Citoyennes lavalloises en action

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Lectures estivales

Quoi de plus agréable l’été que de s’étendre sous un parasol avec un bon livre ?  Voici donc quelques-unes de mes suggestions :

Que faire ? :  du désespoir à l’action, sauvons la planète / Jane Fonda

Cette grande dame du cinéma est très inspirante par toutes les actions qu’elle a menées au cours de sa vie.   La lecture de ce livre donne envie de se mettre en action.

Trop, c’est comme pas assez :  réflexion sur l’argent, le temps, la liberté et le bonheur / Mylène Gilbert-Dumas

Je connaissais cette autrice pour ses romans historiques et je dois dire que ce livre, édité en 2021, m’a grandement plu.   Il est où le bonheur, il est où se demande-t-on ?   Très souvent dans ces choses qu’on qualifie de « petites ».

Ville contre automobiles : redonner l’espace urbain aux piétons / Olivier Ducharme

Une belle réflexion sur la place que l’on fait à l’automobile dans nos vies.  La voiture est en somme un objet devant nous servir à nous déplacer d’un point à un autre, rien de plus.   L’être humain est relégué au second plan derrière ce tas de ferraille.   Cela tend-il à changer peu à peu (le REV – réseau express vélo- à Montréal en est un bel exemple).

Génération marteau : en route vers l’autonomie manuelle / Stéphanie Lévesque

Ce livre destiné aux jeunes (enfants et ados) vise à les mener vers une certaine autonomie.   Pourquoi ne pas les initier jeunes à utiliser différents outils et les rendre ainsi moins dépendants de la consommation – on peut souvent réparer au lieu d’acheter à nouveau.   Apprenons leur la débrouillardise !

Manuel de la transition : de la dépendance du pétrole à la résilience locale /Rob Hopkins

Paru en 2010 ce livre est toujours d’actualité.  Rob Hopkins est le fondateur du réseau des villes et territoires en transition.

Demain le Québec :  des initiatives inspirantes pour un monde plus vert et plus juste

Comme le titre l’indique on y fait mention de nombreuses initiatives québécoises.  Excellent livre pour contrer l’écoanxiété.

Et voici aussi quelques suggestions de films :

  • Minimalism : a documentary about the important things  (version anglaise)
  • Our planet / Alastair Fothergill and Keith Scholey (version anglaise)
  • Survivre au progress /Mathieu Roy et Harold Crooks
  • Une vérité qui dérange
  • Planète bleue
  • La terre vue du cœur

Tous ces documents sont disponibles dans le réseau des bibliothèques de Laval.  Inutile d’aller dépenser…

Bonne lecture !

Mes simples souhaits pour 2020


A une certaine époque et durant très longtemps, la religion a eu sur nos vies un très grand pouvoir.  Elle régissait nos choix, nos gestes, nos pensées, nos jours et même nos nuits.   La retenue en tout était de mise.

Le péché, tel « Big Brother », nous guettait au tournant et les peines pour s’en laver abondaient.

Avec le temps, nous avons réussi à nous sortir de sa forte emprise pour la reléguer au chapitre des croyances personnelles, ce qu’elle doit être en réalité. Et c’est très bien ainsi.  Nous avons notre libre arbitre et sommes capables de nos propres choix.

Cependant, il m’apparaît que les êtres que nous sommes avons besoin de nous soumettre à une quelconque puissance.  Parce que bien que la religion ne dicte plus aujourd’hui nos pensées et nos gestes, l’économie (la consommation) a pris sa place.

On peut certainement faire un parallèle entre le pouvoir (voire la domination) qu’avait autrefois l’Église sur le peuple et celui de l’Économie qui aujourd’hui régit nos vies.

De cette économie mondiale est né le plus grand empire n’ayant jamais existé, et son Empereur, Le-Sacro-Saint-Dollar, profitant de la même ubiquité que tout être Suprême fruit de notre imagination, engendre en nous une dévotion telle qu’elle tend parfois à l’asservissement.

Autrefois, on assistait à la messe le dimanche, parfois en semaine, on priait quotidiennement, surtout si le péché nous avait déshonoré et sali.  L’année comptait les vêpres, le carême, les chemins de Croix, la Semaine Sainte, l’Avent, l’Épiphanie, la Pentecôte et quoi encore.  De notre baptême à l’extrême-onction nos vies étaient pavées, de bonnes intentions je ne sais trop, mais de beaucoup de prières et de bondieuseries.

Aujourd’hui, on passe plusieurs heures par semaine au boulot, et pour plusieurs dans un emploi peu réjouissant, surtout si des dettes nous accablent.   L’année compte Noël, la St-Valentin, Pâques, la fête des mères, des pères, les anniversaires et quoi encore.   De notre naissance à notre fin de vie, nos vies sont pavées d’objets de toutes sortes, de dettes, d’obligations financières, d’essoufflement, de dépressions, de pilules.

Similitudes ?  Mes propos semblent gros et seront sûrement perçus comme exagérés par certains.  Cela reste mon opinion, et chacun y a droit je vous le rappelle.

S’il était impossible autrefois de vivre « en dehors » de l’Église, il en va de même aujourd’hui pour la Consommation.   Il est fort difficile de rompre le joug qui nous retient dans ses filets.   Parce que la Consommation est omniprésente.

Il faut une très grande motivation et force de caractère pour arriver à se soustraire de son emprise.    Je crois que comme un bon vieux pendule, nous sommes passés d’une extrême à l’autre.     C’est en remettant un peu de spiritualité dans nos vies, en retrouvant nos valeurs de base (respect, fraternité, solidarité, acceptation, bienveillance…) que nous pourrons aspirer à un certain équilibre.

Cet équilibre qui permet de réaliser que le bonheur et la joie de vivre ne se trouvent pas dans une nouvelle voiture, un joli chapeau ou le plus récent cellulaire.  La joie de vivre se trouve dans le sourire d’un enfant, la caresse de l’être aimé, la bonne écoute d’un ami, l’aide qu’on offre et le partage avec autrui.    Le bonheur est dans la simplicité, la simplicité volontaire.

Or en ce début d’année, je vous souhaite beaucoup de chaleur humaine,  un esprit de partage, le respect des uns et des autres, l’entraide dans votre communauté et des jours remplis de petits moments de plénitude.

Sortir des sentiers battus


Lorsqu’on parle de la problématique environnementale, et on en parle de plus en plus abondamment, plusieurs pistes de solution sont suggérées (transports en commun, bannir le plastique, manger moins de viande, pratiquer le zéro déchet, etc…).

S’ajoute à cela « diminuer sa consommation ».  Sa consommation en général.   Voilà peut-être, au niveau individuel, un des volets les plus ardus, car cela résonne en nous comme une « PRIVATION ».   On est tellement sollicités quotidiennement, partout où nous sommes et depuis des décennies, par des publicités qui nous font miroiter que là se trouve notre bonheur, qu’on a fini par y croire profondément.

Et c’est là que le bât blesse.   On doit maintenant conditionner notre cerveau différemment, revenir aux valeurs de bases que sont les relations humaines,  faire l’éloge de la lenteur (le lagom, le hygge ) et apprécier le temps qui file sans se soucier de nous.

Parce qu’en plus d’être mauvais pour la planète, la surconsommation a d’autres conséquences comme :

  • Un flagrant manque de temps (parce qu’on travaille beaucoup pour se payer tous ces biens ou ces services)
  • Un endettement croissant (évidemment !)
  • Le stress  bien sûr (et tout ce qui s’ensuit de maladies physiques et mentales)

Il faut être fait fort pour parvenir à se mettre en marge de cette autoroute de surconsommation sur laquelle on roule de plus en plus vite, mais cela est possible.

On doit d’abord décélérer un peu : c’est-à-dire commencer à réfléchir à ses dépenses.   C’est ici que la question « En ai-je vraiment besoin ? » prend tout son sens.

C’est ici aussi que le petit ange et le petit démon dans notre tête se confrontent : « tu dois l’acheter », « mais non, ce n’est pas utile », « mais oui… », « mais non », etc.

Pas facile.   Il faut se parler à soi-même, se rappeler pourquoi on a choisi de décélérer.

On emprunte ensuite la bretelle d’accès vers la voie de service :  c’est sur cette voie que l’on est en mesure de voir les autres rouler à fond de train sur l’autoroute (et qu’on les trouve un peu intenses !) et que parallèlement, on peut commencer à apprécier le paysage.   « Oh ! Je ne me rappelais plus que c’était si beau. »

C’est là qu’on commence à apercevoir ceux qui nous ont précédés sur la voie de service.   Ils semblent plus détendus, plus présents à la vie.

Tout cela titille un peu notre curiosité et à un certain moment….

On est prêt à emprunter une route secondaire, voire une route de campagne :  et là, on débarque de notre véhicule pour utiliser nos jambes, un peu ankylosées il faut le dire.

On n’est plus habitué à la lenteur et à cette  liberté qui vient avec.   J’avance, je croise des gens, je prends le temps de m’arrêter pour les écouter (aptitude que nous avons beaucoup perdue hélas), leur parler, sans me presser.

Je m’arrête pour écouter mon enfant, jouer et rire avec lui, la tâche que je m’apprêtais à faire peut certainement attendre;  l’enfant que j’ai devant moi, non.  Non parce que cet enfant dans 6 mois ou un an n’existera plus, il sera déjà un autre.

Je prends le temps de m’écouter, moi.  Qui suis-je exactement ?   À part être « ce que je fais pour gagner ma vie » (la vérité c’est que ma vie je l’ai déjà… si j’en profitais au lieu de tenter de la gagner ?)

Apprendre à ralentir veut aussi dire apprendre à bien vivre avec des pages vierges dans son agenda.  Il n’est pas nécessaire d’enfiler les activités et rendez-vous les uns derrière les autres.   Il est facile de se laisser entraîner de nouveau sur l’autoroute, mais laisser de la place aux imprévus, aux rencontres ou aux moments de détente permet de rester sur la route qu’on a choisie.   Dorénavant je choisis le chemin des écoliers !

Bonne route !

 

 

 

Achat de vêtements 2018 : moins de 100 $

Il y a un an je vous mentionnais que mon défi «vestimentaire» pour 2018 était d’opter pour les friperies ou pour des vêtements fabriqués localement ou de façon éthique.   Ma rétrospective de 2018 me permet de constater que j’ai relevé le défi.

D’entrée de jeu, je vous avoue que ce défi n’était pas trop difficile pour moi, car je ne suis pas quelqu’un qui achète beaucoup de vêtements, je ne suis pas la mode (ni «à la mode»), je n’accorde que très peu d’importance aux vêtements que je porte et que les autres portent (en autant qu’on en porte !) et surtout «je déteste magasiner».

Les seuls vêtements qui ont fait leur entrée dans ma garde-robe en 2018 provenaient donc :

  • D’activités d’échange de vêtements
  • de 3 ou 4 visites dans des friperies
  • de dons de quelques vêtements par des amies

Cependant comme on ne peut pas être parfait, je me suis tout récemment acheté quelques paires de bas neufs dans un magasin grande surface.   J’avais quand même reprisé quelques vieux bas usés, mais pour certains, le trou était plus grand que le reste du tissu.

Je continuerai sur cette belle lancée cette année et pour vous aider  voici un tableau des différentes friperies situées à Laval.    Il en manque certainement, je compte sur vous pour nous les faire connaître.

Le plus beau cadeau

Je profite de ce dernier texte de l’année pour vous offrir quelques suggestions en cette période de festivités qui approche :

  • N’acceptez que les invitations qui vous font vibrer le plus afin de ne pas surcharger votre période des fêtes.
  • Si vous buvez de l’alcool, allez-y évidemment avec modération et alternez avec des boissons non-alcoolisées. Votre santé ne s’en portera que mieux.
  • Mangez plus lentement et écoutez votre estomac. Ne dépassez pas votre état de satiété.   Même si c’est très bon.  Vous vous reprendrez au prochain repas.
  • Laissez tomber les cadeaux superflus.  Offrez votre sourire et votre coeur à la place.
  • Allez prendre l’air, vous ressourcer en marchant dans les bois. Écoutez le chant des oiseaux.   Admirez la nature.   Nous en faisons partie, mais nous l’oublions parfois.
  • Profitez de cette période pour régler vos différends et faire la paix avec les gens et la vie. La vie passe si vite, c’est dommage d’en gaspiller des parcelles.
  • Ne soyez pas avare de mots qui font du bien. Dites aux gens que vous les aimez, que vous appréciez leur présence et qu’ils sont importants pour vous.
  • Ne soyez pas avare non plus de gestes gentils. Aidez, écoutez ou serrez dans vos bras vos êtres chers.
  • Amusez-vous, jouez et riez avec les gens que vous aimez.
  • En bref, offrez-vous le plus beau cadeau :   la simplicité.

Je termine en vous offrant ma gratitude à vous tous qui nous lisez, qui commentez et partagez avec nous tout au long de l’année.    Restez présents, suivez-nous, n’hésitez pas à vous joindre à nous lors d’événements ou d’activités, nous éprouvons toujours un grand plaisir à vous rencontrer, vous qui partagez nos valeurs.

5 questions pour économiser!

tirelire en forme de cochonJe dois l’avouer, le temps des fêtes est vraiment un moment propice pour écrire un article sur la surconsommation. Mais cette année, je me suis dit: je vais faire changement et écrire sur autre chose. Mais la réalité m’a rattrapée dans un grand magasin d’objets usagés de Laval (Elle m’aurait surement frappée de plein fouet dans un centre d’achat!). Quand j’ai vu la surabondance de biens dans les allées de bibelots, de décorations, de linge (oh my god!), je me suis posée l’éternelle question: «Avait-on vraiment besoin de ces biens lorsqu’ils ont été achetés?»

De là m’est venu cette petite réflexion… Pourquoi ces objets s’entassent-ils ici maintenant?  Les avait-on achetés parce qu’ils étaient «en spécial» ou parce qu’un enfant se doit de déballer une foule de cadeaux (pas toujours utiles) aux fêtes? Est-ce que cet objet était passé de mode? Celui-ci avait-il été donné en cadeau seulement parce qu’il fallait en donner un? A-t-il été acheté en ne sachant pas trop si cela ferait l’affaire mais que «au pire» on le redonnerait dans un centre de dons pour se donner bonne conscience? Je n’ai rien contre les magasins comme ceux-ci, ils offrent une possibilité  de donner une deuxième vie aux objets et d’éviter l’achat d’items neufs. Je trouve qu’ils sont, par contre, le reflet de notre surconsommation (et de la mienne…). Alors, pour éviter de faire des erreurs dans mes achats et qu’ils aboutissent au final dans un centre de dons 🙁 , j’ai pris la résolution de toujours me poser ces 5 questions avant d’acheter:

Si la réponse à ces questions est non… idéalement, je n’achète pas !

Si j’en ai vraiment besoin, je me demande alors :

Mine de rien, cela permet de départager les «désirs» des besoins véritables. Ça freine notre élan! On a également plus tendance à privilégier la qualité et la durabilité. Si j’avais toujours fait cela, j’aurais plus d’argent dans mes poches, beaucoup moins d’items à donner et de travail à faire pour mon désencombrement!  Pensez-y !

 

Faites «le plein» de propreté!

Il y a près de 3 ans, j’ai eu un éclair de génie. À ce moment-là, je cherchais des moyens pour diminuer mes déchets (recyclage inclus) quand je me suis dit : «Pourquoi faut-il toujours racheter des nouvelles bouteilles de shampoing, savon à linge, savon à main, etc. Il faudrait que les pharmacies aient des énormes bouteilles de chaque produit et que les clients apportent leurs propres contenants à remplir encore et encore. On a tellement pas besoin d’un nouveau pot à chaque fois!!» Une rapide recherche sur internet m’a appris deux choses: Premièrement, j’ai rien inventé pantoute 🙁 . Deuxièmement, ça s’appelle du «vrac» et il y en a à Laval pas trop loin de chez nous 🙂 . Ce fut un moment de joie intense (les effets de cette découverte peuvent varier d’une personne à l’autre.).

En fin de semaine, j’ai été faire «le plein» de  produits nettoyants, action que j’effectue deux fois par année. J’optimise mes déplacements!  À chaque fois que j’y vais, je trouve que ce mode de consommation est vraiment génial. Tout d’abord, ce sont des produits écologiques et imaginez le nombre de bouteille que j’évite de produire!  Voici mes achats qui sont, en fait, pratiquement les seuls nettoyants ménagers et corporels que j’utilise:

nettoyant en vrac

  • Savon corps – mains – cheveux
  • Crème corporelle
  • Savon à vaisselle
  • Savon à lessive
  • Vinaigre 12% (2x plus concentré)
  • Bicarbonate de soude
  • Nettoyant cuisine/salle de bain

Premièrement,  la chimie et les mélanges complexes, ce n’est pas mon fort. J’aime quand c’est très simple alors je ne fais que la base et pour le reste, c’est le vrac. Avant, j’achetais toutes sortes de nettoyants qui avaient toutes sortes d’applications : fenêtres, planchers, moisissures, vitrocéramique, etc. Tous des produits chimiques, toxiques, dangereux! L’air à l’intérieur de nos maisons est plus pollué que l’air extérieur et nos produits ménagers y contribuent grandement. Alors, maintenant, pour nettoyer la maison, j’utilise majoritairement du  vinaigre (maintenant en  vrac depuis aujourd’hui!), du bicarbonate de soude et, occasionnellement des huiles essentielles. Je pourrais facilement les remplacer par des pelures d’agrumes que je ferais tremper dans le vinaigre pour donner un «parfum».

Le vinaigre est vraiment tout usage, je l’utilise pour:

On pourrait parler longtemps du pouvoir infini du vinaigre (plus de recettes ici). Il y a par contre certaines situations où il est préférable de ne pas l’utiliser comme sur le marbre, avec de l’eau de javel, etc.

Le bicarbonate de soude est aussi un puissant allié pour enlever les taches sur les vêtements, désodoriser le frigidaire, nettoyer les fruits et légumes, récurer la toilette et l’évier, nettoyer le four, blanchir les dents, désherber le jardin, etc. (plus de recettes ici). Avec le vinaigre et le bicarbonate, on peut tout nettoyer et en plus, c’est vendu en vrac donc zéro déchet!

Concernant les produits pour le corps, j’ai tout réduit à un savon mains – corps –cheveux et une crème pour mains/corps. Je vais sous peu me fabriquer un déodorant avec une recette super simple. Il me reste à essayer la pâte à dents en vrac ! Prochain pas vert!

C’est lorsque je suis submergée par une odeur ultra-chimique qui fait pleurer mes yeux dans les allées de l’épicerie et que je vois tous les produits spécialisés que je me rends compte à quel point l’industrie nous créé des besoins et des déchets. Un peu de simplicité dans nos achats nous sauvera bien du temps, de la pollution intérieure, des déchets, de l’argent et créera beaucoup d’espace dans nos armoires !!

Les adresses pour les produits nettoyants en vrac:

Un Halloween effrayamment écolo !

L’Halloween, c’est assez difficile à éviter lorsque l’on a des enfants… Les jeunes trippent, ont plein de sucre dans le sang, les parents se font des compétitions de décorations quitte à sacrifier les études du petit dernier, etc.  Par contre, autour de chez moi, il y a pratiquement aucune maison de décorée. Tout le monde va dans les rues abritant des familles disons…plus aisées. C’est un tantinet triste, car on s’éloigne de l’Halloween de mon enfance où on marchait (oui, oui, marcher!) dans les rues proches de sa maison, on allait montrer notre costume aux voisines et on ramassait une quantité de bonbons raisonnable qui ne durait pas jusqu’à l’Halloween d’après… Bref, un peu de simplicité serait de mise ! On pourrait alors revenir aux bricolages d’enfants collés dans les fenêtres au lieu d’avoir une araignée gonflable de 8 pieds sur le balcon. L’Halloween n’est certainement pas une fête très écolo, mais il existe tout de même quelques astuces qui nous permettent de s’en sortir un peu mieux.

Les déguisements :

Premièrement, ça coûte cher, ça dure pas longtemps parce qu’ils grandissent trop vite et en plus, si on l’achète trop d’avance, il y a 90% de chance qu’ils changent d’idée et refusent de le porter. Alors, depuis quelques années, j’en trouve facilement dans les bazars ou sur kijiji à des prix plus qu’acceptables. Cette année, j’en ai emprunté d’une connaissance…après tout, cela ne dure qu’une soirée !! De plus, c’est souvent les déguisements faits maison qui sont les plus originaux et qui surprendront le plus. Parce que se déguiser en bol de céréales, en boîte de «kleenex» ou en bloc Légo, c’est pas mal plus drôle qu’en princesse. Pour une foule d’idées de déguisements à fabriquer soi-même, pinterest est, comme toujours, une source intarissable d’idées.

Les décorations :

mes décorations faites maison

Mes décorations «faites maison»

Comme vous avez pu comprendre, je pense qu’on pourrait aisément revenir à des décorations plus raisonnables et beaucoup plus écologiques. Un «minion» gonflable déguisé en citrouille, c’est peut-être pas nécessaire. Pensons décroissance! L’année dernière, je me suis bricolée avec du vieux bois une araignée ‘’géante’’ et un fantôme. On utilise ce qu’on a sous la main: un vieux drap fait un super fantôme, du vieux linge pour faire un épouvantail ou un mort vivant… le tour est joué! Pour la citrouille, on la découpe seulement 1 ou 2 jours d’avance afin de pouvoir la cuisiner après l’Halloween. On peut aussi éviter de la couper en la déguisant en momie ou en sorcière. En faisant ses décorations soi-même, il est alors facile de faire participer les enfants qui seront vraiment fiers de montrer leurs réalisations à leur famille et amis. Tout le monde est gagnant.

Les bonbons :

Le grand mystère… Étant en transition vers un mode zéro déchet, je sais pertinemment que ma poubelle va être remplie d’emballages de bonbons après l’Halloween 🙁 … Mais bon, je peux toujours essayer de limiter le nombre de déchets que ma distribution de bonbons va générer. Je privilégie alors les friandises emballées dans des boîtes de carton comme les «glossette», «smarties» ou «cigarettes Popeye». On peut aussi acheter en vrac des petits chocolats d’Halloween enveloppés dans un papier d’aluminium. En faisant une grosse boule avec tous les papiers, ils pourront être recyclés. Aussi, je sais à quel point les enfants aiment ouvrir les petits sacs remplis de bonbons. Comme je refuse d’acheter ces sacs, je récupère ceux que mes enfants ramassent dans leurs collectes pour ensuite les réutiliser l’année suivante. C’est toujours mieux que rien ! On peut aussi vider notre pot de petit change et donner des sous !

Pour la planète, il serait effectivement temps de repenser un peu l’esprit de cette fête et de changer nos traditions. Je dois avouer que ce n’est pas facile étant donné tous les bons souvenirs que j’ai de ces soirées. Et vous, avez-vous des trucs pour avoir un Halloween plus écolo ?

 

 

Délivrée! Libérée!

maison en désordreVivez-vous dans de la «pollution visuelle» ? Tu sais le genre de pollution générée par les milliers de jouets qui traînent, par la montagne de paperasse sur le coin du comptoir, le linge par terre… Oui, je l’admets, je suis bordélique de naissance (et mes enfants n’ont définitivement pas eu un super modèle). Mais, c’est aussi que comme nous avons trop de choses, il est difficile que chaque chose retrouve aisément sa place. Toute cette accumulation me gruge beaucoup d’énergie car je dois constamment ranger ce qui traîne, chercher mes choses, déplacer les traîneries par exemple pour pouvoir passer l’aspirateur, etc. Une maison typique compterait en moyenne 300 000 objets. Hallucinant ! Mais je n’ai vraiment pas de misère à y croire. J’ai souvent fait des petits désencombrement par ci par là mais sans grand changement en bout de ligne.

Alors cette fois-ci, j’y vais en profondeur. Je serai enfin délivrée et libérée d’une bonne partie de mes biens matériels. C’est tellement plus reposant quand l’espace respire. Il semblerait même que l’encombrement augmente l’hormone de stress et diminue la concentration.   Je peux bien être stressée !! Ma nouvelle devise: Si je manque de place pour ranger quelque chose, ce n’est pas parce que je manque d’espace de rangement, c’est parce que j’ai trop de choses. J’ai d’ailleurs récemment lu le livre ‘’Le pouvoir étonnant du rangement’’ de Marie Kondo. Ce livre est vraiment beaucoup trop motivant. Je défie n’importe qui de ne pas faire du ménage après cette lecture! Tel que décrit dans un précédent article de ma collègue Magalie, Marie Kondo préconise de ranger par catégories en commençant par les vêtements puis les livres, les papiers, les articles divers (vaisselle, jouets, articles électroniques, DVD, etc) en terminant par les articles sentimentaux. On sort, par exemple, TOUTE la paperasse et on fait le tri. C’est efficace mais ça demande de disposer de beaucoup de temps pour soi (ça existe ça du temps pour soi avec des enfants?…connais pas…).  On est alors confronté à l’ampleur du désastre. Chez moi, j’ai fait l’exercice avec mes verres  (toutes catégories confondues: à vin, pour enfants, tasses, etc). J’en ai dénombré 155… 😮 (J’en reviens toujours pas.)  Voulez-vous bien me dire pourquoi je garde 155 verres alors que je pars le lave-vaisselle au 2 jours? Je n’utiliserai probablement jamais la plupart d’entre eux. Quelqu’un d’autre en fera définitivement un meilleur usage !

J’ai d’ailleurs contribué à créer une page facebook de don/vente/échange avec les gens fréquentant ma Maison de quartier. Ce système est très local mais il existe un tas d’autres groupes ayant la même vocation tel que Solidarité -entraide Laval,  Les mamans et papas de facebook vendent, donnent et échangent,  Les mamans de laval et environ vendent et donnent . C’est simple à créer ou à adhérer et cela permet de combler des besoins en évitant l’achat d’items neufs.

Bref, j’ai déjà entamé mon désencombrement au niveau des vêtements et je dois dire que d’apprécier chaque morceau qui se trouve dans ma garde-robe et d’y accéder facilement est un réel plaisir (chacun son fun!).  Alors, comme dit la chanson : Délivrée, libérée, non je n’accumulerai plus jamais…!

maison rangé épuré zen

Un exercice qui fait du bien !

Tout bon conseiller financier vous le dira : il est bon de s’arrêter à l’occasion pour voir où va l’argent que nous gagnons.

Mais l’inverse est aussi vrai :   il est bon de s’arrêter à l’occasion pour voir où ne va pas cet argent.

C’est pourquoi, histoire de m’amuser un peu, j’ai fait un petit exercice qui n’a absolument rien de scientifique, sur les produits cosmétiques les plus courants, et que je n’achète pas.

Les quantités indiquées sur ce tableau supposent que je ne posséderais qu’un exemplaire de ces items à la fois.    Et pour ce qui est des prix vous constaterez que je n’y ai pas mis des p’tits pots de crème à 150 $.  J’ai préféré être raisonnable dans mes suppositions  (je vous laisse faire votre propre exercice 🙂  , avec le prix réel des produits que vous consommez).

Évidemment ce tableau est très incomplet.  Je pourrais ajouter par exemple :

  • Les masques pour visage, le crayon contour à lèvres, les gloss, les différents vernis à ongle, les crèmes anti-rides et combien d’autres produits. 200 $ ?
  • De l’eau de toilette. 1 bouteille par année. Je pense que 50 $ n’est pas exagéré.
  • La coiffeuse. Coupe, teinture, frisette, défrisette, rallonges….   Montant très variable selon le nombre de visites mais disons  200 $
  • Si j’ajoute les produits coiffants qu’on possède chez soi (mousse, gel, fixatif, et autres), en supposant un prix moyen de 8 $ la bouteille et 5 contenants par année, soit 40 $
  • Bien sûr il y aura aussi l’esthéticienne pour les soins du visage ainsi que l’épilation de tous nos petits recoins. Je vous laisse le soin d’y mettre un prix.
  • Aussi la manucure pour avoir de beaux ongles aux  doigts et aux orteils. Combien de fois par année ?   A quel coût ?
  • Pensons aussi à la rallonge des cils.
  • Sans parler du chirurgien esthétique ou traitements divers pour se faire « botoxer » ou remonter certaines parties de notre anatomie.

Ces choses ne sont pas faciles à évaluer mais je ne me trompe certainement pas beaucoup si j’ose le montant de 700 à 800 $ taxes et pourboire inclus par année.   En ajoutant ce montant au 421 $ indiqué plus haut j’arrive à la somme de 1 221 $ par année en produits et services cosmétiques divers.  Évidemment tout le monde n’utilise pas tout cela mais….

Finalement, comme je le fais très souvent lorsque j’évalue un bien ou un produit, je transforme ce montant en dollars bruts pour connaitre le nombre d’heures de travail que je dois faire pour me les procurer.   Par exemple : 1 221 $ net à 25 % d’impôt donne 1 628 $ brut.

Ce que j’utilise réellement en cosmétiques dans une année se chiffre à environ 150 $ parce que je ne me suis jamais maquillée (à part, très occasionnellement, un peu de rouge à lèvres).   Pour le reste les seules fois où j’ai tenté de me mettre du fard à joue ou à paupières, je les ai aussitôt ôtés parce que j’avais plutôt l’air d’un clown !

Cet exercice concerne uniquement les produits cosmétiques.    Une prochaine fois je me ferai plaisir en calculant combien d’heures de travail par semaine je peux m’éviter ou plutôt combien d’heures de loisirs de plus je peux me permettre,   en ne succombant pas à l’industrie de la mode qui nous fait miroiter un plus grand bonheur avec cette nouvelle sacoche et petits souliers assortis.   Ce joli petit foulard disponible en 8 couleurs différentes (ça me les prend bien sûr !).  Des bijoux pour toutes les  occasions.  De nouveaux vêtements aux changements de saison parce que le style de l’an passé est hélas « out ».    Surement que mon sourire sera encore plus large après cet autre exercice.

Voilà pourquoi de temps à autre j’aime bien m’arrêter pour voir où ne va pas mon argent et comprendre pourquoi je peux me permettre de travailler moins.

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