Citoyennes lavalloises en action

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Lectures estivales

Quoi de plus agréable l’été que de s’étendre sous un parasol avec un bon livre ?  Voici donc quelques-unes de mes suggestions :

Que faire ? :  du désespoir à l’action, sauvons la planète / Jane Fonda

Cette grande dame du cinéma est très inspirante par toutes les actions qu’elle a menées au cours de sa vie.   La lecture de ce livre donne envie de se mettre en action.

Trop, c’est comme pas assez :  réflexion sur l’argent, le temps, la liberté et le bonheur / Mylène Gilbert-Dumas

Je connaissais cette autrice pour ses romans historiques et je dois dire que ce livre, édité en 2021, m’a grandement plu.   Il est où le bonheur, il est où se demande-t-on ?   Très souvent dans ces choses qu’on qualifie de « petites ».

Ville contre automobiles : redonner l’espace urbain aux piétons / Olivier Ducharme

Une belle réflexion sur la place que l’on fait à l’automobile dans nos vies.  La voiture est en somme un objet devant nous servir à nous déplacer d’un point à un autre, rien de plus.   L’être humain est relégué au second plan derrière ce tas de ferraille.   Cela tend-il à changer peu à peu (le REV – réseau express vélo- à Montréal en est un bel exemple).

Génération marteau : en route vers l’autonomie manuelle / Stéphanie Lévesque

Ce livre destiné aux jeunes (enfants et ados) vise à les mener vers une certaine autonomie.   Pourquoi ne pas les initier jeunes à utiliser différents outils et les rendre ainsi moins dépendants de la consommation – on peut souvent réparer au lieu d’acheter à nouveau.   Apprenons leur la débrouillardise !

Manuel de la transition : de la dépendance du pétrole à la résilience locale /Rob Hopkins

Paru en 2010 ce livre est toujours d’actualité.  Rob Hopkins est le fondateur du réseau des villes et territoires en transition.

Demain le Québec :  des initiatives inspirantes pour un monde plus vert et plus juste

Comme le titre l’indique on y fait mention de nombreuses initiatives québécoises.  Excellent livre pour contrer l’écoanxiété.

Et voici aussi quelques suggestions de films :

  • Minimalism : a documentary about the important things  (version anglaise)
  • Our planet / Alastair Fothergill and Keith Scholey (version anglaise)
  • Survivre au progress /Mathieu Roy et Harold Crooks
  • Une vérité qui dérange
  • Planète bleue
  • La terre vue du cœur

Tous ces documents sont disponibles dans le réseau des bibliothèques de Laval.  Inutile d’aller dépenser…

Bonne lecture !

Le tout est plus que la somme de ses parties

Le sort de la planète vous inquiète.   Vous n’êtes pas seul(e).  Le phénomène d’éco-anxiété fait de plus en plus parler.   On comprend bien pourquoi.   C’est l’avenir de tous qui est en jeu, particulièrement celui des jeunes.

Vous achetez en vrac, prenez les transports en commun, fréquentez les friperies, traînez votre bouteille d’eau mais vous aimeriez voir les gouvernements agir tout comme vous le faites.     Parce que vous savez pertinent bien que, malgré que tous vos gestes soient entièrement louables, ça prend des mesures beaucoup plus grandes pour freiner le réchauffement climatique.

La solution ?    Se rassembler, s’unir, faire front commun.    Parce que c’est vrai dans tous les aspects de nos vies :   1 + 1 = 3 .   C’est-à-dire qu’en gang on est plus fort, on a plus de poids pour faire changer les choses.    C’est faux de penser que le citoyen n’a aucun pouvoir.   C’EST LUI QUI DÉTIENT LE PLUS GRAND POUVOIR quand il décide (parce que c’est un choix) d’unir sa voix à celle des autres.

Mon conjoint, moi avons participé à 5 grandes marches pour la planète qui ont eu lieu à l’automne 2018 à Montréal, de même qu’à la grève mondiale pour le climat du 15 mars dernier.  L’ambiance qu’on y retrouve est magique.    Des gens de toutes les nationalités, de tous les âges, des familles, des amis, des collègues, brefs des êtres humains qui militent tous pour la même cause.   Banderoles, pancartes, flûtes, tambours, slogans, etc.., dans une ambiance amicale.   On fait du bruit pour réveiller les élus, tous paliers de gouvernement confondus.

Et d’une marche à l’autre le noyau grossit.   A la marche de la grève du 15 mars dernier  à Montréal  nous étions plusieurs dizaines de milliers de personnes.     Le 27 avril il faut que ce soit encore plus.

Inscrivez-le tout de suite à votre agenda, venez avec votre famille, vos amis, vos collègues de travail, peu importe mais venez.

La planète compte sur vous.   

Trois points de départ   :
– Place des Festivals, au coin des rues Sainte-Catherine et Jeanne-Mance   (Métro Place-des-Arts)
– Parc Laurier, au coin des rues Christophe-Colomb et Laurier  (Métro Laurier)
– Parc Lafontaine, au coin de la rue Rachel et de l’avenue du Parc Lafontaine  (Métro Mont-Royal)

La grande finale aura lieu  sur le Mont-Royal.

 

Achat de vêtements 2018 : moins de 100 $

Il y a un an je vous mentionnais que mon défi «vestimentaire» pour 2018 était d’opter pour les friperies ou pour des vêtements fabriqués localement ou de façon éthique.   Ma rétrospective de 2018 me permet de constater que j’ai relevé le défi.

D’entrée de jeu, je vous avoue que ce défi n’était pas trop difficile pour moi, car je ne suis pas quelqu’un qui achète beaucoup de vêtements, je ne suis pas la mode (ni «à la mode»), je n’accorde que très peu d’importance aux vêtements que je porte et que les autres portent (en autant qu’on en porte !) et surtout «je déteste magasiner».

Les seuls vêtements qui ont fait leur entrée dans ma garde-robe en 2018 provenaient donc :

  • D’activités d’échange de vêtements
  • de 3 ou 4 visites dans des friperies
  • de dons de quelques vêtements par des amies

Cependant comme on ne peut pas être parfait, je me suis tout récemment acheté quelques paires de bas neufs dans un magasin grande surface.   J’avais quand même reprisé quelques vieux bas usés, mais pour certains, le trou était plus grand que le reste du tissu.

Je continuerai sur cette belle lancée cette année et pour vous aider  voici un tableau des différentes friperies situées à Laval.    Il en manque certainement, je compte sur vous pour nous les faire connaître.

Végétarien, végétalien, vegan… ou flexitarien ?

Lorsque j’ai eu mon déclic environnemental,  il y a quelques années, j’ai décidé de manger moins de viande.   En fait, comme c’est moi qui m’occupe de la préparation des repas à la maison, j’ai décidé que nous mangerions moins de viande !

Ma décision était basée sur le fait que l’industrie de la viande (bovine particulièrement) comporte de gros impacts environnementaux.

De toute façon, de la viande on en mange trop et en manger moins ne peut être que bénéfique pour notre santé.   Alors, pourquoi ne pas sauter 1 ou 2 repas de viande par semaine.    C’est bien beau mais, quand on est habitué de cuisiner poulet, porc, bœuf, qu’est-ce qu’on mange si on veut avoir tous les nutriments nécessaires ?

Plusieurs choix s’offrent et internet regorge de recettes mais, pour savoir si on les aime, il faut les essayer bien sûr !

Histoire de vous faciliter les choses voici quelques repas carnivores que nous avons modifiés chez nous :

  • Sauce à spaghetti. Remplacez la viande pas des lentilles rouges (ou du tofu)
  • Pizza maison avec plein de légumes
  • Pâté chinois où on remplace le bœuf par du « sans viande » de la marque de son choix (Yves, Gardein…)
  • Fèves « sans lard »
  • Sauté de légumes avec pois chiches ou tofu mariné pour remplacer la viande
  • Repas pique-nique : un bon potage avec pain croûté, crudités, végé-pâté, hummus, fromage.

Outre ces repas, après avoir essayé plusieurs recettes faciles, en voici quelques-unes qui ont passé le test de mon chum et obtenu un score d’au moins 7/10, c’est-à-dire des recettes que je suis autorisée à refaire !

  • Tofu passe-partout. Je le cuisine, le congèle en format 2 ou 3 portions.  Il peut servir dans des fajitas ou des tacos, dans une recette de champignons portobello farcis.
  • Chili végétarien
  • Hamburgers aux champignons portobello
  • Petits pains fourrés
  • Ribs au tempeh. J’ai fait cette dernière tentative de tempeh tout récemment  car mes premiers essais avec le tempeh avaient été moins que concluants.  Cependant, cette fois, j’ai pris soin de faire bouillir le tempeh 10 minutes avant de préparer la recette, ce qui a fait disparaître le goût de fermentation,  et à notre grande surprise c’était délicieux.  Résultat : 9/10 !
  • Aussi, pour le temps des fêtes, il y a la tourtière au millet (je n’ai pas retrouvé cette recette sur internet mais si vous la voulez, écrivez-moi, je vous l’enverrai.  Cette tourtière est à s’y méprendre !

Nul besoin de devenir végétarien, il s’agit juste de diminuer notre consommation de viande.    D’ailleurs, je ne me dis pas « végétarienne », puisque si vous m’invitez à souper et que vous avez cuisiné de la viande, je vais en manger , mais très peu, car mes papilles n’éprouvent désormais plus un grand plaisir pour cet aliment.         De même, à la maison je peux compter sur les doigts d’une main les fois où j’achète de la viande (poulet seulement) dans une année, et je le fais lorsque je reçois des amis qui ont un penchant marqué pour la viande.  En fin de compte, ici comme ailleurs, j’essaie de garder un équilibre.   J’aime qu’on respecte  les choix alimentaires que je fais et parallèlement je respecte le choix des autres.

Vous avez aussi de bonnes recettes sans viande (et faciles)  à partager, j’aimerais bien vous lire.

 

 

 

 

 

 

 

Lève-toi, prend ton grabat et…. va voter !

Je vous parle aujourd’hui de ce qui habite mes pensées depuis un certain temps.   LES ÉLECTIONS.

N’ayez crainte, je ne tomberai pas dans les débats politiques houleux.   Non, je vous partage simplement mon cheminement politique.

Jusqu’à ma 50e année je n’étais pas tellement portée sur la chose.   Cela ne m’intéressait pas, je n’y comprenais pas grand-chose à leurs longues phrases ponctuées de répétitions, je trouvais que les politiciens parlaient pour ne rien dire, qu’ils s’accrochaient parfois dans les fleurs du tapis, qu’ils étaient souvent caméléons pour plaire à tous et qu’ils ne mettaient pas les priorités nécessairement aux bonnes places.    Cependant je me faisais un devoir d’aller voter à chacune des élections, mais vous comprendrez que mon vote allait souvent à celui ou celle qui m’était le plus sympathique ou le moins antipathique, ce qui n’est vraiment pas le but d’une élection.

Mais depuis quelques années, probablement depuis que je suis grandement interpellée par la cause environnementale, je m’attarde un peu plus aux enjeux politiques et m’intéresse davantage au programme de chaque parti.  N’allez quand même pas croire que j’en fais ma lecture de chevet, j’essaie de garder un certain équilibre.

À ce stade de l’évolution de l’humanité, le besoin criant et urgent est celui de tout mettre en œuvre pour sauver la planète qu’on s’acharne à détruire en faveur d’une sempiternelle croissance économique.  Ça fait des décennies que les scientifiques nous le disent.  Et ça fait des décennies que les politiciens continuent de vouloir la croissance.  Mais ce n’est plus un CHOIX, c’est maintenant une NÉCESSITÉ.

Et pour y arriver ça prend des politiciens différents.  Des politiciens qui n’en ont pas que pour la croissance, des politiciens qui auront l’audace et le courage de faire cesser l’hémorragie en appliquant des mesures parfois sévères mais efficaces.     Ça prend des  élus qui ne font pas de la politique une carrière  mais qui choisissent la politique comme moyen d’améliorer le sort des gens.

Mais les politiciens ne peuvent rien accomplir seuls, les citoyens doivent être derrière eux.      Et les citoyens que nous sommes pouvons faire changer les choses en appliquant, entre autre, ceci :

  • D’abord, aller voter le 1er octobre
  • Ensuite, continuer de se faire entendre en s’impliquant à différents niveaux
  • Assister à une séance mensuelle du conseil municipal (Y êtes-vous déjà allé ?)
  • S’impliquer chez Greenpeace, la Fondation David Suzuki, Équiterre, etc.
  • Tendre vers un mode de vie plus simple et plus vert
  • Appliquer la décroissance dans nos vies ainsi que la consommation responsable

Revoyons nos valeurs profondes, ouvrons-nous les yeux et pensons à l’avenir de nos enfants.

Oui, notre vote et nos actions peuvent certainement faire changer les choses !

Y’ a d’la joie !

fille excité d'avoir eu son bac de matières organiques de la VilleVous arrive-t-il de ressentir beaucoup trop de bonheur pour quelque chose que votre entourage ne comprend pas nécessairement? C’est ce qui m’est arrivé avec mon bac brun de la Ville. Je devais avoir l’air borderline hystérique lorsque je l’ai vu dans mon entrée un après-midi de mai. Mettons que je l’attendais depuis longtemps! J’aurais préféré l’avoir dès le début de ma «transition verte» mais d’un autre côté, l’attendre m’a permis d’apprendre à faire du compost moi-même, ce qui n’est pas une mauvaise chose à savoir.

Cela fait maintenant plus de deux ans que je fais du compost dans ma cour. Durant la première année, les résultats furent…humm…plutôt douteux! Pas sûre que c’était du compost de grande qualité… En tout cas, l’odeur (que je ne décrirai point) ne me disait vraiment rien de bon. C’est en voyant ces piètres résultats malodorants que j’ai décidé de mieux me renseigner et de diagnostiquer mon problème. Je crois que mon compost souffrait d’une carence en matières riches en carbone et d’un manque flagrant d’amour et de brassage. Il faut effectivement mettre environ 3 part de matières riches en carbone (feuilles mortes, paille, etc) pour 1 part  de matières riches en azote (résidus de cuisine, gazon, etc). Aussi , on doit TOUJOURS recouvrir les matières riches en azote de feuilles mortes sinon, bonjour les mouches et les animaux! De plus, comme les micro-organismes ont besoin d’oxygène et d’eau pour survivre, il faut brasser le compost régulièrement pour l’aérer. Vérifier à ce qu’il soit ni trop humide ni trop sec est également essentiel.

En cette 2e année, je remarque qu’il y a beaucoup moins de bibittes qui volent et qu’il a une odeur franchement plus agréable (On verra, les grosses chaleurs ne sont pas encore arrivées!). Maintenant que je maîtrise mieux l’art du compostage, je vais continuer à composter tout ce que j’ai accumulé. Par contre, je vais probablement utiliser davantage la collecte de matières organiques de la Ville car elle comporte plusieurs avantages comme celui de pouvoir y mettre beaucoup plus de matières telles que la viande, les restants de table, le fromage, les résidus de jardins en grande quantité, etc.

Mon plus grand bonheur? (Ok …c’est peut-être pas le plus grand.) Avoir vu tous les bacs bruns alignés sur le bord de la rue le jour de la première collecte dans notre quartier. Comme les résidus organiques des Lavallois totalisent 44% du total de leurs déchets produits, cela réduit considérablement la quantité de déchets destinés à l’enfouissement. Sans oublier toutes les émanations de méthane qui sont évitées grâce au compostage. Bref, que l’on utilise le bac brun de la Ville ou que l’on fasse du compost dans notre cour, c’est toujours un bon geste pour notre planète! Avez-vous des trucs pour réussir votre compost maison? Attendez-vous votre bac brun impatiemment ?

 

compost frais

 

Le Jour de la Terre

Le 22 avril, ce sera le Jour de la Terre.     Mais doit-on se dire je t’aime à la St-Valentin seulement ?

Au stade où nous en sommes, il vaudrait mieux nous préoccuper de notre planète tous les jours de l’année et à chaque instant.

Dans le fond quand on y regarde de plus près, on agit avec la Terre comme on agit avec la santé de notre corps.    On commence à s’en préoccuper lorsque le médecin nous diagnostique une maladie grave.       Voit-on trop de films de super-héros ?  Comme eux on se sent invincibles.  Rien ne peut nous arriver ou nous atteindre… jusqu’à ce que ça nous atteigne !

Quand même, une chose que je trouve merveilleusement encourageante c’est que  nous avons aussi tendance à être influençables et à imiter ceux qui nous entourent.    À tel point que parfois il suffit qu’un nombre restreint de gens bougent pour faire bouger les autres.    L’effet domino.  Ça, j’aime ça !

C’est pourquoi, dans mon quotidien, je persiste à poser des gestes en lien avec mes valeurs éco-responsables :   diminuer mes déchets, ramasser parfois ceux des autres qui jonchent le trottoir (plogging), refuser la tasse jetable ou la paille qu’on me propose, acheter mes vêtements dans des friperies, diminuer considérablement mes achats, faire un potager, composter mes matières organiques, manger moins de viande, faire une conférence sur le zéro déchet ou la simplicité volontaire lorsqu’on me le demande, prendre mon vélo ou mes jambes pour me rendre quelque part, participer à ce blogue, etc.

En sus de ces nombreux gestes, je continue de m’instruire sur la cause environnementale par des lectures, des films, des conférences auxquelles j’assiste, des cours que je suis, des visites  au centre de tri ou ailleurs.   Je suis également présente le plus souvent possible aux diverses initiatives et activités organisées par En Harmonie avec la Terre ou en partenariat avec d’autres organismes de la région,  ainsi que lors d’événements afin de promouvoir un mode de vie éco-responsable.   Tout cela pour améliorer mes connaissances et pouvoir mieux les partager.

Et j’ai remarqué que peu à peu les gens que je côtoie commencent à imiter certains de mes comportements pour devenir (fort probablement) à leur tour des  exemples à imiter.    Un pas à la fois.

Avez-vous prévu une activité « verte » pour le Jour de la Terre ?    Pourquoi ne pas vous joindre à nous !

À vos marques, prêts… plogguez!

Même si «plogging» semble tout droit sorti du vocabulaire d’un ado, il s’agit plutôt d’une nouvelle tendance venue de Suède consistant à ramasser des déchets en joggant! On nettoie l’environnement tout en sollicitant d’autres muscles que ceux utilisés habituellement pour la course (2 pour 1, yes! 😀 ). Alors cette année, c’est décidé, je me lance dans le «plogging» ! Après avoir passée toute l’année dernière à me dire : «Mauzus que les rues sont sales.», je passe à l’action. Avril, avec son Jour de la Terre et la neige qui fond en laissant apparaître des déchets par milliers, me semble tout indiqué pour commencer!

C’est armée de gants de caoutchouc et d’une pince à long manche (version plus relaxe, je suis un peu paresseuse 🙂 ) que je me suis mise à arpenter les rues à la recherche de détritus…et ils ne sont pas trop dur à trouver. Que ce soit des déchets qui s’envolent des poubelles ou les gens qui prennent le sol pour un bac à recyclage devant les boîtes aux lettres communautaires, il y a du travail à faire.  Une fois sur le sol, les déchets vont souvent se retrouver au fil des précipitations dans les bouches d’égouts pour ensuite rejoindre les stations d’épuration. Une fois rendues là-bas, les matières qui auraient pu être recyclées sont maintenant devenues toxiques et inutilisables. Il vaut donc mieux prévenir!

Je me suis également inscrite au programme Terracycle de recyclage de déchets de cigarettes . C’est très simple : je les ramasse puis je leur envoie par la poste (gratuit) afin qu’ils soient transformés en compost (papier, cendre, tabac) et en mobilier extérieur (filtre, emballage plastique). Les mégots sont l’un des déchets les plus répandus dans le monde. Un seul mégot contient plus de 4000 produits chimiques, peut contaminer jusqu’à 500 litres d’eau et prend en moyenne 12 ans à se décomposer. Il n’y a donc pas juste pour nous que la cigarette est néfaste!

Voici un petit aperçu de ma première collecte:

items collectés lors du plogging

La grande gagnante en terme de quantité amassée est la bouteille de plastique suivie de près par la canette d’aluminium. Les verres à café/boissons terminent au 3e rang ex aequo avec les pancartes «stationnement interdit» de la Ville.

J’ai même trouvé un siège d’auto dans les vidanges! Au Québec, M. Fillion de Victoriaville collecte les sièges d’autos usagés pour ensuite les démanteler puis les apporter à un recycleur. Le plastique sert ensuite à fabriquer des planchers et du mobilier urbain. En Harmonie avec la Terre organise d’ailleurs le 9 juin une grande collecte de sièges d’auto usagés. La collecte aura lieu à l’École Paul-Comtois de Laval lors de la Fête des Voisins de Vimont* !

Bref, le plogging va me tenir en forme cette année. Parce que des déchets, il y en a tout le long de l’année, pas juste lors du Jour de la Terre. Idéalement, il faudrait agir à la source en réduisant la quantité de déchets que nous produisons et en les jetant aux endroits appropriés. J’espère que ce sport disparaîtra un jour… en attendant, plogguons !!!

* plus de détails à venir sur la page Facebook d’En harmonie avec la Terre

Prochain défi: la bouffe!

Personnellement, j’aime bien me donner des défis au 1er janvier ou sinon, donner un thème à mon année. J’ai proclamé 2018 mon année de la nourriture!  Autant la nourriture que je mange que celle que je veux faire pousser que celle qui aura une deuxième vie grâce à mon compost !

Parlons bouffe!

Mon premier défi est de diminuer considérablement ma consommation de viande. (Tout en restant dans les limites de l’acceptable de mon chéri c’est-à-dire, avoir de la viande au menu grosso modo une fois par semaine. Pour un carnivore, c’est déjà tout un pas en avant! Yeah!)

Tout a commencé il y a quelques années lorsque ma perception de la viande s’est mise à changer. Jadis, quand j’avais de la viande dans mon assiette, je la mangeais… that’s it. Puis, à force de m’informer et d’écouter des documentaires (et d’avoir eu à désosser un poulet…?pas capable), je vois l’animal, celui qui a été élevé et tué dans des conditions souvent horribles. Je pense également aux forêts dévastées, notamment en Amazonie, pour l’élevage bovin ou même au méthane que les vaches produisent simplement durant leur digestion, etc. Bref, je pense beaucoup trop! Ceci explique pourquoi j’ai beaucoup moins envie d’en manger! Bon, maintenant que je réduis ma consommation de viande, je réponds quoi à l’éternel : qu’est-ce qu’on mange pour souper? Heureusement, il y a une alternative durable et responsable: les végétaux (fruits, légumes, légumineuses, noix, graines, céréales entières). N’étant vraiment pas une cuisinière hors paire et ayant un répertoire de recettes végétariennes relativement limité, je dois redécouvrir la cuisine et une multitude de nouveaux aliments. Moi qui ne connaissais pratiquement que la farine de blé ?, il y en a plein d’autres (révélation ?)! Je dois trouver une façon d’apprêter ces aliments pour que «ma gang» les aime et en redemande!

D’ailleurs, si vous avez des recettes végétariennes que vous appréciez particulièrement, n’hésitez pas à me les partager!

Le deuxième défi que je me suis donné est de revenir à de la vraie nourriture. Tsé celle qui a une liste d’ingrédients compréhensible. Je veux savoir ce que je mange! Trop souvent, notre nourriture est bourrée de sucre, de sel et est ultra-transformée. Cuisiner avec des vrais aliments me permet aussi d’en acheter beaucoup en vrac avec mes propres contenants réutilisables pour ensuite les cuisiner. Cela me permet de faire un pas de plus vers le «zéro déchet», car, par exemple, en faisant mes propres barres tendres, je vais éliminer une quantité phénoménale d’emballages individuels métallisés qui traînent dans mon auto (gracieuseté de chéri ?).

Bref, je risque de cuisiner pas mal cette année et j’y ai déjà beaucoup de plaisir! En plus d’être bon pour ma santé, manger moins de viande et d’aliments transformés me coûte moins cher! Cela me permet alors d’acheter davantage de fruits et légumes locaux et cultivés sans pesticides (les Fermes Lufa) Et gageons que le livre «Sauver la planète une bouchée à la fois» du Nutritionniste Urbain trônera bientôt sur ma table de chevet!

Et vous, avez-vous des défis pour 2018? Pensez-vous faire des changements au niveau de votre alimentation? Inspirez-moi, Inspirez-nous!

 

N.B.: Si vous décidez de manger moins de viande ou plus du tout, je vous conseille de vous informer et de lire, entre autres, cet article qui traite des carences qui peuvent être entraîner (aux adultes comme aux enfants) par notre alimentation.