Particulièrement à cette période de l’année, il est agréable de sentir que l’on est bien entouré, apprécié et aimé de notre famille, de nos ami(e)s et de nos collègues. Les cadeaux peuvent être bien accueillis, mais souvent les petits mots bien sentis réchauffent encore plus nos coeurs en ces jours d’hiver.
Un groupe de chercheurs d’Havard a monté une étude pour répondre à la question suivante : « Qu’est-ce qui nous garde en bonne santé et heureux tout au long de notre vie ? ». Après avoir questionné 724 hommes à tous les deux ans durant 75 ans, un élément fort qui ressort de l’étude est que « Les bonnes relations nous rendent plus heureux et en meilleure santé». Donc, qu’attendons-nous pour écrire des cartes de voeux à notre entourage afin de renforcer la qualité de nos relations. Ainsi, on sème un peu de bonheur en soi et en toutes les personnes à qui nos petits mots sont destinés, en plus d’économiser de l’argent (c’est une bonne chose avec l’augmentation actuelle du coût de la vie) en réduisant les cadeaux matériels (c’est une bonne chose pour la planète).
De mon côté, j’aimerais adresser un petit mot particulier à mes deux acolytes d’En harmonie avec la terre.
Cette année, on souligne la 5e année d’existence de notre blogue. Wow ! Comme le temps passe vite. Je suis tellement contente d’avoir croisé votre route Diane et Ariane et de partager mes valeurs environnementales avec vous. C’est toujours agréable et simple de collaborer ensemble sur nos différents projets. Au plaisir de poursuivre avec vous l’aventure. Merci les filles !
Chères lectrices et chers lecteurs, c’est à votre tour maintenant de commencer à semer du bonheur dans les coeurs de vos familles, de vos ami(e)s, de vos collègues, de vos voisins ou de votre communauté.
Joyeuses fêtes à tous !!!
Pour en apprendre plus sur l’étude sur le bonheur :
TED talk (Robert Waldinger: What makes a good life? Lessons from the longest study on happiness)
Après avoir survolé la Slow Life dans notre dernier article, voici des portraits d’individus inspirants, près de nous, qui choisissent de ralentir ou de simplifier un aspect de leur vie.
Ces choix, parfois modestes, parfois à contre-courant, toujours courageux, peuvent être inspirants si vous aussi vous avez le goût de changer de rythme pour trouver et maintenir un nouvel art de vivre. Ces personnes nous font connaître leur rythme de vie. Elles partagent avec nous leurs choix, leurs valeurs et les conseils et solutions qu’elles ont adoptés et qui peuvent vous aider dans vos propres réflexions.
Céleste 11 ans
Quelle activité aimez-vous faire lentement ? Regarder tous les livres des rayonnages à la bibliothèque.
Quelle activité aimez-vous faire rapidement ? Les devoirs. Je commence à les faire dès que possible. J’aime quand tous mes devoirs sont terminés à temps.
Dans quelle activité avez-vous le sentiment d’être pressé (école, maison, famille, loisir, autre) ? La remise des devoirs !
Comment arrivez-vous à simplifier ou ralentir une activité ? Lorsque je pratique le piano. J’arrive à simplifier l’activité en choisissant des pièces qui sont assez simples. J’évite les pièces qui paraissent compliquées, même si je les aime.
Je fais de la course à pied avec ma mère. Au début, j’ai essayé de courir au même rythme qu’elle, mais maintenant, je cours à mon propre rythme. Je vais la rejoindre, ou nous allons ensemble au parc, mais nous courrons à notre propre rythme.
Merci de partager un conseil slow à donner aux lecteurs pour réussir à ralentir le rythme et se simplifier la vie. Ne pas se donner de trop gros défis afin de ne pas être bloqué. Choisir quelque chose qu’on aime. Choisir un défi simple, car quand le défi est relevé on est motivé à continuer, à trouver d’autres défis.
Cloé 25 ans
1. Quelle activité aimez-vous faire lentement ? J’aime me laver lentement, prendre le temps de profiter de ce moment de détente et de soins. J’aime aussi boire mon café lentement, lorsque j’ai le temps de manger et de me préparer sans stress. Commencer une journée par un moment calme (et à l’extérieur de préférence) m’aide à être plus relaxe.
2. Quelle activité aimez-vous faire rapidement ? J’aime faire mes courses rapidement, me sentir efficace dans ma checklist de tâches.
3. Dans quelle activité avez-vous le sentiment d’être pressé (école, maison, famille, loisir, autre) ? Je suis toujours pressée au travail (cinéma), je ne peux pas me permettre d’être lente.
4. Comment arrivez-vous à simplifier ou ralentir une activité ? Je ralenti le rythme d’une activité en me donnant plus de temps que nécessaire pour la réaliser, par exemple en me levant plus tôt, en commençant l’activité à l’avance pour éviter de me presser.
5. Merci de partager un conseil slow à donner aux lecteurs pour réussir à ralentir le rythme et se simplifier la vie. Je ne suis pas très SLOW dans ma vie, j’aurais bien besoin de conseils moi-même haha!!
Emie, 27 ans
1. Quelle activité aimez-vous faire lentement ? Cuisiner ! Ironiquement, avec toute la frénésie de la vie quotidienne, j’apprécie particulièrement prendre mon temps pour popoter en toute tranquillité. C’est un moment méditatif où je suis seulement concentré sur la tâche devant moi. Peu importe mon horaire, je privilégie toujours un bloc dans une journée à cet effet. Je trouve que nous sommes vraiment déconnecté.e.s de notre alimentation aujourd’hui et c’est en quelque sorte un moment sacré pour se réapproprier ce lien à la vie.
2. Quelle activité aimez-vous faire rapidement ? Me déplacer ! Le plus court, le mieux. J’aime quand mes trajets quotidiens sont rapides. J’utilise mon vélo pour me rendre n’importe où, j’ai l’impression d’avoir le pouvoir d’aller au rythme désiré, il s’agit simplement de pousser plus ou moins selon le besoin 🙂
3. Dans quelle activité avez-vous le sentiment d’être pressé (école, maison, famille, loisir, autre) ? Dans mes déplacements, dans les transitions. Devoir être à un endroit précis dans le temps me donne souvent la misère. J’oublie de respirer et c’est souvent le moment où le stress se fait le plus ressentir. Particulièrement en ville, le brouhaha est constant. Voir tout le monde s’activer comme M. Lapin dans Alice aux pays des merveilles est contagieux, dans le mauvais sens.
4. Comment arrivez-vous à simplifier ou ralentir une activité ? Je crois que c’est en prenant le temps de faire un peu d’introspection. Si quelque chose me semble lourd et compliqué, j’essaie de comprendre pourquoi et de remettre en question la nécessité de la chose. Après, je crois que ça prend aussi un peu d’organisation pour rendre le tout agréable et organique.
5. Merci de partager un conseil slow à donner aux lecteurs pour réussir à ralentir le rythme et se simplifier la vie. Méditer ! Se concentrer sur sa respiration, ses sensations, observer ses pensées, aide vraiment à se recentrer. Même pas besoin que ce soit long, un petit 10 minutes suffit pour ressentir les bénéfices de cette pratique.
Julien, 33 ans
Parlez-nous d’un aspect de votre vie que vous avez ralenti ou simplifié. J’ai décidé de ralentir le traditionnel 5 jours de travail par semaine à 3 jours de travail par semaine. Ce n’est évidemment pas une décision facile à prendre. Cette décision doit être bien réfléchie, car ceci diminue évidemment le revenu familial, mais en retour, j’espérais augmenter ma qualité de vie personnelle et familiale.
Quels sont les éléments qui vous ont motivés à faire un changement de rythme de vie vers le slow (alimentation, éducation, travail, etc.) ? Ma motivation principale a été mes deux enfants qui sont encore jeunes (12 mois et 2 ans et demi). Cette période (de 0 à 5 ans) est précieuse et passe si vite que l’option de ralentir le travail s’est présentée logiquement afin de profiter de ces moments et de passer davantage de temps avec mes 2 enfants avant qu’ils rentrent à l’école. En étant en congé parental durant la première année de leur vie, nous avons vraiment eu l’opportunité d’en profiter au maximum et nous voulions allonger cette période et ce plaisir encore un peu. Ralentir le travail à 3 jours par semaine me permettait donc de passer 4 jours par semaine avec mes deux cocos. Un ratio qui nous semblait idéal, car aligné avec nos priorités tout en me permettant de garder un pied dans le marché du travail.
Quel obstacle avez-vous rencontré lors de ce changement de rythme ? Il y a plusieurs aspects qui pouvaient être un frein à ce changement de rythme. En voici la liste exhaustive:
Il fallait que mon employeur accepte que je passe d’employé « Temps-plein » à un employé «Temps partiel». Heureusement, mon employeur a accepté sans problème.
Il fallait que la garderie accepte aussi que les 2 enfants soient présents seulement 3 jours par semaine. Encore une fois, nous avons été chanceux, car la garderie a accepté, à condition que nous continuions à payer pour du temps-plein (5 jours par semaine pour les 2 enfants). La balle était donc dans notre camp.
La diminution du nombre de jours travaillés allait évidemment diminuer le revenu familial.
Il fallait que je m’assure que j’allais être bien et heureux dans cette nouvelle situation (i.e. moins de travail et plus de tâches familiales).
4. Parlez-nous d’une solution qui a été appliquée à l’obstacle rencontré ? Pour les 2 premiers points, la solution a simplement été de demander et, à notre grande surprise, les réponses obtenues ont été positives. Mon employeur et la garderie ont tous les deux démontré une ouverture à ce ralentissement et ont été très compréhensibles.
Concernant la diminution du revenu familial, vu que j’étais la personne avec le plus petit salaire et que je n’arrêtais pas complètement de travailler, l’impact était donc réduit. Nous avons seulement eu à s’asseoir et prendre le temps de balancer le budget en conséquence. Concernant le dernier obstacle (mon bien-être), la solution était d’être à l’écoute de mes sentiments lors de mon congé parental (4 mois) et de confirmer que c’était bel et bien dans cette direction (ralentir le travail) que je voulais aller. Cette décision de ralentir était aussi facilement réversible (ce qui enlevait par le fait même une certaine pression), car autant l’employeur que la garderie accepterait de reprendre 5 jours par semaine au besoin.
5. Lorsque vous changez de rythme dans un domaine de votre vie, avez-vous l’impression d’aller à contre-courant de la société, de votre communauté, amis, famille, etc. ? Si oui, avez-vous un exemple concret ? Effectivement, j’ai vraiment eu l’impression d’aller à contre-courant de la société, car tout semble aller plus vite, tout le temps. Spécialement au travail, on semble toujours nous demander d’être plus rapide/efficace et la charge de travail à faire en peu de temps ne cesse d’augmenter. Notre société de consommation semble aussi valoriser le fait d’acheter et de dépenser toujours plus, et pour se permettre autant de dépenses, nous devons évidemment gagner plus d’argent et ainsi travailler plus. Le fait de ralentir le travail ne semblait effectivement pas «fitter» dans le moule sociétal actuel.
6. Merci de partager un conseil slow avec les lecteurs pour réussir à ralentir le rythme ou se simplifier la vie. À chaque fois que j’ai discuté de mon ralentissement avec mon entourage, la grande majorité m’ont dit qu’ils admiraient la décision, qu’ils me soutenaient et qu’ils feraient pareil s’ils pouvaient se le permettre. Beaucoup d’individus semblent donc pris dans le tourbillon de l’accélération. Cela peut même sembler une fatalité, une obligation. La société de consommation a sans aucun doute une grande emprise et une grande influence. Aller toujours plus vite et dépenser plus est en soi attrayant, surtout quand tout le monde semble faire ainsi. Mon conseil serait donc le suivant: Il est essentiel de minimalement prendre le temps de réfléchir à ses valeurs/priorités et de s’assurer qu’on ne passe pas à côté d’une des plus belle période de sa vie. Il ne faut pas hésiter à ralentir même si tout le monde ne semble pas aller dans la même direction. Ce n’est pas le choix des autres, c’est votre choix, c’est votre vie. Comme l’a si bien dit Gandhi : Nous avons mieux à faire de la vie que d’en accélérer le rythme.
Marie-Claude 57 ans
Parlez-nous d’un aspect de votre vie que vous avez ralenti ou simplifié. J’ai ralenti mon rythme au quotidien de façon générale. Je faisais du sport amateur, mais d’assez haut niveau qui prenait beaucoup de mon temps. J’ai décidé, après 15 ans, de ralentir la cadence. Je fais toujours du sport, mais plus raisonnablement. Au niveau du travail, je suis travailleur autonome donc à mon compte et travaille beaucoup sans compter les heures. J’ai décidé de réduire la charge de travail.
Quels sont les éléments qui vous ont motivés à faire un changement de rythme de vie vers le slow (alimentation, éducation, travail, etc.) ? Une séparation et un déménagement qui m’ont amené vers un lieu en nature, face à une rivière et très paisible. Ceci a entraîné beaucoup de changements dans ma façon de vivre. Nous sommes autonomes au niveau de l’eau, nous avons un jardin et des poules. Nous regardons la nature changer chaque saison.
Quel obstacle avez-vous rencontré lors de ce changement de rythme ? L’énergie de l’adrénaline qui était moins présente et je me suis retrouvée avec beaucoup de temps. J’éprouvais de la difficulté à m’arrêter. Je me suis sentie coupable de travailler moins.
Parlez-nous d’une solution qui a été appliquée à l’obstacle rencontré ? Commencer à faire du yoga et marcher juste pour observer la nature sans but précis. Décider de travailler 4 jours/semaine le plus possible.
Lorsque vous changez de rythme dans un domaine de votre vie, avez-vous l’impression d’aller à contre-courant de la société, de votre communauté, amis, famille, etc. ? Si oui, avez-vous un exemple concret ? J’ai l’impression d’aller à contre-courant par rapport à mon travail. La performance étant toujours valorisée, c’est difficile de choisir de travailler moins.
Merci de partager un conseil slow avec les lecteurs pour réussir à ralentir le rythme ou se simplifier la vie. Juste s’arrêter et prendre le temps de respirer. Aller se promener dans la nature. S’arrêter et se poser la question à savoir si notre vie nous convient là maintenant plutôt que d’être dans un tourbillon sans fin.
Ces solutions me procurent une paix intérieure et une meilleure connexion avec ce qui m’entoure. Je suis plus attentive aux personnes autour de moi, aux sensations des éléments de la nature sur mon corps et mon esprit et ça m’apporte beaucoup de calme. M’arrêter me force à porter un regard nouveau sur ce qui m’entoure et remarquer plein de choses auxquelles je n’aurais jamais porté attention.
Conclusion et remerciements !
Un gros merci à tous nos participants d’avoir si gentiment accepté de partager leur tranche de vie et leurs précieux conseils ! En résumé, Céleste, Cloé, Emie, Julien et Marie-Claude nous conseillent de s’arrêter un instant et de prendre le temps de respirer, de méditer, de se concentrer sur notre respiration, sur nos sensations, sur nos pensées, de s’alimenter en pleine conscience, de prendre soin de soi…et de réfléchir à nos valeurs, à nos priorités, à nos défis et à notre vie. Est-ce que celle-ci nous convient telle qu’elle est actuellement ?
Finalement, on vous invite également à partager une tranche de votre vie et à partager aussi vos solutions et vos conseils slow. Tous gestes, toutes personnes peuvent être source d’inspiration. On s’entraide, lentement, mais sûrement…
Est-ce qu’il vous arrive de penser à la qualité du temps dans votre vie ? À quelle allure allez-vous ? Suivez-vous votre rythme naturel ? Collectivement, ou individuellement, de nombreuses personnes choisissent de ralentir ou de simplifier leur vie. Nous vous présenterons le mouvement slow ou ralentisme, et la simplicité volontaire. Enfin, nous présenterons des sources et ressources pour vous inspirer et aller plus loin.
Nous vivons actuellement dans une société obsédée d’en faire toujours plus dans le moins de temps possible et cela va trop loin, car même une réaction immédiate prend trop de temps. Nous sommes maintenant globalement intolérants et impatients dans nos vies.
On a oublié comment apprécier le moment présent… On a oublié comment faire une chose à la fois… On a oublié l’art de ne rien faire… Pourquoi sommes-nous toujours pressé déjà ? Parfois pour continuer dans cette voie du culte de la vitesse, on dort moins, on prend des médicaments ou même de la drogue ; bref, on pousse notre corps trop loin, soit bien au delà de nos limites. Donc, peut-être que la vitesse n’est pas toujours la solution.
Nous avons le choix de ralentir ou de simplifier notre vie. Il existe de nombreuses personnes qui ralentissent ou qui simplifient leur vie avec succès et de manière durable. Ce choix individuel s’inscrit dans un mouvement collectif plus ou moins organisé. Le choix de ralentir s’inscrit dans le mouvement slow. Le choix de simplifier un aspect de la vie, s’inscrit dans la simplicité volontaire.
Le mouvement slow a pris naissance dans les années 80 en Italie lorsque Carlo Petrini, journaliste gastronomique, a créé le slow food en réaction à l’arrivée du fast-food en Europe. L’objectif principal était de ralentir le rythme pour mieux apprécier, d’honorer le labeur des artisans et les fruits du terroir. Inspirés par le slow food, l’écogastronomie, d’autres individus se sont regroupés ou ont proposé des solutions pour ralentir le rythme au travail, à l’école, dans les transports, etc. Le mouvement slow, ou ralentisme, a essaimé; il a pris de l’ampleur et touche actuellement de nombreuses sphères de notre vie. La philosophie commune est de trouver l’équilibre entre la vitesse et la lenteur. Il n’est pas nécessaire de sortir du monde moderne pour retourner à une ère pré-industrielle, comme il est possible de le croire et l’idée globale n’est pas non plus d’être en guerre à la vitesse, mais bien de contrôler le rythme de notre propre vie et d’aller à la bonne vitesse, soit au « tempo giusto » selon nos besoins pour s’épanouir et être plus heureux.
On peut adhérer au mouvement dans son ensemble, le slow life, ou dans certains domaines uniquement.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le livre Éloge de la lenteur, dans lequel le journaliste canadien Carl Honoré présente en détails plusieurs sphères énumérées dans lesquelles le mouvement slow a pris de l’ampleur.
Le slow et la simplicité sont distincts en théorie, mais s’entremêlent souvent dans nos vies. La simplicité volontaire consiste à réduire sa consommation de biens en vue de mener une vie centrée sur des besoins essentiels, ni superflus, ni matériels. Pour y arriver, les adeptes de ce mode de vie choisissent généralement de travailler moins. Ainsi, ils évitent la surconsommation et profitent différemment de la vie. Ce faisant, ils se mettent souvent à ralentir le rythme de leur vie.
Toutefois, certains demeurent très actifs, très performants à leur manière. La simplicité volontaire n’est donc pas obligatoirement ou nécessairement un mode de vie plus lent, mais de nombreux adeptes de la simplicité volontaire choisissent aussi de ralentir.
Pour avoir un exemple de parcours de simplification qui s’échelonne sur un an, vous pouvez consulter le livre intitulé « À Go, on ralentit » de Madeleine Arcand et Maxime Morin qui nous aident à nous reconnecter à l’essentiel et à trouver notre propre rythme.
On vous souhaite de trouver votre rythme à vous ; bonne introspection !
Restez à l’affût : à venir dans notre prochain article, des exemples inspirants par le biais de portraits d’individus, près de nous, qui choisissent de ralentir ou de simplifier un aspect de leur vie.
Références et sources d’inspiration
– LIVRES –
Nous avons consulté des dizaines de livres empruntés en bibliothèque. Voici ceux que nous avons lus en entier et qui nous semblent éclairants, inspirants, originaux, complets… Bref, voici nos coups de cœur !
À Go, on ralentit : 12 mois pour se reconnecter à l’essentiel par Madeleine Arcand et Maxime Morin
https://www.leslibraires.ca/livres/a-go-on-ralentit-petit-guide-madeleine-arcand-9782761952620.html Madeleine Arcand et Maxime Morin donnent à travers ce livre, d’autres exemples inspirants, des conseils supplémentaires et même un parcours de simplification qui s’échelonne sur un an. Leur objectif est de nous aider à trouver notre propre rythme. Trois chapitres coup de cœur : Désencombrer son espace, savoir s’arrêter et l’hyperconnexion.
Pico Iyer pousse la logique du ralentisme à son extrême en proposant de demeurer simplement immobile. Un livre bref, mais dense, qui présente une voie accessible à sonder, un paysage intérieur à explorer, tranquillement.
Un régal pour les yeux, le livre écrit et mis en images par Elisabeth Simard propose des réflexions originales et pondérées et des conseils utiles, choisis avec parcimonie, mais touchant plusieurs aspects de la vie familiale quotidienne.
Par ailleurs, elle utilise différents médiums : publication, Instagram et son blog Ruban cassette. Elle y parle de différents aspects de la simplicité et du ralentissement de la vie quotidienne.
Hygge : l’art du bonheur à la danoise, par Louisa Thomsen Brits https://www.leslibraires.ca/livres/hygge-l-art-du-bonheur-a-louisa-thomsen-brits-9782221196465.html
Louisa Thomsen Brits décrit en profondeur le concept du hygge qui s’apparente à la simplicité volontaire et au ralentisme. Un livre qui développe une explication nuancée et suffisamment claire de cet art de vivre exotique.
SlowFood Canada La branche canadienne du mouvement initié en Italie par Carlo Petrini. https://slowfood.ca/
– Podcasts –
Ruban cassette Le podcast d’Elisabeth Simard en français, avec quelques épisodes de lecture en anglais, dans lequel elle explore diverses facettes de la lenteur et de la simplicité au quotidien. Son sujet de prédilection est le Slow parenting.
Podcast en anglais d’un couple australien de plus de 300 épisodes couvrant une multitude de sujets entourant le slow living au quotidien. Chaque épisode est présenté en détail dans leur site web ce qui facilite la recherche et la sélection avant de plonger dans l’écoute du podcast. La forme varie, mais les épisodes présentent généralement une entrevue avec une personne inspirante.
Quoi de plus agréable l’été que de s’étendre sous un parasol avec un bon livre ? Voici donc quelques-unes de mes suggestions :
Que faire ? : du désespoir à l’action, sauvons la planète / Jane Fonda
Cette grande dame du cinéma est très inspirante par toutes les actions qu’elle a menées au cours de sa vie. La lecture de ce livre donne envie de se mettre en action.
Trop, c’est comme pas assez : réflexion sur l’argent, le temps, la liberté et le bonheur / Mylène Gilbert-Dumas
Je connaissais cette autrice pour ses romans historiques et je dois dire que ce livre, édité en 2021, m’a grandement plu. Il est où le bonheur, il est où se demande-t-on ? Très souvent dans ces choses qu’on qualifie de « petites ».
Ville contre automobiles : redonner l’espace urbain aux piétons / Olivier Ducharme
Une belle réflexion sur la place que l’on fait à l’automobile dans nos vies. La voiture est en somme un objet devant nous servir à nous déplacer d’un point à un autre, rien de plus. L’être humain est relégué au second plan derrière ce tas de ferraille. Cela tend-il à changer peu à peu (le REV – réseau express vélo- à Montréal en est un bel exemple).
Génération marteau : en route vers l’autonomie manuelle / Stéphanie Lévesque
Ce livre destiné aux jeunes (enfants et ados) vise à les mener vers une certaine autonomie. Pourquoi ne pas les initier jeunes à utiliser différents outils et les rendre ainsi moins dépendants de la consommation – on peut souvent réparer au lieu d’acheter à nouveau. Apprenons leur la débrouillardise !
Manuel de la transition : de la dépendance du pétrole à la résilience locale /Rob Hopkins
Paru en 2010 ce livre est toujours d’actualité. Rob Hopkins est le fondateur du réseau des villes et territoires en transition.
Demain le Québec : des initiatives inspirantes pour un monde plus vert et plus juste
Comme le titre l’indique on y fait mention de nombreuses initiatives québécoises. Excellent livre pour contrer l’écoanxiété.
Et voici aussi quelques suggestions de films :
Minimalism : a documentary about the important things (version anglaise)
Our planet / Alastair Fothergill and Keith Scholey (version anglaise)
Survivre au progress /Mathieu Roy et Harold Crooks
Une vérité qui dérange
Planète bleue
La terre vue du cœur
Tous ces documents sont disponibles dans le réseau des bibliothèques de Laval. Inutile d’aller dépenser…
Est-ce que ça vous arrive, tout comme ça m’arrive parfois, de trouver que c’est toujours plus vert (sans jeu de mots) chez le voisin ? Que les pays, villes ou quartiers lointains font toujours mieux que nous en matière de lutte aux changements climatiques ?
Et bien cher(es) Lavallois(es), histoire de nous remonter le moral, voici une liste non exhaustive des initiatives, mouvements, organismes, projets, événements et quoi encore sur notre belle Île Jésus.
Je vous les énumère comme elles me viennent, c’est-à-dire sans ordre précis :
La toute première épicerie zéro déchet Alterrenative (Yeah !)
Je me permets de parler aussi de Look de Fripequi a organisé quelques très belles journées d’échange de vêtements et qui a suspendu ses activités dû à la pandémie mais qui laisse entrevoir une reprise éventuelle.
Finalement, je m’en voudrais de passer à côté du développement du réseau cyclable sur notre territoire. Bien sûr, il reste encore plusieurs coups de pédales à donner pour l’améliorer et faciliter les déplacements actifs. Cependant, je crois qu’il est important de reconnaître ce qui fut fait à ce jour (D’ailleurs, saviez-vous que Ville Laval a reçu la mention Vélo Sympathique- Bronzepar Vélo Québec en 2019?). Travaillons ensemble pour arriver à atteindre l’or !
Vous connaissez d’autres initiatives vertesà Laval ?
Vous avez des idées pour en démarrer de nouvelles ?
Nous vous invitons à les partager avec nous, car c’est bien connu que plus nous serons à nous impliquer et à nous engager, plus l’avenir de nos enfants et petits-enfants sera à la hauteur de ce que nous désirons pour eux.
Je constate beaucoup d’anxiété liée à la problématique environnementale. Que ce soit l’anxiété de se sentir impuissant devant l’ampleur de la situation ou encore l’anxiété de performance, i.e. avoir toujours l’impression de n’en faire jamais assez.
Lorsque j’ai commencé à me soucier de la cause environnementale, j’ai multiplié les gestes, petits et grands, afin d’en faire toujours plus. En voici quelques exemples :
J’ai vendu ma voiture (nous en avions deux).
Nous ne mangeons à peu près plus de viande à la maison (2 ou 3 fois par année pas plus).
Nous n’achetons plus d’essuie-tout et utilisons la plupart du temps des mouchoirs en tissu.
Nous faisons un potager que nous arrosons avec l’eau accumulée dans notre baril de récupération.
J’achetais beaucoup de produits alimentaires en vrac (mais c’était compliqué car il y a des cas d’allergies à la maison, or j’ai dû continuer d’acheter les produits « réguliers » car le vrac n’est vraiment pas une option en cas d’allergies). J’ai lâché prise et n’achète plus d’aliments en vrac.
Par contre nous utilisons des produits d’entretien achetés en vrac.
Même chose pour les produits corporels.
Je compostais chez moi (à l’époque la ville n’avait pas la collecte de déchets organiques).
Nous tentons d’acheter de plus en plus local.
Je me suis cousu des sacs réutilisables en tous genres avec de vieux tissus que j’avais.
J’achète mes vêtements dans les friperies (mais honnêtement je suis très peu consommatrice de quoi que ce soit).
Ces gestes ne sont qu’une partie de ce que j’ai réalisé et j’avais effectivement l’impression de ne jamais en faire suffisamment.
Et peu à peu, au fil du temps, à force de rester informée sur le sujet par des documentaires, des conférences, des discussions, des livres, etc., je me suis dit que mes gestes individuels, nos gestes individuels, sont excellents et doivent être maintenus, mais qu’ils ne viendront jamais à bout du problème seuls.
Il faut s’unir, parler, manifester, agir, rencontrer d’autres citoyens impliqués. Voilà pourquoi j’ai aussi :
Participé à la création d’un organisme de jardins collectifs.
Fait partie d’un comité « vert » pour instaurer des pratiques plus écolos dans un organisme près de chez moi.
Créé une conférence sur le thème « Vivre plus simplement ».
Rencontré deux autres lavalloises engagées et nous avons :
Créé la page Facebook En Harmonie avec la terre où nous publions des textes, articles, etc. sur le thème de l’environnement.
Créé ce blogue où nous partageons depuis environ 3 ans sur nos expériences respectives.
Démarré l’initiative « J’ai du vert à donner » pour échanger ou donner des plantes entre citoyens.
Participé à la quasi-totalité des marches pour la planète à Montréal.
Tout cela en continuant mes gestes individuels, mais dans le respect de mes capacités, du temps à ma disposition, de mes moyens financiers et du reste de ma vie, en cessant de me culpabiliser pour ce que je ne fais pas ou pas assez.
Et lorsque je vois les différents paliers de gouvernements dire NON à GNL, aller de l’avant avec la taxe carbone, revoir leurs schémas d’aménagement en mettant un peu plus de l’avant la protection de l’environnement cela me fait du bien et m’amène à penser que cela est le résultat de nos efforts collectifs. Je crois profondément à la force du nombre. Et, en ce qui me concerne, cette alliance avec les autres m’aide beaucoup à diminuer mon anxiété.
Une petite goutte d’eau qui tombe sur le sol n’aura que peu d’impact, mais des milliards de gouttes d’eau réunies déplaceront des montagnes.
À cette époque de l’année nous nous dirigeons peu à peu vers la période des festivités de fin d’année. Un baume sur ces moments un peu plus sombres et frisquets qui nous affectent parfois, particulièrement en cette année hors de l’ordinaire.
On se prépare à cuisiner de bons petits plats pour ensuite les partager avec la famille et les amis, à échanger des moments de joie, à faire des jeux, à se raconter des blagues et autres anecdotes, à entamer des discussions pour résumer l’année qui se termine, à rigoler avec ceux qu’on aime.
Cette année de pandémie diffère de tous les Noëls qu’on a pu vivre par le passé. Au moment où j’écris ces lignes, on nous fait entrevoir la possibilité d’un semblant de Noël, plus modeste, moins de gens en moins de jours, et on fait appel au bon jugement de chacun d’entre nous.
Ce sera donc à chacun d’entre nous de déterminer qui on verra? Quand? Où? Combien nous serons? Si nous mangerons ensemble? Si on portera le masque? Autant de questions que nous devrons fort probablement débattre quelque peu avec l’un ou l’autre, puisque nous pensons tous différemment, que notre santé n’est pas la même que celle du voisin et que notre crainte face au virus varie d’un individu à l’autre.
R.E.S.P.E.C.T (comme le dirait si bien Aretha Franklin) sera le mot d’ordre cet année.
Voyons ce Noël 2020 comme une expérience de vie. Une expérience qui nous est offerte de se connaître mieux soi-même. Au début de la pandémie en mars et avril on entendait et on lisait souvent le mot «Résilience». C’est le moment de mettre en pratique ce concept qui nous appelle à «se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit des circonstances traumatiques. »
Certains d’entre nous sommes privilégiés par rapport à d’autres.
Qu’on pense à:
Ceux qui ont perdu un être cher à cause du virus et qui n’ont pu leur tenir la main.
Ceux qui ont perdu leur emploi et par conséquent leur revenu.
Aux entrepreneurs qui ont dû fermer boutique ou qui craignent de devoir le faire.
Ceux qui souffrent de solitude.
Tous ceux dont la santé mentale est perturbée par cette période de crise.
Aux adultes et/ou aux enfants confinés à la maison avec une personne violente.
Tous ceux qui travaillent dans le domaine de la santé sur un pied d’alerte depuis mars.
Aux professeur(e)s qui doivent constamment composer avec des changements.
Aux étudiants pour qui l’étude à distance est loin d’être optimale.
Aux parents en télétravail qui doivent gérer boulot et enfants.
Aux grands-parents qui s’ennuient de leurs petits-enfants.
On nous incite fortement à encourager l’achat local cette année et c’est une très bonne chose. Et pour cette raison j’ai envie de vous proposer d’encourager le « local » en pensant aux individus locaux. Ceux moins chanceux, moins nantis, qui peinent à remplir le réfrigérateur.
Plutôt que de vous échiner à trouver le cadeau idéal pour elle, pour lui, pour l’autre, pourquoi ne pas diriger une partie, voire la totalité de votre budget « cadeaux » vers un don à un organisme local de votre choix.
Voici quelques suggestions :
Moisson Laval (ou toute autre Banque Alimentaire de votre région).
Un organisme pour des problèmes de dépendance (alcool, drogues, jeu…)
Etc., ce ne sont pas les choix qui manquent.
Et mettez vos enfants à contribution, expliquez-leur le pourquoi de votre décision cette année et la solidarité que cette crise requiert . Demandez-leur aussi ce qu’ils en pensent. Les enfants comprennent parfois beaucoup mieux que bien des adultes et nous surprennent très souvent par leur sagesse.
Je vous souhaite joie, amour et générosité pour ce Noël 2020.
En 2020, le mot clef est immanquablement ADAPTATION. Il faut continuellement s’acclimater à grande vitesse par rapport à tous les changements qui surviennent dans nos vies : apparition du Covid-19, confinement, déconfinement, télé-travail et j’en passe. Nous vivons une année record en terme de bouleversements de nos habitudes de vie. Les réunions de famille, les soupers entre ami(e)s et les fêtes traditionnelles sont également revus et modifiés afin de nous permettre de voir des gens et de célébrer malgré les perturbations continuelles reliées à la première vague et maintenant à la deuxième vague du Covid-19.
Nous sommes des bibittes sociales et le confinement a été dur pour beaucoup d’entre nous. Nous avons eu un certain répit durant l’été, car les règles ont été assouplies. Toutefois, beaucoup de régions sont maintenant passées en zone rouge avec la deuxième vague et il faut augmenter à nouveau notre vigilance. Pour l’instant, il n’y a pas encore eu de règles claires émises par la santé publique du Québec, mais il est évident que l’Halloween 2020 doit être repensée cette année, donc c’est le moment d’être créatif. Comment célébrer avec vos enfants cette fête amusante pour petits et grands ?
Avant toutes choses, quelle est la tradition ? Selon Wikipédia : « La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants à l’image des fantômes, des sorcières, des monstres ou des vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : Trick or treat! qui signifie « des bonbons ou un sort ! » La soirée peut également être marquée par des feux de joie, des feux d’artifice, des jeux d’enfants, la lecture de contes horrifiques ou de poèmes d’Halloween, la diffusion de films d’horreur mais aussi la tenue de messes anticipées de la Toussaint dans sa composante strictement religieuse. »
C’est maintenant à votre tour de vous poser cette question : qu’est-ce qui est important pour vous lors de l’Halloween ? Les costumes ? Les bonbons ? Les films d’horreur ?
Pourquoi ne pas créer une Halloween faite spécialement sur mesure pour vous, mais autrement… Oublions le porte-à-porte et trouvons d’autres idées.
Vous voulez vous costumer et bien pourquoi pas! C’est peut-être l’occasion cette année de confectionner votre costume avec les objets et le matériel que vous avez à la maison. Vous pouvez créer une activité de confection avec vos enfants . Le point de départ : le matériel que vous avez à la maison et les idées de costumes qui vous viennent à l’esprit avec ce dernier.
Vous désirez avoir des bonbons lors de cette soirée ? Et bien deux options s’offrent à vous : 1.Acheter une sélection des bonbons préférés de votre famille. Ainsi, vous êtes certains que vous ne recevrez pas des sortes que vous n’aimez pas du tout. (Ah non ! Je déteste les bonbons durs…) Deuxième option, vous pouvez aussi essayer de tester toutes sortes de recettes pour faire des bonbons maisons. Si jamais ce n’est pas un succès, vos tests pourront alors se transformer selon votre imagination en cervelle de monstre, en dent de vampire ou autres.
Vous aimez les films d’horreur et bien je suis certaine que vous allez réussir à en trouver un ou plusieurs qui vont vous captiver et vous effrayer à vous en donner la chair de poule… Ahh Ah ah !!
Photo : Gerardo Ramirez
Vous aimez passer aux portes… Et bien, ce n’est peut-être pas la meilleure année pour cette activité. Pour l’instant, il n’y a pas de villes au Québec qui ont annulé cette activité, mais c’est une possibilité. Alors, pourquoi ne pas trouver une alternative agréable et différente pour faire découvrir les bonbons aux enfants ? On peut s’inspirer de d’autres fêtes : piñata, chasse aux bonbons (au lieu d’une chasse aux cocos souvent réalisée lors de la fête de Pâques), chasse aux trésors avec un coffre rempli de bonbons, défis du type « One minute to win it » (surtout pour les adolescents), etc.
Les possibilités sont infinies, donc c’est à vous de créer sur mesure votre Halloween 2020. Amusez-vous bien !
C’est un document très intéressant qui énumère certains mythes face à la situation climatique actuelle, qui fait état de divers constats dans notre société, qui élabore 5 profils types dans la population, qui parle des freins qui bloquent ou ralentissent les gens et qui propose des avenues pour une meilleure communication.
Je vous invite à en prendre connaissance mais en voici un bref résumé :
Parmi les mythes énoncés celui qui me fait le plus réagir est celui-ci :
« Les changements climatiques sont un problème lointain et intangible, ce qui fait que les gens ne se sentent pas concernés. »
Lointain ? Pourtant quand il s’agit de prendre l’avion pour se rendre dans un autre pays peu de gens trouvent ça trop loin. Einstein appelait ça la « relativité » !
Quant aux constats, celui qui m’a le plus étonnée parce qu’on n’aborde jamais ou très rarement cet aspect-là est :
« Agir pour le climat procure une forme de satisfaction morale… mais peu de plaisir. »
En ce qui me concerne cela n’est pas tout à fait vrai, car depuis plus de 4 ans que je me préoccupe de cette situation et que je pose des gestes pour la planète, c’est fou tout ce que j’ai appris et cela m’apporte du plaisir.
J’ai appris à cuisiner des mets végétariens, à préparer mon propre seitan, mon pain, j’ai découvert le tempeh (dont je n’avais même jamais entendu parler).
J’ai lu beaucoup de livres et assisté à plusieurs conférences et mes connaissances sur le sujet ont grandement augmentées (hélas je ne retiens pas tout !).
J’ai participé à des rencontres ou activités (simplicité volontaire, décroissance, marches pour le climat, comité vert, Déclaration d’Urgence Climatique, etc…), me suis impliquée à gauche et à droite dans ma communauté, et tout cela m’a fait rencontrer et connaître de nombreuses personnes qui ont les mêmes préoccupations et valeurs que moi.
J’ai créé une conférence sur le Zéro Déchet que j’ai présentée à une dizaine de reprises et, bien que je sortais de ma zone de confort, je vous assure que cela m’a apporté une grande fierté.
Bien sûr, le fait de choisir de ne pas prendre l’avion pourrait certainement paraître très négatif pour plusieurs. Je n’affirme pas que je ne le prendrai plus jamais, mais définitivement moins souvent que je l’aurais envisagé auparavant. Cela irait contre mes principes actuels et je trouve mon plaisir dans des activités autres et avec des gens qui partagent cette façon de penser.
En ce qui concerne les profils énoncés dans le « Baromètre » je vous laisse les parcourir et découvrir auquel vous appartenez.
Pour ce qui est de freins psychologiques dont on fait mention, on y mentionne que 2 québécois sur 5 :
« .. ne croient pas qu’eux-mêmes ou leurs proches subiront des conséquences négatives directes des changements climatiques sur les plans des loisirs, de l’emploi ou de la situation financière. »
Je trouve ça quand même élevé que 40% des gens pensent comme ça et que de surcroit, si cela ne touche pas leur entourage immédiat, cela ne vaut pas la peine d’agir.
Sans être économiste (j’en suis très loin, croyez-moi) il me semble cependant évident que si « ailleurs » on est touché par les changements climatiques cela affectera leur situation économique et, par une relation de cause à effet, viendra affecter la nôtre. De même si la qualité de vie devient intolérable « ailleurs » (ce qui est de plus en plus le cas), on aura davantage de gens qui chercheront refuge ici et cela aussi viendra nous affecter.
À la lecture de ce document, j’ai quand même trouvé encourageant de constater que la problématique environnementale touche un grand nombre de québécois. Reste maintenant à trouver comment arriver à ce qu’un plus grand nombre de gens agissent.