Citoyennes lavalloises en action

Étiquette : pandémie

Fesses propres, planète (un peu plus) propre

rouleaux de papier de toilette vides

Je n’aurais jamais cru un jour parler de fesses dans un texte mais, ce qui s’est passé en 2020 dans ma vie ne peut définitivement pas passer sous silence.

 

Tout a commencé quelques mois avant la pandémie, je commençais à me dire que le papier de toilette n’était pas tant efficace et que: comment se sentir propre en s’essuyant seulement avec du papier? Si j’ai les mains sales, je ne les essuie pas seulement avec du papier, c’est un non-sens. Je caressais l’idée de m’acheter…un bidet. Puis la pandémie est arrivée, puis la pénurie de papier de toilette…et je n’avais toujours pas acheté mon bidet (foutue procrastination ) !!

J’ai finalement fait le grand saut! Ce fut un pur bonheur ! Cette sensation de propreté est tout simplement fantastique. Sans parler de l’économie réalisée sur le papier de toilette. Notre famille de 4 en utilise facilement 3 fois moins. On pourrait économiser encore plus si nous changions pour du papier de toilette lavable mais…on n’est pas rendu là… Chaque chose en son temps.

Il existe plusieurs modèles sur le marché 1 jet, 2 jets (surtout pour les femmes, pour nettoyer l’avant et l’arrière), eau froide, eau chaude, etc… mais, personnellement, j ai opté pour un modèle simple, ultra mince (Il ne surélève pas le siège. ), 2 jets, eau froide seulement (même à -20 dehors, l’eau n’est pas trop froide), très simple d’installation sur une toilette standard (C’est l’enfer (mais faisable) avec les nouvelles toilettes qui ont toute la tuyauterie cachée derrière.) même pour moi qui n’avais jamais fait de plomberie.

Parlons avantages :

Écologique : Le bidet diminue drastiquement la quantité de papier de toilette utilisée. Bon, j’entends déjà votre beau-frère vous dire : « Ouin, mais ça prend plus d’eau, c’est pas écologique ton affaire!» Il faut savoir que le jet du bidet utilise 0.5 litre d’eau par minute comparativement à 287 litres d’eau pour la fabrication d’un seul rouleau de papier de toilette. De plus, 27000 arbres sont coupés chaque jour pour la fabrication de papier de toilette. Ça fait réfléchir non?

Propreté :

Comme dirait l’humoriste François Bellefeuille dans son balado 3.7 Planètes :  « c’est prendre une menthe, mais de l’autre côté! » Tout est dit.

Économique :

Le coût du papier de toilette augmentant sans cesse, il est certain que j’ai rentabilisé le coût de mes (2) bidets à environ 70$ chaque.

Désavantage :

Dépendance

Vous risquez rapidement de devenir accro et aurez beaucoup de misère à  séjourner dans un endroit où il n’y en a pas …comme en camping ou a l’hôtel. Il existe des modèles portatifs pour les plus convaincus.

Également, si vous n’en avez pas sur toutes les toilettes de la maison, plus personne ne voudra utiliser la toilette où il n’y a pas de bidet.

Bref, comme dirait mon conjoint, c’est le meilleur ajout qu’on a fait à notre maison en 2020! (Il semble avoir oublié que j’ai changé toutes les marches d’escalier, rénover l’espace de rangement… faut croire que le bidet gagne haut la main! 🙂 ) Et vous, avez-vous fait le saut? Prévoyez-vous le faire?

 

Noël a besoin d’anges cette année

À cette époque de l’année nous nous dirigeons peu à peu vers la période des festivités de fin d’année.  Un baume sur ces moments un peu plus sombres et frisquets qui nous affectent parfois, particulièrement en cette année hors de l’ordinaire.

On se prépare à cuisiner de bons petits plats pour ensuite les partager avec la famille et les amis, à échanger des moments de joie, à faire des jeux, à se raconter des blagues et autres anecdotes, à entamer des discussions pour résumer l’année qui se termine, à rigoler avec ceux qu’on aime.

Cette année de pandémie diffère de tous les Noëls qu’on a pu vivre par le passé.   Au moment où j’écris ces lignes, on nous fait entrevoir la possibilité d’un semblant de Noël, plus modeste, moins de gens en moins de jours, et on fait appel au bon jugement de chacun d’entre nous.

Ce sera donc à chacun d’entre nous de déterminer qui on verra? Quand? Où? Combien nous serons? Si nous mangerons ensemble? Si on portera le masque? Autant de questions que nous devrons fort probablement débattre quelque peu avec l’un ou l’autre, puisque nous pensons tous différemment, que notre santé n’est pas la même que celle du voisin et que notre crainte face au virus varie d’un individu à l’autre.

R.E.S.P.E.C.T (comme le dirait si bien Aretha Franklin) sera le mot d’ordre cet année.

Voyons ce Noël 2020 comme une expérience de vie.   Une expérience qui nous est offerte de se connaître mieux soi-même.  Au début de la pandémie en mars et avril on entendait et on lisait souvent le mot « Résilience ».  C’est le moment de mettre en pratique ce concept qui nous appelle à « se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit des circonstances traumatiques. »

Certains d’entre nous sommes privilégiés par rapport à d’autres.
Qu’on pense à:

  • Ceux qui ont perdu un être cher à cause du virus et qui n’ont pu leur tenir la main.
  • Ceux qui ont perdu leur emploi et par conséquent leur revenu.
  • Aux entrepreneurs qui ont dû fermer boutique ou qui craignent de devoir le faire.
  • Ceux qui souffrent de solitude.
  • Tous ceux dont la santé mentale est perturbée par cette période de crise.
  • Aux adultes et/ou aux enfants confinés à la maison avec une personne violente.
  • Tous ceux qui travaillent dans le domaine de la santé sur un pied d’alerte depuis mars.
  • Aux professeur(e)s qui doivent constamment composer avec des changements.
  • Aux étudiants pour qui l’étude à distance est loin d’être optimale.
  • Aux parents en télétravail qui doivent gérer boulot et enfants.
  • Aux grands-parents qui s’ennuient de leurs petits-enfants.

On nous incite fortement à encourager l’achat local cette année et c’est une très bonne chose.   Et pour cette raison j’ai envie de vous proposer d’encourager le « local » en pensant aux individus locaux Ceux moins chanceux, moins nantis, qui peinent à remplir le réfrigérateur.

Plutôt que de vous échiner à trouver le cadeau idéal pour elle, pour lui, pour l’autre, pourquoi ne pas diriger une partie, voire la totalité de votre budget « cadeaux » vers un don à un organisme local de votre choix.
Voici quelques suggestions :

Et mettez vos enfants à contribution, expliquez-leur le pourquoi de votre décision cette année et  la solidarité que cette crise requiert .    Demandez-leur aussi ce qu’ils en pensent.  Les enfants comprennent parfois beaucoup mieux que bien des adultes  et nous surprennent très souvent par leur sagesse.

Je vous souhaite joie, amour et générosité pour ce Noël 2020.

 

 

 

Pourquoi faire le ménage dans ses courriels?

© lya Pavlov

Depuis le début de la pandémie, beaucoup de personnes ont été dans l’obligation de changer leur façon habituelle de communiquer et de travailler. Grâce à la technologie, il est beaucoup plus facile qu’autrefois de rester en contact avec sa famille, ses ami(e)s ou ses collègues, car nous pouvons faire des vidéoconférences, envoyer des courriels aisément et être en télétravail de la maison. Pour pallier à la distance physique, beaucoup plus de courriels qu’habituellement sont transmis. Donc, il est encore plus important de bien gérer sa boîte courriel.

Pourquoi ? Saviez-vous que chaque email stocké a un impact sur les émissions de CO2. Par exemple, l’envoi d’un email de 1 Mo, lu durant 5 minutes, puis stocké durant 1 an émet 19 g de CO2*. Si vous désirez en savoir plus, je vous invite à lire cet article intitulé « Le troisième pays au monde et l’empreinte carbone des courriels » issu du site Ville en vert.

Avez-vous déjà regardé le nombre de courriels qui est stocké dans votre boîte courriel ? Depuis combien de temps sont-ils là déjà ? 1 an, 3 ans, 8 ans, … Le système fonctionne en plus pour que vous puissiez y avoir accès en tout temps : 24h sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année. Il est peut-être temps de dépoussiérer le Cloud. Qu’est-ce que vous en dites ?

Depuis le mois dernier, j’ai décidé de passer à l’action au niveau de mes courriels personnels et professionnels :

  1. J’ai fermé mes adresses courriels obsolètes. J’en avais beaucoup trop…
  2. J’ai supprimé tous mes messages inutiles ou passés date (Ça ma pris un temps fou sur l’une de mes adresses courriels, car je l’ai depuis très longtemps).
  3. J’ai reclassé les messages à conserver dans des dossiers réactualisés selon ma situation actuelle et mes besoins futurs personnels ou professionnels.
  4. Je me suis désabonnée des infolettres que je ne lis plus pour différentes raisons (plus d’intérêt, manque de temps, etc). Si vous désirez, vous pouvez vous désabonner d’un seul coup à toutes vos infolettres en allant sur le site unroll.me.
  5. J’ai appris à utiliser une méthode de gestion des courriels en classant ceux-ci en trois catégories :
    – Réponse-rapide : répondez-y immédiatement et supprimer-le
    – Réponse-longue : mettez-le dans le dossier à traiter
    – PVI (pour votre information): à classer ou supprimer après lecture

Finalement, malgré que l’accumulation et le bordel électronique soit peu visible à l’oeil nu, il engendre des impacts importants sur les émissions de CO2. Prenez un instant pour essayer de vous imaginer le nombre imposant de vieux courriels avec ou sans pièces jointes que l’ensemble des utilisateurs de la planète laisse traîner sur les serveurs du monde entier. De mon côté, je suis contente d’avoir fait le ménage de mes courriels, mais il me reste un autre défi de taille : maintenir mes nouvelles habitudes et gérer le flot de courriels au fur et à mesure.

De votre côté, avez-vous fait récemment le ménage de vos courriels ? C’est peut-être le moment pour vous aussi de passer à l’action !  😉

 

*  Extrait du livre Tout une année zéro déchet par Chloé Metahri