Je dois l’avouer, le temps des fêtes est vraiment un moment propice pour écrire un article sur la surconsommation. Mais cette année, je me suis dit: je vais faire changement et écrire sur autre chose. Mais la réalité m’a rattrapée dans un grand magasin d’objets usagés de Laval (Elle m’aurait surement frappée de plein fouet dans un centre d’achat!). Quand j’ai vu la surabondance de biens dans les allées de bibelots, de décorations, de linge (oh my god!), je me suis posée l’éternelle question: «Avait-on vraiment besoin de ces biens lorsqu’ils ont été achetés?»
De là m’est venu cette petite réflexion… Pourquoi ces objets s’entassent-ils ici maintenant? Les avait-on achetés parce qu’ils étaient «en spécial» ou parce qu’un enfant se doit de déballer une foule de cadeaux (pas toujours utiles) aux fêtes? Est-ce que cet objet était passé de mode? Celui-ci avait-il été donné en cadeau seulement parce qu’il fallait en donner un? A-t-il été acheté en ne sachant pas trop si cela ferait l’affaire mais que «au pire» on le redonnerait dans un centre de dons pour se donner bonne conscience? Je n’ai rien contre les magasins comme ceux-ci, ils offrent une possibilité de donner une deuxième vie aux objets et d’éviter l’achat d’items neufs. Je trouve qu’ils sont, par contre, le reflet de notre surconsommation (et de la mienne…). Alors, pour éviter de faire des erreurs dans mes achats et qu’ils aboutissent au final dans un centre de dons 🙁 , j’ai pris la résolution de toujours me poser ces 5 questions avant d’acheter:
- En ai-je vraiment besoin et si oui, à quoi ça va me servir réellement ?
- Est-ce que ça peut avoir plusieurs utilités ?
- Est-ce que la durée de vie de l’objet sera longue (est-ce de qualité) ?
- Pourrais-je le donner au suivant ou recycler quand j’aurai terminé de l’utiliser ?
Si la réponse à ces questions est non… idéalement, je n’achète pas !
Si j’en ai vraiment besoin, je me demande alors :
Mine de rien, cela permet de départager les «désirs» des besoins véritables. Ça freine notre élan! On a également plus tendance à privilégier la qualité et la durabilité. Si j’avais toujours fait cela, j’aurais plus d’argent dans mes poches, beaucoup moins d’items à donner et de travail à faire pour mon désencombrement! Pensez-y !
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