Citoyennes lavalloises en action

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Mes simples souhaits pour 2020


A une certaine époque et durant très longtemps, la religion a eu sur nos vies un très grand pouvoir.  Elle régissait nos choix, nos gestes, nos pensées, nos jours et même nos nuits.   La retenue en tout était de mise.

Le péché, tel « Big Brother », nous guettait au tournant et les peines pour s’en laver abondaient.

Avec le temps, nous avons réussi à nous sortir de sa forte emprise pour la reléguer au chapitre des croyances personnelles, ce qu’elle doit être en réalité. Et c’est très bien ainsi.  Nous avons notre libre arbitre et sommes capables de nos propres choix.

Cependant, il m’apparaît que les êtres que nous sommes avons besoin de nous soumettre à une quelconque puissance.  Parce que bien que la religion ne dicte plus aujourd’hui nos pensées et nos gestes, l’économie (la consommation) a pris sa place.

On peut certainement faire un parallèle entre le pouvoir (voire la domination) qu’avait autrefois l’Église sur le peuple et celui de l’Économie qui aujourd’hui régit nos vies.

De cette économie mondiale est né le plus grand empire n’ayant jamais existé, et son Empereur, Le-Sacro-Saint-Dollar, profitant de la même ubiquité que tout être Suprême fruit de notre imagination, engendre en nous une dévotion telle qu’elle tend parfois à l’asservissement.

Autrefois, on assistait à la messe le dimanche, parfois en semaine, on priait quotidiennement, surtout si le péché nous avait déshonoré et sali.  L’année comptait les vêpres, le carême, les chemins de Croix, la Semaine Sainte, l’Avent, l’Épiphanie, la Pentecôte et quoi encore.  De notre baptême à l’extrême-onction nos vies étaient pavées, de bonnes intentions je ne sais trop, mais de beaucoup de prières et de bondieuseries.

Aujourd’hui, on passe plusieurs heures par semaine au boulot, et pour plusieurs dans un emploi peu réjouissant, surtout si des dettes nous accablent.   L’année compte Noël, la St-Valentin, Pâques, la fête des mères, des pères, les anniversaires et quoi encore.   De notre naissance à notre fin de vie, nos vies sont pavées d’objets de toutes sortes, de dettes, d’obligations financières, d’essoufflement, de dépressions, de pilules.

Similitudes ?  Mes propos semblent gros et seront sûrement perçus comme exagérés par certains.  Cela reste mon opinion, et chacun y a droit je vous le rappelle.

S’il était impossible autrefois de vivre « en dehors » de l’Église, il en va de même aujourd’hui pour la Consommation.   Il est fort difficile de rompre le joug qui nous retient dans ses filets.   Parce que la Consommation est omniprésente.

Il faut une très grande motivation et force de caractère pour arriver à se soustraire de son emprise.    Je crois que comme un bon vieux pendule, nous sommes passés d’une extrême à l’autre.     C’est en remettant un peu de spiritualité dans nos vies, en retrouvant nos valeurs de base (respect, fraternité, solidarité, acceptation, bienveillance…) que nous pourrons aspirer à un certain équilibre.

Cet équilibre qui permet de réaliser que le bonheur et la joie de vivre ne se trouvent pas dans une nouvelle voiture, un joli chapeau ou le plus récent cellulaire.  La joie de vivre se trouve dans le sourire d’un enfant, la caresse de l’être aimé, la bonne écoute d’un ami, l’aide qu’on offre et le partage avec autrui.    Le bonheur est dans la simplicité, la simplicité volontaire.

Or en ce début d’année, je vous souhaite beaucoup de chaleur humaine,  un esprit de partage, le respect des uns et des autres, l’entraide dans votre communauté et des jours remplis de petits moments de plénitude.

Sortir des sentiers battus


Lorsqu’on parle de la problématique environnementale, et on en parle de plus en plus abondamment, plusieurs pistes de solution sont suggérées (transports en commun, bannir le plastique, manger moins de viande, pratiquer le zéro déchet, etc…).

S’ajoute à cela « diminuer sa consommation ».  Sa consommation en général.   Voilà peut-être, au niveau individuel, un des volets les plus ardus, car cela résonne en nous comme une « PRIVATION ».   On est tellement sollicités quotidiennement, partout où nous sommes et depuis des décennies, par des publicités qui nous font miroiter que là se trouve notre bonheur, qu’on a fini par y croire profondément.

Et c’est là que le bât blesse.   On doit maintenant conditionner notre cerveau différemment, revenir aux valeurs de bases que sont les relations humaines,  faire l’éloge de la lenteur (le lagom, le hygge ) et apprécier le temps qui file sans se soucier de nous.

Parce qu’en plus d’être mauvais pour la planète, la surconsommation a d’autres conséquences comme :

  • Un flagrant manque de temps (parce qu’on travaille beaucoup pour se payer tous ces biens ou ces services)
  • Un endettement croissant (évidemment !)
  • Le stress  bien sûr (et tout ce qui s’ensuit de maladies physiques et mentales)

Il faut être fait fort pour parvenir à se mettre en marge de cette autoroute de surconsommation sur laquelle on roule de plus en plus vite, mais cela est possible.

On doit d’abord décélérer un peu : c’est-à-dire commencer à réfléchir à ses dépenses.   C’est ici que la question « En ai-je vraiment besoin ? » prend tout son sens.

C’est ici aussi que le petit ange et le petit démon dans notre tête se confrontent : « tu dois l’acheter », « mais non, ce n’est pas utile », « mais oui… », « mais non », etc.

Pas facile.   Il faut se parler à soi-même, se rappeler pourquoi on a choisi de décélérer.

On emprunte ensuite la bretelle d’accès vers la voie de service :  c’est sur cette voie que l’on est en mesure de voir les autres rouler à fond de train sur l’autoroute (et qu’on les trouve un peu intenses !) et que parallèlement, on peut commencer à apprécier le paysage.   « Oh ! Je ne me rappelais plus que c’était si beau. »

C’est là qu’on commence à apercevoir ceux qui nous ont précédés sur la voie de service.   Ils semblent plus détendus, plus présents à la vie.

Tout cela titille un peu notre curiosité et à un certain moment….

On est prêt à emprunter une route secondaire, voire une route de campagne :  et là, on débarque de notre véhicule pour utiliser nos jambes, un peu ankylosées il faut le dire.

On n’est plus habitué à la lenteur et à cette  liberté qui vient avec.   J’avance, je croise des gens, je prends le temps de m’arrêter pour les écouter (aptitude que nous avons beaucoup perdue hélas), leur parler, sans me presser.

Je m’arrête pour écouter mon enfant, jouer et rire avec lui, la tâche que je m’apprêtais à faire peut certainement attendre;  l’enfant que j’ai devant moi, non.  Non parce que cet enfant dans 6 mois ou un an n’existera plus, il sera déjà un autre.

Je prends le temps de m’écouter, moi.  Qui suis-je exactement ?   À part être « ce que je fais pour gagner ma vie » (la vérité c’est que ma vie je l’ai déjà… si j’en profitais au lieu de tenter de la gagner ?)

Apprendre à ralentir veut aussi dire apprendre à bien vivre avec des pages vierges dans son agenda.  Il n’est pas nécessaire d’enfiler les activités et rendez-vous les uns derrière les autres.   Il est facile de se laisser entraîner de nouveau sur l’autoroute, mais laisser de la place aux imprévus, aux rencontres ou aux moments de détente permet de rester sur la route qu’on a choisie.   Dorénavant je choisis le chemin des écoliers !

Bonne route !

 

 

 

Le tout est plus que la somme de ses parties

Le sort de la planète vous inquiète.   Vous n’êtes pas seul(e).  Le phénomène d’éco-anxiété fait de plus en plus parler.   On comprend bien pourquoi.   C’est l’avenir de tous qui est en jeu, particulièrement celui des jeunes.

Vous achetez en vrac, prenez les transports en commun, fréquentez les friperies, traînez votre bouteille d’eau mais vous aimeriez voir les gouvernements agir tout comme vous le faites.     Parce que vous savez pertinent bien que, malgré que tous vos gestes soient entièrement louables, ça prend des mesures beaucoup plus grandes pour freiner le réchauffement climatique.

La solution ?    Se rassembler, s’unir, faire front commun.    Parce que c’est vrai dans tous les aspects de nos vies :   1 + 1 = 3 .   C’est-à-dire qu’en gang on est plus fort, on a plus de poids pour faire changer les choses.    C’est faux de penser que le citoyen n’a aucun pouvoir.   C’EST LUI QUI DÉTIENT LE PLUS GRAND POUVOIR quand il décide (parce que c’est un choix) d’unir sa voix à celle des autres.

Mon conjoint, moi avons participé à 5 grandes marches pour la planète qui ont eu lieu à l’automne 2018 à Montréal, de même qu’à la grève mondiale pour le climat du 15 mars dernier.  L’ambiance qu’on y retrouve est magique.    Des gens de toutes les nationalités, de tous les âges, des familles, des amis, des collègues, brefs des êtres humains qui militent tous pour la même cause.   Banderoles, pancartes, flûtes, tambours, slogans, etc.., dans une ambiance amicale.   On fait du bruit pour réveiller les élus, tous paliers de gouvernement confondus.

Et d’une marche à l’autre le noyau grossit.   A la marche de la grève du 15 mars dernier  à Montréal  nous étions plusieurs dizaines de milliers de personnes.     Le 27 avril il faut que ce soit encore plus.

Inscrivez-le tout de suite à votre agenda, venez avec votre famille, vos amis, vos collègues de travail, peu importe mais venez.

La planète compte sur vous.   

Trois points de départ   :
– Place des Festivals, au coin des rues Sainte-Catherine et Jeanne-Mance   (Métro Place-des-Arts)
– Parc Laurier, au coin des rues Christophe-Colomb et Laurier  (Métro Laurier)
– Parc Lafontaine, au coin de la rue Rachel et de l’avenue du Parc Lafontaine  (Métro Mont-Royal)

La grande finale aura lieu  sur le Mont-Royal.

 

Un Halloween effrayamment écolo !

L’Halloween, c’est assez difficile à éviter lorsque l’on a des enfants… Les jeunes trippent, ont plein de sucre dans le sang, les parents se font des compétitions de décorations quitte à sacrifier les études du petit dernier, etc.  Par contre, autour de chez moi, il y a pratiquement aucune maison de décorée. Tout le monde va dans les rues abritant des familles disons…plus aisées. C’est un tantinet triste, car on s’éloigne de l’Halloween de mon enfance où on marchait (oui, oui, marcher!) dans les rues proches de sa maison, on allait montrer notre costume aux voisines et on ramassait une quantité de bonbons raisonnable qui ne durait pas jusqu’à l’Halloween d’après… Bref, un peu de simplicité serait de mise ! On pourrait alors revenir aux bricolages d’enfants collés dans les fenêtres au lieu d’avoir une araignée gonflable de 8 pieds sur le balcon. L’Halloween n’est certainement pas une fête très écolo, mais il existe tout de même quelques astuces qui nous permettent de s’en sortir un peu mieux.

Les déguisements :

Premièrement, ça coûte cher, ça dure pas longtemps parce qu’ils grandissent trop vite et en plus, si on l’achète trop d’avance, il y a 90% de chance qu’ils changent d’idée et refusent de le porter. Alors, depuis quelques années, j’en trouve facilement dans les bazars ou sur kijiji à des prix plus qu’acceptables. Cette année, j’en ai emprunté d’une connaissance…après tout, cela ne dure qu’une soirée !! De plus, c’est souvent les déguisements faits maison qui sont les plus originaux et qui surprendront le plus. Parce que se déguiser en bol de céréales, en boîte de «kleenex» ou en bloc Légo, c’est pas mal plus drôle qu’en princesse. Pour une foule d’idées de déguisements à fabriquer soi-même, pinterest est, comme toujours, une source intarissable d’idées.

Les décorations :

mes décorations faites maison

Mes décorations «faites maison»

Comme vous avez pu comprendre, je pense qu’on pourrait aisément revenir à des décorations plus raisonnables et beaucoup plus écologiques. Un «minion» gonflable déguisé en citrouille, c’est peut-être pas nécessaire. Pensons décroissance! L’année dernière, je me suis bricolée avec du vieux bois une araignée ‘’géante’’ et un fantôme. On utilise ce qu’on a sous la main: un vieux drap fait un super fantôme, du vieux linge pour faire un épouvantail ou un mort vivant… le tour est joué! Pour la citrouille, on la découpe seulement 1 ou 2 jours d’avance afin de pouvoir la cuisiner après l’Halloween. On peut aussi éviter de la couper en la déguisant en momie ou en sorcière. En faisant ses décorations soi-même, il est alors facile de faire participer les enfants qui seront vraiment fiers de montrer leurs réalisations à leur famille et amis. Tout le monde est gagnant.

Les bonbons :

Le grand mystère… Étant en transition vers un mode zéro déchet, je sais pertinemment que ma poubelle va être remplie d’emballages de bonbons après l’Halloween 🙁 … Mais bon, je peux toujours essayer de limiter le nombre de déchets que ma distribution de bonbons va générer. Je privilégie alors les friandises emballées dans des boîtes de carton comme les «glossette», «smarties» ou «cigarettes Popeye». On peut aussi acheter en vrac des petits chocolats d’Halloween enveloppés dans un papier d’aluminium. En faisant une grosse boule avec tous les papiers, ils pourront être recyclés. Aussi, je sais à quel point les enfants aiment ouvrir les petits sacs remplis de bonbons. Comme je refuse d’acheter ces sacs, je récupère ceux que mes enfants ramassent dans leurs collectes pour ensuite les réutiliser l’année suivante. C’est toujours mieux que rien ! On peut aussi vider notre pot de petit change et donner des sous !

Pour la planète, il serait effectivement temps de repenser un peu l’esprit de cette fête et de changer nos traditions. Je dois avouer que ce n’est pas facile étant donné tous les bons souvenirs que j’ai de ces soirées. Et vous, avez-vous des trucs pour avoir un Halloween plus écolo ?

 

 

Lève-toi, prend ton grabat et…. va voter !

Je vous parle aujourd’hui de ce qui habite mes pensées depuis un certain temps.   LES ÉLECTIONS.

N’ayez crainte, je ne tomberai pas dans les débats politiques houleux.   Non, je vous partage simplement mon cheminement politique.

Jusqu’à ma 50e année je n’étais pas tellement portée sur la chose.   Cela ne m’intéressait pas, je n’y comprenais pas grand-chose à leurs longues phrases ponctuées de répétitions, je trouvais que les politiciens parlaient pour ne rien dire, qu’ils s’accrochaient parfois dans les fleurs du tapis, qu’ils étaient souvent caméléons pour plaire à tous et qu’ils ne mettaient pas les priorités nécessairement aux bonnes places.    Cependant je me faisais un devoir d’aller voter à chacune des élections, mais vous comprendrez que mon vote allait souvent à celui ou celle qui m’était le plus sympathique ou le moins antipathique, ce qui n’est vraiment pas le but d’une élection.

Mais depuis quelques années, probablement depuis que je suis grandement interpellée par la cause environnementale, je m’attarde un peu plus aux enjeux politiques et m’intéresse davantage au programme de chaque parti.  N’allez quand même pas croire que j’en fais ma lecture de chevet, j’essaie de garder un certain équilibre.

À ce stade de l’évolution de l’humanité, le besoin criant et urgent est celui de tout mettre en œuvre pour sauver la planète qu’on s’acharne à détruire en faveur d’une sempiternelle croissance économique.  Ça fait des décennies que les scientifiques nous le disent.  Et ça fait des décennies que les politiciens continuent de vouloir la croissance.  Mais ce n’est plus un CHOIX, c’est maintenant une NÉCESSITÉ.

Et pour y arriver ça prend des politiciens différents.  Des politiciens qui n’en ont pas que pour la croissance, des politiciens qui auront l’audace et le courage de faire cesser l’hémorragie en appliquant des mesures parfois sévères mais efficaces.     Ça prend des  élus qui ne font pas de la politique une carrière  mais qui choisissent la politique comme moyen d’améliorer le sort des gens.

Mais les politiciens ne peuvent rien accomplir seuls, les citoyens doivent être derrière eux.      Et les citoyens que nous sommes pouvons faire changer les choses en appliquant, entre autre, ceci :

  • D’abord, aller voter le 1er octobre
  • Ensuite, continuer de se faire entendre en s’impliquant à différents niveaux
  • Assister à une séance mensuelle du conseil municipal (Y êtes-vous déjà allé ?)
  • S’impliquer chez Greenpeace, la Fondation David Suzuki, Équiterre, etc.
  • Tendre vers un mode de vie plus simple et plus vert
  • Appliquer la décroissance dans nos vies ainsi que la consommation responsable

Revoyons nos valeurs profondes, ouvrons-nous les yeux et pensons à l’avenir de nos enfants.

Oui, notre vote et nos actions peuvent certainement faire changer les choses !

C’est une écolo qui fait non…non…non…non…

femme qui refuse, dit stop, qui en as assez

Mon processus «zéro déchet» est bien entamé mais, il me reste quelques points sur lequel je dois définitivement travailler. Le premier de ceux-ci :  REFUSER. C’est la base, le premier des 5 ‘’R’’  (Refuser, réduire, réutiliser, recycler et composter (rot). Refuser tous les objets inutiles (lire déchets!) qu’on nous propose et impose partout on l’on va. Depuis que je tente de réduire mes déchets, je dois être prête à anticiper tout ce qu’on va me donner. Et il faut être plus vite que son ombre car les serveurs sont super rapides pour mettre des ustensiles en plastique dans notre assiette. Des fois, je les vois venir de loin, comme les pailles ou les paquets de crayons de cire pour enfants dans les restaurants. Mais, par exemple, lorsque je me suis fait servir ma mayonnaise dans des sachets de plastique dans une salle à manger d’une grande chaîne de restaurant de poulet… c’était difficile à prévoir! Ça a mérité un petit appel au service à la clientèle!

Je crois effectivement que c’est mon devoir de faire connaître aux commerçants mes limites et mes préoccupations par rapport aux déchets. Je crois fortement en la force du nombre. Si chacun de nous signalait ce qui nous semble inapproprié, les choses bougeraient beaucoup plus rapidement. Les vendeurs ont besoin de leurs acheteurs alors il s’adapteraient. C’est d’ailleurs un deuxième point sur lequel travailler: arrêter de me plaindre intérieurement et interpeller plus souvent (et le plus constructivement possible) les commerçants et restaurateurs pour tenter de faire bouger les choses.

Je reste d’ailleurs étonnée (ouin…pas tant que ça…) que tous ces accessoires tel que les sacs, objets promotionnels, échantillons, ustensiles, crayons, pailles soient donnés d’emblée car tout cela à un coût et finit rapidement à la poubelle. Lorsque je travaillais dans un commerce, j’avais déjà amorcé un changement tout simple mais économique pour la compagnie. Au lieu de mettre systématiquement les items des clients dans un sac (comme il était d’usage de le faire il y a une dizaine d’années), je demandais au client s’il en avait besoin. Les gens réfléchissaient puis, très souvent, disaient non. Ce petit changement de mentalité de demander plutôt que de donner systématiquement me sauverait bien des «non», «pas de paille», «pas de crayons, «non»! Je ne parle même pas de l’argent sauvé et des déchets évités…en plus de simplifier la vie à bien des écolos !!

Bref, réduire nos déchets en diminuant notre consommation et en refusant tous ces emballages et objets inutiles est selon moi un bon pas vers un environnement plus sain ! Le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas!

 

Tic tac tic tac !

Ah le temps !! On se plaint constamment qu’on en manque! On court toujours pour essayer d’en avoir plus et finalement, notre vie ressemble à une course effrénée . Si vous le pouviez, aimeriez-vous avoir plus de temps pour votre famille, vos amis, votre conjoint(e) et vos activités?

femme avec une tête en horloge

Étant mère de 2 jeunes enfants et travaillant à temps partiel, je dois dire que je manquais constamment de temps. Mon conjoint et moi courrions pour aller chercher les enfants chez la gardienne, pour cuisiner les repas de la semaine durant la fin de semaine, pour les rendez-vous, l’épicerie,  la vaisselle, le lavage, le pliage, le ménage, alouette !! En bout de ligne, nous manquions de temps (et d’énergie) pour ce qui nous tenait le plus à cœur : nos enfants et notre vie de famille. C’est, entre autres,  pourquoi il y a presque 2 ans j’ai franchi le pas et j’ai arrêté de travailler. Ce fut la meilleure décision de notre vie!

Il a fallu bien sûr que l’on revoit un peu notre budget et nos priorités (besoins réels vs désirs). Comme mon conjoint et moi avons adopté il y a longtemps un mode de vie axé sur la simplicité volontaire, ce ne fut pas trop difficile pour nous. Non, pratiquer la simplicité ne veut pas nécessairement dire être un hippie qui tresse des paniers en osier 😉 ). C’est simplement de découvrir que l’on peut vivre mieux avec moins de biens matériels et que, en consommant moins, on peut alors réduire notre rythme pour vraiment profiter de la vie. On mise alors davantage sur la qualité (plutôt que sur la quantité), sur le partage, l’entraide, etc. Le minimalisme et la simplicité volontaire sont, selon moi, de très bons moyens pour éviter l’endettement,  diminuer le stress et diminuer notre impact écologique. Et surtout, cela me permet d’éviter de regretter plus tard de ne pas avoir vu mes enfants grandir et de ne pas avoir fait les actions qui me tiennent à cœur!

Avoir plus de temps a été bénéfique pour moi dans plusieurs sphères de ma vie. Cela m’a permis de pouvoir faire du bénévolat pour En Harmonie avec la Terre  et auprès de plusieurs organismes (Plantaction, Quartier Vert du Marigot, La voix des parents). J’ai ainsi accompli ce que j’ai toujours désiré : faire ma part pour ma ville, ma communauté et la planète. Je cuisine d’avantage et j’évite ainsi les aliments ultra-transformés et la tonne de déchets qu’ils engendrent!! Je prends aussi le temps de réparer les objets, d’acheter usagé, d’acheter en vrac, de faire un jardin, etc. En bout de ligne, on peut économiser beaucoup lorsqu’on a plus de temps!

C’est des journées comme aujourd’hui, au bord de la piscine avec mes filles, que je me rends encore davantage compte des bienfaits du mode de vie que j’ai choisi.

Et vous, avez-vous envisagé de vous donner plus de temps en diminuant vos heures de travail? Est-ce que la simplicité volontaire fait partie de votre mode de vie?

Réseau québécois de simplicité volontaire : http://simplicitevolontaire.org/

Le Jour de la Terre

Le 22 avril, ce sera le Jour de la Terre.     Mais doit-on se dire je t’aime à la St-Valentin seulement ?

Au stade où nous en sommes, il vaudrait mieux nous préoccuper de notre planète tous les jours de l’année et à chaque instant.

Dans le fond quand on y regarde de plus près, on agit avec la Terre comme on agit avec la santé de notre corps.    On commence à s’en préoccuper lorsque le médecin nous diagnostique une maladie grave.       Voit-on trop de films de super-héros ?  Comme eux on se sent invincibles.  Rien ne peut nous arriver ou nous atteindre… jusqu’à ce que ça nous atteigne !

Quand même, une chose que je trouve merveilleusement encourageante c’est que  nous avons aussi tendance à être influençables et à imiter ceux qui nous entourent.    À tel point que parfois il suffit qu’un nombre restreint de gens bougent pour faire bouger les autres.    L’effet domino.  Ça, j’aime ça !

C’est pourquoi, dans mon quotidien, je persiste à poser des gestes en lien avec mes valeurs éco-responsables :   diminuer mes déchets, ramasser parfois ceux des autres qui jonchent le trottoir (plogging), refuser la tasse jetable ou la paille qu’on me propose, acheter mes vêtements dans des friperies, diminuer considérablement mes achats, faire un potager, composter mes matières organiques, manger moins de viande, faire une conférence sur le zéro déchet ou la simplicité volontaire lorsqu’on me le demande, prendre mon vélo ou mes jambes pour me rendre quelque part, participer à ce blogue, etc.

En sus de ces nombreux gestes, je continue de m’instruire sur la cause environnementale par des lectures, des films, des conférences auxquelles j’assiste, des cours que je suis, des visites  au centre de tri ou ailleurs.   Je suis également présente le plus souvent possible aux diverses initiatives et activités organisées par En Harmonie avec la Terre ou en partenariat avec d’autres organismes de la région,  ainsi que lors d’événements afin de promouvoir un mode de vie éco-responsable.   Tout cela pour améliorer mes connaissances et pouvoir mieux les partager.

Et j’ai remarqué que peu à peu les gens que je côtoie commencent à imiter certains de mes comportements pour devenir (fort probablement) à leur tour des  exemples à imiter.    Un pas à la fois.

Avez-vous prévu une activité « verte » pour le Jour de la Terre ?    Pourquoi ne pas vous joindre à nous !

2018 : changement de cap

Déjà une nouvelle année qui commence… Cette transition incite plusieurs personnes à prendre des résolutions et à faire des changements qu’ils tiendront ou non selon leur volonté et leur motivation profonde.

Dans mon cas, l’année 2018 rime plutôt avec bilan et je dirais même bilan financier (et oui, j’ai décidé de parler d’un des sujets tabous de notre société québécoise : l’argent).

Vers la fin de l’année 2017, j’ai décidé de rencontrer mes conseillers financiers pour faire un changement de cap majeur, car je voulais que mes placements et mes investissements reflètent mes idéologies et mon grand souci de protéger notre planète Terre. Donc, j’ai fait un pas afin que mes idéologies et mes actions soient sur la même longueur d’onde (cette action n’est pas visible, car qui parle de placements ou d’investissements lors des festivités des fêtes en famille ou entres ami(e)s?).

Tel que mentionné par Laure Waridel « Acheter, c’est voter ». Par conséquent, j’ai décidé d’investir mon argent en sélectionnant les options les plus éthiques et les plus respectueuses de l’environnement (toujours selon mon profil d’investisseur), car je tiens à appuyer des entreprises qui partagent mes convictions environnementales. Il y a de plus en plus d’options éthiques qui s’offrent à nous. Il suffit de poser des questions à vos conseillers financiers et de faire quelques recherches. Plusieurs banques et conseillers financiers privés offrent des fonds éthiques qui écartent toute participation aux industries du pétrole, du tabac, de l’armement, etc. Ces fonds vous permettent d’investir votre argent dans des entreprises qui ont de bonnes pratiques de gouvernance, environnementales et sociales. Vous pouvez également acheter des actions de compagnies spécifiques si vous croyez en celles-ci et que le niveau élevé de risque ne vous fait pas peur.

Il existe toutes sortes de produits financiers et l’un d’entres-eux est sûrement en lien avec vos convictions…

Actuellement, vous votez pour quelles entreprises ?
Où investissez-vous votre argent ?
Peut-être que pour vous aussi 2018 sera synonyme de bilan financier ?

Faites un pas vert !
Faites des investissements responsables !

Et bonne année 2018 à tous !

Quel chemin ai-je parcouru ?

Montage avec pourcentage de 0% au niveau de la mer à 100 % en haut de la montagne

Il y a maintenant déjà 3 ans, suite à la lecture du livre Zéro déchet de Béa Johnson, que je suis partie du niveau de la mer, soit de zéro, en me disant que j’allais commencer à grimper la montagne de mes grands objectifs afin de tendre vers le zéro déchet, la simplicité volontaire et l’autosuffisance.

Depuis, j’ai entamé une transformation de mes habitudes de vie un pas à la fois afin de bien les incruster dans mes façons de faire en ayant en tête de les transformer en réflexe. Malgré ma grande détermination, il m’est arrivé à plusieurs reprises de revenir sur mes pas, car mes anciens patterns revenaient au galop. Il n’est pas facile de modifier des habitudes bien ancrées.

Toutefois, j’ai réussi tranquillement à continuer de gravir la montagne, mais où suis-je rendue aujourd’hui et quel chemin ai-je parcouru ? Je suis d’avis que le chemin parcouru est beaucoup plus important que l’endroit où je suis rendue. Donc, qu’ai-je accompli jusqu’à présent ?

 

Mon parcours actuel se divise en huit aspects :

  1. Réduire mes déchets
  2. Devenir en partie autosuffisante
  3. Tendre vers la simplicité volontaire
  4. Acheter le plus possible des produits locaux
  5. Enrichir mes connaissances sur l’environnement
  6. Donner du temps à la société
  7. Donner et investir de l’argent pour soutenir les causes environnementales
  8. Partager mes expériences et l’évolution de mes démarches

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Actuellement, j’ai atteint 62 %
du chemin vers le sommet de la montagne
de mes grands objectifs et j’en suis très fière.
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J’ai réduit mes déchets avec de petits gestes rapides comme celui d’apposer l’autocollant pas de publicité et d’autres plus longs, car ils nécessitent d’apprendre à créer des produits (ex : savon, baume à lèvres, etc.). Je tente également de devenir en partie autosuffisante, mais cet objectif est beaucoup plus difficile à atteindre rapidement, car il demande des apprentissages et des transformations majeures de nos fonctionnements au niveau des grandes sphères de la vie (alimentation, énergie, etc.). Un élément qui complexifie également la situation est le fait que j’habite en ville et non en campagne et les lois m’empêchent de faire certaines actions (ex : avoir une éolienne ou un poulailler).

Aussi, je transforme mes habitudes de vie vers la simplicité volontaire. Il faut sortir de nos patterns établis et commencer à voir le monde différemment pour être en mesure de ralentir, de vivre au rythme des saisons et d’être à l’écoute de nos véritables besoins. Pas facile… Je découvre également mon quartier et ses commerces de proximité et j’encourage au maximum les entreprises d’ici et leurs produits qui sont « Faits au Québec » (ex : La braderie de la mode québécoise). Je me tiens bien informée en suivant des cours, par exemple le mooc développement durable – Enjeux et trajectoires, en assistant à des conférences telles que Zéro déchet de Béa Johnson ou bien Les épluchures de Marie Cochard et en participant à des ateliers pour parfaire constamment mes connaissances comme celui sur la fabrication de produits d’entretien ménagers de chez Coop coco ou celui sur la fabrication de dentifrice et de déodorant par Les trappeuses.

Je fais également des dons mensuels à Greenpeace depuis des années en plus de faire également du bénévolat pour différents organismes. Dernièrement, j’étais bénévole au Festival zéro déchet organisé par l’Association québécoise zéro déchet. Finalement, je partage avec vous mes expériences par le biais de ce blogue.

Voilà le chemin que j’ai parcouru jusqu’à présent et je vais continuer d’avancer; un pas vert à la fois. Si vous désirez en savoir plus et connaître également où vous êtes situés de votre côté, je vous réfère à l’annexe ci-dessous.

_______________________________________
ANNEXE

Voici maintenant une liste détaillée de gestes à mettre en pratique avec le niveau que j’ai atteint à ce jour :

Légende
(pourcentage approximatif d’accomplissement du geste)
Zéro % 0 %     icône de 25 % 25 %     icône de 50 % 50 %    icône de 75 % 75 %   icône de 100 % 100 %   icône non applicable  Non applicable


1. Réduire mes déchets

Général
icône de 75 % J’achète des choses en vrac ou avec le moins d’emballage possible.
icône de 100 % Avant de jeter, je tente de voir si l’objet peut encore servir d’une façon ou d’une autre.
icône de 100 % Je dépose papier, carton, verre, aluminium et métaux ferreux dans mon bac à recyclage ou un autre situé dans mon environnement immédiat (au travail, endroits publics, etc.).
icône de 50 % J’ai décidé de consommer les éléments emballés et ne plus en acheter.
icône de 100 % Je pose un autocollant sur ma porte d’entrée et dans mon casier postal pour ne plus recevoir de publicité.
icône de 75 % Je remplace les objets à usage unique par des objets réutilisables.
icône de 100 % J’ai une bouteille d’eau réutilisable et je n’achète plus de bouteilles jetables.
icône de 100 % Je n’accepte plus les objets promotionnels que l’on reçoit gratuitement (stylo, tasse, échantillons variés, etc.).
icône de 100 % Je laisse un sac réutilisable et un contenant dans la voiture pour les achats imprévus.
icône de 100 % Je laisse un sac réutilisable dans mon sac en permanence pour les achats imprévus.
icône de 100 % J’emballe mes cadeaux avec du tissu ou un autre matériau réutilisable.
icône de 100 % J’utilise des serviettes de table en tissu.
icône non applicable J’utilise des couches lavables pour mon enfant.
icône de 50 % J’achète en vrac ou je fabrique nos produits corporels (savon, shampoing, crèmes, etc.)
icône de 50 % J’achète en vrac ou je fabrique nos cosmétiques (mascara, fard à joue, baume à lèvres, etc.)
Alimentation
icône de 75 % J’achète des aliments en vrac avec mes propres contenants.
icône de 100 % Je privilégie les fruits et les légumes qui ne sont pas emballés.
icône de 100 % J’utilise des sacs réutilisables et des contenants pour faire mon épicerie.

Kit d'épicerie standard

Ancien kit d’épicerie : sacs réutilisables et petits sacs de plastique pour les fruits et les légumes

Kit d'épicerie zéro déchet

Nouveau kit d’épicerie zéro déchet : sacs en filet pour les fruits et les légumes, bocaux en stainless pour la viande, le poisson et le fromage, contenant rond pour le gâteau, taie d’oreiller pour le pain, sacs réutilisables et un sac de transport cousu en deux afin d’y insérer les bocaux et muni de pochettes pour y ranger les sacs en filet et la taie d’oreiller.

icône de 100 % J’utilise des sacs réutilisables pour les autres achats (vêtements, outils, etc.)
icône de 75 % J’utilise mes restes plutôt que de les jeter.
Zéro % Je garde mes épluchures de légumes pour faire du bouillon.
icône de 75 % Je composte mes matières organiques chez moi ou avec ma municipalité.
Entretien
icône de 75 % J’achète en vrac ou je fabrique nos produits d’entretien ménager.
icône de 75 % Je répare ou je fais réparer par un professionnel (cordonnier, rembourreur, etc.) mes objets de toutes sortes.
icône de 75 % J’utilise des lingettes en tissu plutôt que des essuie-tout.

 

2. Devenir en partie autosuffisance

Eau
icône de 100 % J’ai un baril de récupération d’eau de pluie.
Zéro % Je récupère l’eau de cuisson pour arroser mes plantes.
Alimentation
icône de 50 % Je fais mes semis.
icône de 25 % Je fais des germinations.
icône de 75 % Je fais un potager.
icône de 50 % Je fais des réserves (conserves, semences, bulbes, etc.).

Réserves de conserves, d'oignons, de pommes et de courges

Mes réserves : conserves, patates, oignons, courges et pommes

Zéro % Je conserve certains aliments dans une chambre froide.
Zéro % J’ai un poulailler.
Zéro % J’ai une ruche.
Zéro % J’élève des animaux pour la viande et/ou les produits laitiers (ex : vache, cochon, chèvres, etc.).
Énergie
Zéro % Je m’auto-alimente en énergie (panneaux solaires, éoliennes, géothermie, etc.).
icône de 50 % J’utilise la corde à linge pour étendre mes vêtements.
Savoir-faire
icône de 75 % Je sais coudre.
icône de 50 % Je sais tricoter.


3. Tendre vers la simplicité volontaire

Général
icône de 25 % Les pièces de mon chez-moi sont épurées (cuisine, salon, chambre(s), bureau, sous-sol, placard(s), garage, etc.).
icône de 100 % J’achète dorénavant de façon responsable en me demandant si j’en ai vraiment besoin.
icône de 75 % Je diminue les heures devant la télévision.
icône de 25 % Je diminue les heures devant l’ordinateur.
Zéro % J’ai des plantes qui purifient l’air efficacement dans ma maison ou mon logement.
icône de 100 % Je limite l’achat de « produits miracle » pour entretenir ma maison ou mon logement.
icône de 100 % J’opte davantage pour des produits écologiques.
icône de 75 % J’achète des objets de bonne qualité et faits de matériaux nobles (bois, métal, etc.).
icône de 75 % Je me concentre sur ce que j’ai plutôt sur ce que j’aimerais avoir.
icône de 75 % Je privilégie les loisirs gratuits ou peu coûteux.
icône de 100 % Je passe plus de temps à m’amuser en famille ou entre ami(es).
icône de 75 % Je fais davantage d’activités extérieures.
icône de 75 % J’achète de deuxième main dès que possible (friperie, vente de garage, etc.).
icône de 100 % J’attribue un verre à chaque personne de la famille ou à chaque colocataire.
Alimentation
icône de 100 % Je cuisine davantage.
icône de 50 % Je mange au rythme des saisons.
icône de 50 % Je diminue ma consommation de viande.
icône de 25 % Je regroupe des ami(es) à l’occasion pour cuisiner en groupe.
Transport
icône non applicable J’évalue le fait d’avoir deux voitures pour une seule famille.
icône de 100 % Je privilégie l’achat local et marche ou prend mon vélo lorsque c’est possible.
icône de 100 % Je prends davantage les transports en commun.

Ma carte OPUS

Ma carte OPUS : actuellement le transport en commun est mon moyen de transport principal.

Zéro % J’utilise un système d’auto-partage.
Gaspillage
icône de 100 % Je ferme l’eau lorsque je me brosse les dents.
icône de 75 % Je diminue la durée de mes douches (5 minutes maximum).

Ma minuterie dans ma douche

Ma minuterie dans ma douche afin d’avoir la notion du temps du 5 minutes maximum.

icône non applicable Je lave ma voiture peu souvent et avec un seau d’eau.
icône de 100 % J’ai un pichet d’eau dans mon réfrigérateur.

Ma bouteille d'eau dans mon frigo

Ma bouteille d’eau dans mon frigo afin de toujours avoir de l’eau froide.

icône de 50 % Je baisse le chauffage la nuit.
icône de 50 % J’utilise le moins possible le système de climatisation.
icône de 25 % Je fais une bassine d’eau pour laver la vaisselle.

4. Acheter le plus possible de produits locaux

icône de 25 % Acheter des vêtements fabriqués au Québec.
icône de 50 % Acheter des fruits et légumes des fermiers du Québec.
icône de 25 % Acheter de la viande des fermes d’élevage du Québec.
icône de 50 % Acheter des objets conçus et fabriqués au Québec.
icône de 50 % Je fais mes achats dans des commerces de proximité.

5. Enrichir mes connaissances sur l’environnement

icône de 100 % Je suis un ou plusieurs cours qui touchent de près ou de loin à l’environnement, au zéro déchet, à la simplicité volontaire ou à l’autosuffisance.
icône de 100 % Je participe à un ou plusieurs ateliers qui abordent une thématique environnementale (ex : confection de savon, apprendre à faire des semis, etc.)
icône de 100 % J’assiste à une ou plusieurs conférences sur une thématique environnementale (ex : zéro déchet, gaspillage alimentaire, etc.).

6. Donner du temps à la société

icône de 25 % Je fais du bénévolat pour des organismes qui ont une mission en lien avec l’environnement.
Zéro % J’organise des activités qui aborde une thématique environnementale.
icône de 100 % Je fais partie d’un ou de plusieurs regroupements environnementaux.

7. Donner ou investir de l’argent pour soutenir les causes environnementales

icône de 100 % Je fais un don mensuel à un ou plusieurs organismes environnementaux.
Zéro % Je fais un don ponctuel pour soutenir un start-up innovant au niveau environnemental.
Zéro % J’investis mon argent dans des fonds éthiques dans la catégorie environnement.

8. Partager mes expériences et l’évolution de mes démarches

icône de 100 % J’écris un blogue pour partager mes expériences.
icône de 100 % J’ai une page facebook pour partager des références, des vidéos, des articles ou autres en lien avec l’environnement.
Zéro % J’organise des rencontres de groupe pour partager mes expériences.
Zéro % Je fais des conférences pour partager mes expériences.

Faites un pas vert ou plusieurs : c’est à vous de jouer !