, dangereux! L’air à l’intérieur de nos maisons est plus pollué que l’air extérieur et nos produits ménagers y contribuent grandement. Alors, maintenant, pour nettoyer la maison, j’utilise majoritairement du  vinaigre (maintenant en  vrac depuis aujourd’hui!), du bicarbonate de soude et, occasionnellement des huiles essentielles. Je pourrais facilement les remplacer par des pelures d’agrumes que je ferais tremper dans le vinaigre pour donner un «parfum».

Le vinaigre est vraiment tout usage, je l’utilise pour:

On pourrait parler longtemps du pouvoir infini du vinaigre (plus de recettes ici). Il y a par contre certaines situations où il est préférable de ne pas l’utiliser comme sur le marbre, avec de l’eau de javel, etc.

Le bicarbonate de soude est aussi un puissant allié pour enlever les taches sur les vêtements, désodoriser le frigidaire, nettoyer les fruits et légumes, récurer la toilette et l’évier, nettoyer le four, blanchir les dents, désherber le jardin, etc. (plus de recettes ici). Avec le vinaigre et le bicarbonate, on peut tout nettoyer et en plus, c’est vendu en vrac donc zéro déchet!

Concernant les produits pour le corps, j’ai tout réduit à un savon mains – corps –cheveux et une crème pour mains/corps. Je vais sous peu me fabriquer un déodorant avec une recette super simple. Il me reste à essayer la pâte à dents en vrac ! Prochain pas vert!

C’est lorsque je suis submergée par une odeur ultra-chimique qui fait pleurer mes yeux dans les allées de l’épicerie et que je vois tous les produits spécialisés que je me rends compte à quel point l’industrie nous créé des besoins et des déchets. Un peu de simplicité dans nos achats nous sauvera bien du temps, de la pollution intérieure, des déchets, de l’argent et créera beaucoup d’espace dans nos armoires !!

Les adresses pour les produits nettoyants en vrac:

Un Halloween effrayamment écolo !

L’Halloween, c’est assez difficile à éviter lorsque l’on a des enfants… Les jeunes trippent, ont plein de sucre dans le sang, les parents se font des compétitions de décorations quitte à sacrifier les études du petit dernier, etc.  Par contre, autour de chez moi, il y a pratiquement aucune maison de décorée. Tout le monde va dans les rues abritant des familles disons…plus aisées. C’est un tantinet triste, car on s’éloigne de l’Halloween de mon enfance où on marchait (oui, oui, marcher!) dans les rues proches de sa maison, on allait montrer notre costume aux voisines et on ramassait une quantité de bonbons raisonnable qui ne durait pas jusqu’à l’Halloween d’après… Bref, un peu de simplicité serait de mise ! On pourrait alors revenir aux bricolages d’enfants collés dans les fenêtres au lieu d’avoir une araignée gonflable de 8 pieds sur le balcon. L’Halloween n’est certainement pas une fête très écolo, mais il existe tout de même quelques astuces qui nous permettent de s’en sortir un peu mieux.

Les déguisements :

Premièrement, ça coûte cher, ça dure pas longtemps parce qu’ils grandissent trop vite et en plus, si on l’achète trop d’avance, il y a 90% de chance qu’ils changent d’idée et refusent de le porter. Alors, depuis quelques années, j’en trouve facilement dans les bazars ou sur kijiji à des prix plus qu’acceptables. Cette année, j’en ai emprunté d’une connaissance…après tout, cela ne dure qu’une soirée !! De plus, c’est souvent les déguisements faits maison qui sont les plus originaux et qui surprendront le plus. Parce que se déguiser en bol de céréales, en boîte de «kleenex» ou en bloc Légo, c’est pas mal plus drôle qu’en princesse. Pour une foule d’idées de déguisements à fabriquer soi-même, pinterest est, comme toujours, une source intarissable d’idées.

Les décorations :

mes décorations faites maison

Mes décorations «faites maison»

Comme vous avez pu comprendre, je pense qu’on pourrait aisément revenir à des décorations plus raisonnables et beaucoup plus écologiques. Un «minion» gonflable déguisé en citrouille, c’est peut-être pas nécessaire. Pensons décroissance! L’année dernière, je me suis bricolée avec du vieux bois une araignée ‘’géante’’ et un fantôme. On utilise ce qu’on a sous la main: un vieux drap fait un super fantôme, du vieux linge pour faire un épouvantail ou un mort vivant… le tour est joué! Pour la citrouille, on la découpe seulement 1 ou 2 jours d’avance afin de pouvoir la cuisiner après l’Halloween. On peut aussi éviter de la couper en la déguisant en momie ou en sorcière. En faisant ses décorations soi-même, il est alors facile de faire participer les enfants qui seront vraiment fiers de montrer leurs réalisations à leur famille et amis. Tout le monde est gagnant.

Les bonbons :

Le grand mystère… Étant en transition vers un mode zéro déchet, je sais pertinemment que ma poubelle va être remplie d’emballages de bonbons après l’Halloween 🙁 … Mais bon, je peux toujours essayer de limiter le nombre de déchets que ma distribution de bonbons va générer. Je privilégie alors les friandises emballées dans des boîtes de carton comme les «glossette», «smarties» ou «cigarettes Popeye». On peut aussi acheter en vrac des petits chocolats d’Halloween enveloppés dans un papier d’aluminium. En faisant une grosse boule avec tous les papiers, ils pourront être recyclés. Aussi, je sais à quel point les enfants aiment ouvrir les petits sacs remplis de bonbons. Comme je refuse d’acheter ces sacs, je récupère ceux que mes enfants ramassent dans leurs collectes pour ensuite les réutiliser l’année suivante. C’est toujours mieux que rien ! On peut aussi vider notre pot de petit change et donner des sous !

Pour la planète, il serait effectivement temps de repenser un peu l’esprit de cette fête et de changer nos traditions. Je dois avouer que ce n’est pas facile étant donné tous les bons souvenirs que j’ai de ces soirées. Et vous, avez-vous des trucs pour avoir un Halloween plus écolo ?

 

 

Délivrée! Libérée!

maison en désordreVivez-vous dans de la «pollution visuelle» ? Tu sais le genre de pollution générée par les milliers de jouets qui traînent, par la montagne de paperasse sur le coin du comptoir, le linge par terre… Oui, je l’admets, je suis bordélique de naissance (et mes enfants n’ont définitivement pas eu un super modèle). Mais, c’est aussi que comme nous avons trop de choses, il est difficile que chaque chose retrouve aisément sa place. Toute cette accumulation me gruge beaucoup d’énergie car je dois constamment ranger ce qui traîne, chercher mes choses, déplacer les traîneries par exemple pour pouvoir passer l’aspirateur, etc. Une maison typique compterait en moyenne 300 000 objets. Hallucinant ! Mais je n’ai vraiment pas de misère à y croire. J’ai souvent fait des petits désencombrement par ci par là mais sans grand changement en bout de ligne.

Alors cette fois-ci, j’y vais en profondeur. Je serai enfin délivrée et libérée d’une bonne partie de mes biens matériels. C’est tellement plus reposant quand l’espace respire. Il semblerait même que l’encombrement augmente l’hormone de stress et diminue la concentration.   Je peux bien être stressée !! Ma nouvelle devise: Si je manque de place pour ranger quelque chose, ce n’est pas parce que je manque d’espace de rangement, c’est parce que j’ai trop de choses. J’ai d’ailleurs récemment lu le livre ‘’Le pouvoir étonnant du rangement’’ de Marie Kondo. Ce livre est vraiment beaucoup trop motivant. Je défie n’importe qui de ne pas faire du ménage après cette lecture! Tel que décrit dans un précédent article de ma collègue Magalie, Marie Kondo préconise de ranger par catégories en commençant par les vêtements puis les livres, les papiers, les articles divers (vaisselle, jouets, articles électroniques, DVD, etc) en terminant par les articles sentimentaux. On sort, par exemple, TOUTE la paperasse et on fait le tri. C’est efficace mais ça demande de disposer de beaucoup de temps pour soi (ça existe ça du temps pour soi avec des enfants?…connais pas…).  On est alors confronté à l’ampleur du désastre. Chez moi, j’ai fait l’exercice avec mes verres  (toutes catégories confondues: à vin, pour enfants, tasses, etc). J’en ai dénombré 155… 😮 (J’en reviens toujours pas.)  Voulez-vous bien me dire pourquoi je garde 155 verres alors que je pars le lave-vaisselle au 2 jours? Je n’utiliserai probablement jamais la plupart d’entre eux. Quelqu’un d’autre en fera définitivement un meilleur usage !

J’ai d’ailleurs contribué à créer une page facebook de don/vente/échange avec les gens fréquentant ma Maison de quartier. Ce système est très local mais il existe un tas d’autres groupes ayant la même vocation tel que Solidarité -entraide Laval,  Les mamans et papas de facebook vendent, donnent et échangent,  Les mamans de laval et environ vendent et donnent . C’est simple à créer ou à adhérer et cela permet de combler des besoins en évitant l’achat d’items neufs.

Bref, j’ai déjà entamé mon désencombrement au niveau des vêtements et je dois dire que d’apprécier chaque morceau qui se trouve dans ma garde-robe et d’y accéder facilement est un réel plaisir (chacun son fun!).  Alors, comme dit la chanson : Délivrée, libérée, non je n’accumulerai plus jamais…!

maison rangé épuré zen

C’est une écolo qui fait non…non…non…non…

femme qui refuse, dit stop, qui en as assez

Mon processus «zéro déchet» est bien entamé mais, il me reste quelques points sur lequel je dois définitivement travailler. Le premier de ceux-ci :  REFUSER. C’est la base, le premier des 5 ‘’R’’  (Refuser, réduire, réutiliser, recycler et composter (rot). Refuser tous les objets inutiles (lire déchets!) qu’on nous propose et impose partout on l’on va. Depuis que je tente de réduire mes déchets, je dois être prête à anticiper tout ce qu’on va me donner. Et il faut être plus vite que son ombre car les serveurs sont super rapides pour mettre des ustensiles en plastique dans notre assiette. Des fois, je les vois venir de loin, comme les pailles ou les paquets de crayons de cire pour enfants dans les restaurants. Mais, par exemple, lorsque je me suis fait servir ma mayonnaise dans des sachets de plastique dans une salle à manger d’une grande chaîne de restaurant de poulet… c’était difficile à prévoir! Ça a mérité un petit appel au service à la clientèle!

Je crois effectivement que c’est mon devoir de faire connaître aux commerçants mes limites et mes préoccupations par rapport aux déchets. Je crois fortement en la force du nombre. Si chacun de nous signalait ce qui nous semble inapproprié, les choses bougeraient beaucoup plus rapidement. Les vendeurs ont besoin de leurs acheteurs alors il s’adapteraient. C’est d’ailleurs un deuxième point sur lequel travailler: arrêter de me plaindre intérieurement et interpeller plus souvent (et le plus constructivement possible) les commerçants et restaurateurs pour tenter de faire bouger les choses.

Je reste d’ailleurs étonnée (ouin…pas tant que ça…) que tous ces accessoires tel que les sacs, objets promotionnels, échantillons, ustensiles, crayons, pailles soient donnés d’emblée car tout cela à un coût et finit rapidement à la poubelle. Lorsque je travaillais dans un commerce, j’avais déjà amorcé un changement tout simple mais économique pour la compagnie. Au lieu de mettre systématiquement les items des clients dans un sac (comme il était d’usage de le faire il y a une dizaine d’années), je demandais au client s’il en avait besoin. Les gens réfléchissaient puis, très souvent, disaient non. Ce petit changement de mentalité de demander plutôt que de donner systématiquement me sauverait bien des «non», «pas de paille», «pas de crayons, «non»! Je ne parle même pas de l’argent sauvé et des déchets évités…en plus de simplifier la vie à bien des écolos !!

Bref, réduire nos déchets en diminuant notre consommation et en refusant tous ces emballages et objets inutiles est selon moi un bon pas vers un environnement plus sain ! Le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas!

 

Tic tac tic tac !

Ah le temps !! On se plaint constamment qu’on en manque! On court toujours pour essayer d’en avoir plus et finalement, notre vie ressemble à une course effrénée . Si vous le pouviez, aimeriez-vous avoir plus de temps pour votre famille, vos amis, votre conjoint(e) et vos activités?

femme avec une tête en horloge

Étant mère de 2 jeunes enfants et travaillant à temps partiel, je dois dire que je manquais constamment de temps. Mon conjoint et moi courrions pour aller chercher les enfants chez la gardienne, pour cuisiner les repas de la semaine durant la fin de semaine, pour les rendez-vous, l’épicerie,  la vaisselle, le lavage, le pliage, le ménage, alouette !! En bout de ligne, nous manquions de temps (et d’énergie) pour ce qui nous tenait le plus à cœur : nos enfants et notre vie de famille. C’est, entre autres,  pourquoi il y a presque 2 ans j’ai franchi le pas et j’ai arrêté de travailler. Ce fut la meilleure décision de notre vie!

Il a fallu bien sûr que l’on revoit un peu notre budget et nos priorités (besoins réels vs désirs). Comme mon conjoint et moi avons adopté il y a longtemps un mode de vie axé sur la simplicité volontaire, ce ne fut pas trop difficile pour nous. Non, pratiquer la simplicité ne veut pas nécessairement dire être un hippie qui tresse des paniers en osier 😉 ). C’est simplement de découvrir que l’on peut vivre mieux avec moins de biens matériels et que, en consommant moins, on peut alors réduire notre rythme pour vraiment profiter de la vie. On mise alors davantage sur la qualité (plutôt que sur la quantité), sur le partage, l’entraide, etc. Le minimalisme et la simplicité volontaire sont, selon moi, de très bons moyens pour éviter l’endettement,  diminuer le stress et diminuer notre impact écologique. Et surtout, cela me permet d’éviter de regretter plus tard de ne pas avoir vu mes enfants grandir et de ne pas avoir fait les actions qui me tiennent à cœur!

Avoir plus de temps a été bénéfique pour moi dans plusieurs sphères de ma vie. Cela m’a permis de pouvoir faire du bénévolat pour En Harmonie avec la Terre  et auprès de plusieurs organismes (Plantaction, Quartier Vert du Marigot, La voix des parents). J’ai ainsi accompli ce que j’ai toujours désiré : faire ma part pour ma ville, ma communauté et la planète. Je cuisine d’avantage et j’évite ainsi les aliments ultra-transformés et la tonne de déchets qu’ils engendrent!! Je prends aussi le temps de réparer les objets, d’acheter usagé, d’acheter en vrac, de faire un jardin, etc. En bout de ligne, on peut économiser beaucoup lorsqu’on a plus de temps!

C’est des journées comme aujourd’hui, au bord de la piscine avec mes filles, que je me rends encore davantage compte des bienfaits du mode de vie que j’ai choisi.

Et vous, avez-vous envisagé de vous donner plus de temps en diminuant vos heures de travail? Est-ce que la simplicité volontaire fait partie de votre mode de vie?

Réseau québécois de simplicité volontaire : http://simplicitevolontaire.org/

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