D’office je vous avise que mon sujet du jour n’est pas très sexy : LES ÉLECTIONS MUNICIPALES.

Mais pourquoi les « municipales » ? Parce que c’est le palier de gouvernement le plus près de nous, celui où notre pouvoir de voir changer les choses s’avère le plus grand. Les conseillers municipaux sont près de nous, ils sont généralement disponibles et il nous est possible aussi d’assister mensuellement aux séances du Conseil de ville et d’y poser nos questions.
La rue, le quartier, la ville où on habite devrait être un endroit où on se sent bien et où la parole de chacun compte. Il est évident que tout n’est jamais parfait et que chaque décision prise par nos élus ne plaira jamais à tous. Ainsi va la vie.
Cependant, si je ne m’informe pas, si je ne m’implique pas, si je n’émets pas mon opinion et mes propositions de solutions, il y a fort à parier que je continuerai de me plaindre de ceci ou de cela ad vitam aeternam. (Note : Lors des élections municipales de 2017 seulement 36,3% des Lavallois ont exercé leur droit de vote. La moyenne québécoise, pas très élevée non plus, fut de 44,8%).
Un des enjeux qui devrait tous nous préoccuper est la survie de notre espèce. Parce que c’est de cela dont il est question lorsqu’on parle d’environnement. La planète survivra très bien (et fort probablement mieux) sans nous. On doit donc se faire entendre maintenant. On aurait dû le faire beaucoup plus tôt mais l’humain étant humain, il attend toujours d’être face au mur avant de réagir. Cette fois cela pourrait nous jouer un très mauvais tour à nous, mais surtout à nos enfants et à ceux qui suivront.
Ma collègue Magalie suggérait dans son dernier texte de rester dans l’action face à l’inaction de nos sociétés, je vous incite donc tous à exercer votre droit de vote le 7 novembre prochain. Voilà la toute première action que l’on peut poser. D’ici là, questionnez vos élus, lisez leur programme, soumettez-leur vos désirs et suggestions. La municipalité appartient à ses citoyen.ne.s, ils ont forcément droit de parole. Prononcez-vous en grand nombre.
P.S. En terminant, si vous manquez de motivation je vous invite à lire mon texte de septembre 2018 qui vous parle de mon « cheminement » face à la politique.