Citoyennes lavalloises en action

Catégorie : Environnement ( Page 1 de 3)

Des efforts pour aider les insectes pollinisateurs et préserver notre précieuse biodiversité

Malgré leur petitesse, les insectes sont essentiels à l’équilibre de notre planète. On peut plus ou moins les apprécier lorsqu’ils s’infiltrent dans nos maisons, lorsqu’ils nous piquent ou lorsqu’ils ravagent nos jardins ou nos récoltes. Toutefois, les pollinisateurs, tels que les abeilles, les guêpes, les bourdons et les papillons, sont indispensables à la reproduction de plusieurs plantes. Sans eux, il y a beaucoup d’aliments qui ne seraient pas dans nos assiettes, car « 35 % de notre garde-manger dépend des insectes pollinisateurs ».

Pour montrer à mes enfants l’importance de ce fragile équilibre, ce mois-ci, toute ma petite famille a concentré ses efforts pour aider les insectes. Tout d’abord, nous avons décidé de relever le #défipissenlits. Il suffit de laisser pousser les pissenlits et d’éviter de tondre immédiatement le gazon, soit pour les lavallois environ les 2 à 3 premières semaines du mois de mai, pour ainsi aider principalement les abeilles à trouver en ville, rapidement et simplement, leur première source de nourriture. Nous avons installé une petite affiche pour expliquer à nos voisins notre démarche pour aider les abeilles. La Ville de Laval est en accord avec ce défi, car elle invite elle-même sa population à poser diverses actions pour soutenir la biodiversité, dont participer au défi pissenlits. Elle propose d’autres gestes qui peuvent avoir de grands impacts : aménager un oasis de biodiversité sur son terrain, créer un hôtel à insectes et planter de l’asclépiade.

En plus de cette première action, nous avons également décider de construire une cabane à insectes; c’est le petit nom que nous lui avons donné. Nos enfants ont été, par le biais de ce projet, initiés au travail manuel. Mon plus vieux, qui n’a même pas encore 5 ans, s’est découvert un intérêt pour la sableuse. Mon plus jeune avait comme rôle de transporter les morceaux de bois et de me donner les vis lors de l’assemblage de la cabane. Ils ont également contribué à installer les différentes matières dans les différentes pièces de notre cabane (ex : feuilles mortes, branches, briques trouées, cocottes, tiges de bambou, etc.).

Nous sommes super fiers de notre cabane à insectes. Voici le résultat :

Nous avons bien hâte de voir notre cabane grouiller de plein de petits insectes de toutes sortes pour le plus grand bonheur de mes petits explorateurs, pour le bien de notre jardin à proximité avec ses nombreuses fleurs à polliniser et pour la biodiversité en général.

Finalement, on espère de tout coeur que nos petits gestes auront de grands impacts. Il est important de réapprendre à partager notre environnement avec une panoplie d’espèces. Vive la biodiversité !!!


Pour aller un peu plus loin :

https://www.laval.ca/Pages/Fr/Citoyens/insectes-pollinisateurs.aspx

https://www.laval.ca/Pages/Fr/Citoyens/couvre-sols-ecologiques.aspx

https://www.tv5unis.ca/videos/cest-plus-quun-jardin/saisons/3/episodes/6

https://fr.davidsuzuki.org/publication-scientifique/guide-de-plantation-dasclepiade/

https://www.fao.org/world-bee-day/fr/

Ma première visite à l’écocentre de Laval suite à une envie folle de faire le grand ménage du printemps

Je ne sais pas si vous la sentez vous aussi, mais avec l’arrivée des journées plus chaudes et qui s’allongent, avec les oiseaux qui reviennent du sud, la neige qui fond à vue d’œil; j’ai eu une envie folle de faire le grand ménage du printemps. Comme il est agréable d’avoir un chez-soi propre, bien rangé et épuré. Dans notre société, on a tendance à accumuler une quantité phénoménale d’objets. Ils entrent chez nous sans même que l’on s’en aperçoive, mais il peut être difficile de s’en départir et de savoir qu’elle est la bonne façon de le faire. Voici quelques trucs…

À Laval, nous avons tout d’abord 3 bacs : un bleu pour le recyclage, un brun pour le compost et un noir pour la poubelle, mais attention, nous avons maintenant un écocentre. Certaines matières ne vont ni dans le bac bleu, ni dans le bac brun, mais elles peuvent être recyclées, réutilisées ou valorisées en les apportant à l’écocentre. Ainsi, on peut se débarrasser de certaines matières plus toxiques ou dangereuses pour l’environnement de façon conforme et sécuritaire.

Je suis récemment allée assister à une conférence donnée par Grégory Pratte, le coach du bac de chez Tricentris, la coop qui s’occupe de la collecte et du tri du recyclage sur le territoire lavallois. Pour savoir si un objet doit aller dans le bac, vous devez vous poser les deux questions suivantes :

  1. Est-ce un contenant, un emballage ou un imprimé ?
  2. Est-ce fait de métal, de verre, de plastique, de carton ou de papier ?

Si vous avez deux oui, le tout va dans le bac bleu (dans 90% des cas) à quelques nuances près (10% d’incertitude). Voici également une image plus détaillée pour vous aider à prendre la bonne décision :

Crédits : Laura Beaudoin

Si vous avez encore des questions, n’hésitez pas à consulter la page facebook de Tricentris (#ProDuBac / #GaffeDuBac) ou à écrire au coach du bac.

Bon, l’élément dont vous n’avez plus de besoin ne va pas dans le bac de recyclage. Dans ce cas, il va peut-être dans le bac brun pour le compost ? Voici les éléments acceptés :

Dans mon chez moi, j’ai dédié un endroit pour entreposer tous les objets ou toutes les matières acceptées à l’écocentre qui ne vont pas dans le bac bleu ou brun. Depuis plusieurs mois, j’avais accumulé des vieux électroniques, des barquettes en styromousse, des pots de peinture, des piles vides, des ampoules, etc. Bref, ce printemps, j’ai décidé que le temps était venu d’aller faire ma première visite à l’écocentre.

Préparez-vous à travailler votre mémoire, car la personne à l’accueil vous dira où aller déposer tous les éléments dont vous voulez vous départir de façon responsable en vous spécifiant chacun des numéros des stations de dépôt qui concerne votre chargement. Ma première expérience s’est très bien déroulée. Je vous recommande fortement d’aller vous aussi y faire un tour.

Malheureusement, il y a des éléments qui ne vont ni dans le bac bleu, ni dans le bac brun, ni à l’écocentre. Dans ce cas, il nous reste le bac noir (poubelle) ou la collecte des gros encombrants. Toutefois, les dépotoirs débordent et des nouvelles demandes d’agrandissement sont en cours, car la quantité de déchets est toujours aussi astronomique. Si ne l’on veut pas que la terre devienne elle-même une poubelle géante, n’oublions pas de toujours réduire à la source et de faire des choix en incluant dans notre réflexion la fin de vie des objets.

Bonne réflexion, bon ménage du printemps et bonne visite à l’écocentre lavallois !


Écocentre p​​rincipal
1205, boulevard Dagenais Ouest

Suggestion de lecture

Je viens de terminer la lecture du livre de notre maire, Stéphane Boyer, intitulé « Des quartiers sans voitures » et je vous le recommande fortement.

Partout, et particulièrement en banlieue, la voiture est omniprésente.   Cela se comprend aisément lorsqu’on regarde comment les banlieues ont été conçues :  des ilots de maisons unifamiliales loin de tous services.

Et savez-vous combien coûte annuellement la propriété d’une voiture ?  On l’indique dans le chapitre portant sur les considérations financières :  pour une voiture entrée de gamme, toutes dépenses comprises (coût du véhicule, essence, plaque, entretien, réparations…) cela tourne autour de 7 000 $.  

Évidemment l’offre de transport en commun doit être élargie et le transport actif (à pied, à vélo…) doit être possible i.e. des services de proximité.

L’auteur nous explique concrètement les avantages que nous aurions à repenser l’urbanisme de nos villes et ils sont multiples.  Que ce soit les aspects financiers, sociaux, humains et évidemment environnementaux, nous en ressortirions gagnants.

Il nous donne aussi quelques exemples de villes, surtout européennes, où on trouve des quartiers à échelle humaine.

Il y a même un chapitre intitulé « comment passer à l’action » qui donne des suggestions pour y parvenir tout en invoquant que le principal frein à la réalisation de ce projet reste la réticence humaine au changement.  

Il ne s’agit pas d’interdire les voitures ou de culpabiliser les propriétaires de véhicules, mais d’être conscients du prix (économique, social, humain) que l’automobile coûte à la société.

En somme, ce que ça prend ce sont des élus audacieux et des citoyens engagés pour un futur meilleur à tous les niveaux !

Bonne lecture !

Maladie grave

Combattre une maladie implique des sacrifices, des douleurs, des changements, des perturbations, des pertes financières, bref une panoplie de conséquences non désirées.   La vie du malade et de son entourage est bouleversée lorsque survient une maladie grave.  Cependant, on s’unit, on s’entraide, on s’épaule, on s’encourage et ensemble on accepte de passer au travers ce processus difficile.   Quand le médecin nous suggère d’arrêter de fumer, d’arrêter de boire, de mieux s’alimenter, de se reposer, etc… on l’écoute.  On veut guérir.  Et pourquoi tout ça ?  Parce qu’une vie est précieuse, elle est sans prix.

On peut certainement comparer la lutte contre les changements climatiques à une maladie grave.  Et comme n’importe laquelle d’entre elles, le chemin vers une certaine guérison ne se fera pas sans heurts.  À ce stade, les experts le disent, la maladie est trop avancée pour espérer une guérison complète.

Nous resterons avec des séquelles : fonte des glaciers, îles submergées, perte de biodiversité, changement des écosystèmes, réchauffement des océans, décès, perte d’oxygène, etc.

Face à la crise climatique on agit exactement comme si la maladie grave avait atteint un quidam, quelqu’un qui nous est inconnu, qui est loin de nous, qu’on ne connait ni d’Adam ni d’Ève.  Bref cela ne nous concerne pas.  On continue notre chemin sans rien faire.

Pourtant sur cette planète où nous sommes, qui peut nous paraître bien grande, nous sommes tous reliés. Quelqu’un tousse à Wuhan en Chine et cela a des répercussions jusqu’ici. 

Pourquoi alors hésitons-nous à entamer le traitement choc ? Pour continuer de rouler seul dans son VUS, de faire son voyage annuel en avion, de manger autant de viande, de consommer sans fin, de vivre au-dessus des moyens de la Terre comme nous le faisons depuis plusieurs décennies maintenant.

Nous ne sommes pas prêts à sacrifier nos vies de Nord-Américains chanceux d’être nés ici.   On agit comme des enfants nés dans la ouate, des enfants gâtés.   Et nos élus comme des parents irresponsables qui continuent de répondre à nos moindres désirs pour conserver notre amour.

Alors la maladie progresse et bientôt, si on n’ose rien d’audacieux, elle deviendra incurable. 

À nous d’y voir lors des élections du 3 octobre.  Osons voter pour le climat.

Lectures estivales

Quoi de plus agréable l’été que de s’étendre sous un parasol avec un bon livre ?  Voici donc quelques-unes de mes suggestions :

Que faire ? :  du désespoir à l’action, sauvons la planète / Jane Fonda

Cette grande dame du cinéma est très inspirante par toutes les actions qu’elle a menées au cours de sa vie.   La lecture de ce livre donne envie de se mettre en action.

Trop, c’est comme pas assez :  réflexion sur l’argent, le temps, la liberté et le bonheur / Mylène Gilbert-Dumas

Je connaissais cette autrice pour ses romans historiques et je dois dire que ce livre, édité en 2021, m’a grandement plu.   Il est où le bonheur, il est où se demande-t-on ?   Très souvent dans ces choses qu’on qualifie de « petites ».

Ville contre automobiles : redonner l’espace urbain aux piétons / Olivier Ducharme

Une belle réflexion sur la place que l’on fait à l’automobile dans nos vies.  La voiture est en somme un objet devant nous servir à nous déplacer d’un point à un autre, rien de plus.   L’être humain est relégué au second plan derrière ce tas de ferraille.   Cela tend-il à changer peu à peu (le REV – réseau express vélo- à Montréal en est un bel exemple).

Génération marteau : en route vers l’autonomie manuelle / Stéphanie Lévesque

Ce livre destiné aux jeunes (enfants et ados) vise à les mener vers une certaine autonomie.   Pourquoi ne pas les initier jeunes à utiliser différents outils et les rendre ainsi moins dépendants de la consommation – on peut souvent réparer au lieu d’acheter à nouveau.   Apprenons leur la débrouillardise !

Manuel de la transition : de la dépendance du pétrole à la résilience locale /Rob Hopkins

Paru en 2010 ce livre est toujours d’actualité.  Rob Hopkins est le fondateur du réseau des villes et territoires en transition.

Demain le Québec :  des initiatives inspirantes pour un monde plus vert et plus juste

Comme le titre l’indique on y fait mention de nombreuses initiatives québécoises.  Excellent livre pour contrer l’écoanxiété.

Et voici aussi quelques suggestions de films :

  • Minimalism : a documentary about the important things  (version anglaise)
  • Our planet / Alastair Fothergill and Keith Scholey (version anglaise)
  • Survivre au progress /Mathieu Roy et Harold Crooks
  • Une vérité qui dérange
  • Planète bleue
  • La terre vue du cœur

Tous ces documents sont disponibles dans le réseau des bibliothèques de Laval.  Inutile d’aller dépenser…

Bonne lecture !

Misère, j’en ai beaucoup trop !

Mai, quel mois agréable ! Les parfums de la nature commencent à nous chatouiller les narines, les doux rayons du soleil viennent caresser notre épiderme, les manteaux et mitaines retournent se reposer au fond des placards tandis que nos orteils sont heureux de leur liberté retrouvée.

Mai, c’est aussi le moment où l’on commence à remettre nos doigts dans la terre, où l’on retrouve nos vivaces qui timidement se pointe le bout de la tige et nos arbustes dont les branches se couvrent de tendres bourgeons.

Mai rime aussi avec potager.   Nos semis qui croissent depuis quelques semaines sont fébriles d’être repiqués au grand air pour pouvoir mieux s’épanouir.   C’est souvent à ce moment qu’on réalise que : « Oh là là ! J’ai planté beaucoup trop de semences. Que vais-je en faire ?  Ce serait bien dommage de les perdre.»  

C’est ainsi presque tous les ans; dès février le jardinier-maraîcher qui sommeille en nous, dans une fougueuse hâte de voir la vie pousser sous ses yeux, enfouit, sans calculer, beaucoup trop de graines sous le terreau, les hydratent, les examinent presqu’à la loupe quotidiennement pour s’émerveiller et crier victoire dès qu’un lilliputien point vert se fraye un chemin entre les particules de vermiculite et de tourbe.   Ah !  Que faire ?  C’est là qu’entre en jeu le partage, l’échange, le don.  

Tadam ! Pour la 2e année consécutive, la Semaine Lavalloise du don de plantes est maintenant lancée.    Son succès de l’an passé a dépassé nos espérances.   Beaucoup d’échanges et de dons de semis, de plants, de vivaces, de petits arbustes ou arbres, se sont faits pour notre plus grand plaisir.  

Ces échanges comportent les très nombreux avantages que voici :

  • Les plantes coûtent cher et avec l’inflation qui nous fait la vie dure, les échanges nous permettent d’économiser un peu;
  • C’est aussi un bon moyen d’essayer de nouvelles espèces ou cultivars;
  • Cela nous permet de faire de belles rencontres avec des gens sympathiques;
  • Les vivaces doivent être séparées de temps à autre.   Au lieu d’en disposer dans le compost ou (sacrilège !) dans les poubelles, pourquoi ne pas en faire profiter quelqu’un d’autre.

Nous vous invitons donc à adhérer au groupe J’ai du vert à donner pour participer aux échanges et BONNE SAISON DE JARDINAGE !

Végétation : Montrons l’exemple et inversons la tendance

Laval est en plein essor et ces jours-ci, j’ai remarqué que beaucoup de zones boisées en bordure d’autoroute disparaissent à vitesse grand «V» pour se transformer en zone commerciale ou industrielle avec très peu d’arbres ou d’arbustes et encore beaucoup trop de béton et d’asphalte.

La végétation reste le moyen le plus efficace de lutter contre les îlots de chaleur et à Laval, nous avons encore beaucoup à faire pour montrer l’exemple et inverser la tendance.

Source: carte interactive des îlots de chaleur et de fraicheur urbains créé par l’INSPQ et le CERFO selon les données suivantes Ilots de chaleur/fraicheur urbains et température de surface 2012

Il a été démontré que le gazon est peu efficace et que l’on a tout à gagner à planter des arbustes ou des arbres pour transformer notre environnement et pour limiter le réchauffement en période estivale.

Donc, transformons tous en coeur nos zones gazonnées en plates-bandes géantes remplies de végétations basses : comestibles, fleuries ou médicinales. Imaginez une ville où chaque terrain résidentiel ou commercial aurait aussi une vocation autre : un jardin de fruits et de légumes pour nourrir hommes, femmes et enfants, un jardin fleuri pour les divers pollinisateurs, un jardin de plantes médicinales pour guérir tous et chacun, etc.

Les plantes basses sont mieux que le gazon (et on peut dire que ce n’est pas ça qui manque à Laval hihi), mais les arbres sont encore beaucoup plus efficaces pour réduire la température de quelques degrés. Comme c’est joli une rue bordée d’arbres matures et comme c’est rafraîchissant en pleine canicule. Allez marcher sur une rue bordée d’arbres matures et une autre sans arbres en pleine canicule et vous allez voir que la différence est GIGANTESQUE.

Alors, qu’attendons-nous pour planter des arbres partout où il y a de l’espace ? On coupe et on coupe encore, mais on ne plante pas encore assez vite.

C’est le moment de montrer l’exemple :

  • Vous êtes un(e) citoyen(ne) lavallois(e) et désirez planter un nouvel arbre sur votre terrain; une subvention de maximum 75 $ de la Ville de Laval peut potentiellement vous être offerte sur vous respectez certaines conditions.
  • Vous êtes propriétaire de terrain lavallois et désirez créer un aménagement d’arbres et d’arbustes; un soutien financier pouvant aller jusqu’à 50 % peut potentiellement vous être offert par le biais du Programme Île en vert de l’OBNL CANOPÉE.
  • Vous voulez contribuez davantage, devenez bénévole pour planter des arbres et des arbustes sur le territoire lavallois.

Créons ensemble un Laval tout en vert : 1 . 2 . 3 GO on plante !


Des bons coups de la Ville de Laval :

Des liens supplémentaires pour vous inspirer et mettre les mains à la pâte :

Incroyables Comestibles: une ville-jardin à notre portée!

jardin d'incroyables comestibles

Aimeriez-vous pouvoir récolter fruits, légumes et fines herbes sur les terrains avant de vos voisins tout en prenant votre marche quotidienne?  Que diriez-vous de créer de l’abondance et d’utiliser vos terrains de façade à leur plein potentiel en y faisant pousser de la nourriture?  C’est ce que propose le mouvement des Incroyables Comestibles. Le mouvement citoyen mondial né en 2008 à Todmorden en Angleterre vise à obtenir une certaine autonomie alimentaire et une alimentation locale, saine et accessible à tous (gratuite!!). Ce mouvement a été repris dans plusieurs villes du Québec dont, entre autres, Montréal, Victoriaville et, bien sûr, Laval.

L’année dernière, je me suis laissé tenter. Comme d’habitude, j’avais fait pousser beaucoup trop de plants de tomates (grâce à un excès d’enthousiasme pour les semis qui revient invariablement à chaque printemps… 😊).  J’en ai planté 4 sur mon terrain avant, non loin de la rue, avec une petite pancarte faite maison (une planche de bois au bout d’un piquet) sur laquelle il était écrit au marqueur: «Tomates à partager, servez-vous, c’est gratuit» et la mention «Incroyables comestibles» au bas de la pancarte. Rien de très complexe.

Au début, je regardais par ma fenêtre pour voir qui allait oser prendre une tomate!  Quelle excitation! (Chacun ses passe-temps🙃) J’ai été agréablement surprise de la réaction des gens. Je n’ai eu que des bons commentaires et des sourires, aucune plainte. Les enfants qui revenaient de l’école me remerciaient en se cueillant des tomates. J’ai rempli un sac de tomates à un monsieur dans le besoin qui vivait avec sa mère et une dame m’a encore remerciée la semaine dernière! Un couple (que j’ai aperçu «par hasard») est même venu tailler mes plants à la fin de l’été pour que les tomates restantes mûrissent plus vite! En plus de nourrir les gens, les incroyables comestibles nourrissent nos relations avec notre voisinage. Cela créé des liens. 

Cette année, pas question de mettre seulement des tomates en incroyables comestibles à l’avant.  Je mets le paquet! Haricots, fines herbes, salades, bettes à carde arc-en-ciel (C’est beau en plus.), choux kale et Tatsoi, fleurs comestibles et peut-être davantage seront à l’honneur devant chez moi. Je cherche encore d’autres idées de fruits et légumes à y mettre qui se prêtent bien à un potager en libre service. Auriez-vous des suggestions ? Avez-vous déjà un potager en libre service en façade de votre maison? Si oui, envoyez-nous des photos et dites-nous quelles plantes vous faites pousser! Tous ensemble, créons une ville-jardin!

https://icquebec.org/

Incroyable Comestibles de Laval sur Facebook https://www.facebook.com/groups/856816621349760

http://lesincroyablescomestibles.fr/canada/

Une toute première grainothèque à Laval

Ça y est !   Nous aurons à Laval un tout premier endroit où nous pourrons aller chercher des semences de fruits, de fleurs, d’herbes mais surtout de légumes de toutes sortes.

Ce projet pilote mis sur pied par Le Collectif Écorécoltes, en partenariat avec La Bibliothèque Sylvain-Garneau, se trouve à cette même bibliothèque.  Vous pourrez y consulter un catalogue et «emprunter» un maximum de 4 enveloppes de semences par semaine (avec un maximum annuel de 16).   Vous devez être un usager du réseau des bibliothèques Lavalloises et posséder votre carte Avantages Laval.

Une grande variété de semences sera disponible mais évidemment une grainothèque ne pourra jamais contenir tout ce qui existe, les variétés étant beaucoup trop nombreuses.   Dans la grande majorité, il s’agit de dons offerts par différents semenciers de même que des semences récoltées dans les jardins d’Écorécoltes.

En fin de saison, il vous sera même possible de venir porter vos propres semences que vous aurez récoltées dans votre jardin.  Parce que vous l’aurez compris, une grainothèque fonctionne selon un principe semblable à une bibliothèque, c’est-à-dire qu’on peut y «emprunter» et redonner pour ainsi favoriser les échanges.

Les semences disponibles, tout comme celles que vous donnerez, doivent répondre aux critères que voici :

  • Être biologiques, si possible;
  • Être à pollinisation libre idéalement (semences non hybrides);
  • Comporter le nom de la plante (ex : tomate) et si vous le connaissez le cultivar (ex : Cœur de bœuf);
  • De plus, on désire des semences de 5 ans et moins idéalement, il faut donc indiquer l’année de la récolte sur les dons que vous ferez.

On nous indique que si l’expérience est concluante la grainothèque pourrait se multiplier graduellement aux autres bibliothèques Lavalloises.

Ne serait-il pas fantastique de voir pousser des potagers urbains partout sur le territoire Lavallois !   Et en 2022, fort probablement, les potagers en façade seront permis.

Tous ensemble, faisons de Laval un grand potager urbain !  

2022 : Courageux et ambitieux

Une nouvelle année s’amorce et c’est le moment de faire des souhaits, des résolutions et de réfléchir à l’avenir… À l’avenir de qui ? Et bien, de nous tous sur cette belle planète bleue.

© Daniel Olah

À très court terme, tous nos efforts des dernières années étaient principalement au niveau du domaine de la santé pour réussir à sortir de cette pandémie. Toutefois, à moyen terme, nous n’aurons pas seulement des problèmes de santé; il s’agira plutôt de la survie de l’espèce humaine.

Pour tous les êtres vivants de cette planète, je souhaite que 2022 soit Kai-ros qui signifie : Le temps opportun et décisif.

Le temps opportun pour quoi exactement ?

  • Pour ACCEPTER l’état actuel de notre environnement;
  • Pour être AMBITIEUX et ajouter ou remettre au plus vite l’environnement à nos priorités;
  • Pour se RELEVER les manches et mettre les bouchées doubles;
  • Pour TROUVER et APPLIQUER dès maintenant des propositions concrètes et rassembleuses afin d’inverser la tendance .

Le temps décisif pour quoi exactement ?

  • Pour la TRANSITION verte dans tous les domaines. Avant chaque action posée, on devrait toujours réfléchir à l’impact de celle-ci sur les 7 prochaines générations à venir.
  • Pour CHANGER les lois afin de protéger notre environnement; notre maison. En 2022, il y aura les élections provinciales et l’environnement ne devrait pas être uniquement une thématique parmi les autres sujets dans les débats. Nos politiciens devraient l’inclure partout et en faire leur cheval de bataille. Rappelons-nous la marche historique pour le climat qui a rassemblé environ 500 000 personnes à Montréal le 27 septembre 2019 et demandons à nos dirigeants des actions concrètes et pas uniquement de belles promesses.

Les bouleversements climatiques catastrophiques augmentent d’année en année : déluges, feux de forêts, chaleurs accablantes, grands froids, tornades, etc. Si vous désirez avoir une idée concrète de ce qui pourrait arriver dans les prochaines années, n’hésitez pas à aller simuler le tout sur le site ceclimatnexistepas.com. Lorsque l’on voit son chez soi bouleversé par les changements climatiques, on a tendance à prendre la situation beaucoup plus au sérieux et cela nous pousse à agir.

Résolution 2022 :

Agissons tous ensemble et positionnons l’environnement dans toutes nos décisions et au coeur de l’action. Soyons courageux et ambitieux vers la transition.

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